Chapitre 4

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Safia

Quelques heures plus tard

Alors que je reprenais lentement conscience, une sensation d'oppression m'envahit. Autour de moi, l'obscurité était étouffante, ponctuée seulement par le bruit furtif de petits corps se déplaçant. Des rats. J'étais entourée de rats.

Mes membres me faisaient souffrir, leurs contours marqués par des hématomes douloureux, témoins silencieux de la brutalité dont j'avais été victime. Malgré la terreur qui menaçait de m'engloutir, une question obsédait mon esprit : depuis combien de temps étais-je ici ?

Ma mémoire vacillait, les événements récents noyés dans un brouillard troublant. Avait-on remarqué mon absence ? Mon père s'inquiétait-il pour moi ? Mais les réponses semblaient hors d'atteinte, englouties dans un océan de confusion et de douleur. Ma fille va bien ? Les résultats sont-ils arrivés ? Suis-je compatible ? Suis-je la personne qui pourra sauver mon petit bout ?

Pourtant, même dans les ténèbres de cette cellule une étincelle de détermination brûlait en moi. Je refusais de me laisser abattre, la douleur n'a jamais été un frein à ma vie, j'ai vécu dedans et je sais que ce monde ne me fera pas de cadeau alors en temps que fille de mafieux, il y'a fallu que je m'endurcisse et j'ai appris a devenir et a ne plus ressentir la douleur qu'ils s'empressaient de me faire découvrit au prix de doigts et d'une main. Ignorant la douleur lancinante, je me relevai, une résolution nouvelle m'animant. Je trouverais un moyen de m'échapper, de retrouver ma liberté, mème si cela signifiait affronter l'obscurité et les dangers qui m'attendaient dans ce cauchemar souterrain.

C'est alors que la porte de la cellule se mit à s'ouvrir et l'homme qui se tenait devant moi, avec sa statut imposante et ses muscles ciselés, exsudait une aura de danger et de charisme. Sa peau était ornée d'une véritable patchwork d'encre, des tatouages enchevêtrés qui semblaient raconter l'histoire de sa vie tumultueuse. Des serpents sinueux, des têtes de lion rugissantes, des roses écarlates en pleine éclosion, chaque motif ajoutait une dimension mystérieuse à sa présence déjà impressionnante.

Son visage anguleux était encadré par une chevelure sombre, soigneusement coiffée en un style qui mêlait élégance et sauvagerie. Une mâchoire carrée, accentuée par une ombre de barbe parfaitement taillée, ajoutait à son apparence à la fois intimidante et séduisante. Ses yeux, d'un bleu acier perçant, semblaient capables de lire aux plus profond de votre âme, révélant un mélange de détermination implacable.

Vêtu avec élégance, mais sans ostentation, il portait un costume sur mesure qui épousait parfaitement ses larges épaules et sa silhouette athlétique. Chaque mouvement était empreint d'une grâce féline, d'une confiance inébranlable qui affirmait sa position de pouvoir et d'autorité.

Il s'approcha de moi et je vis dans son regard une menace et de la haine, vous savez ce regard si méprisant, le même regard que lui. Mais c'était lui, le célèbre mafieux italien Emilio, je vis derrière lui ses bras droits, les deux hommes qui m'avaient paru si charmant a notre première rencontre mais qui a ce moment précis a une aura menaçante, il s'approcha de moi en s'abaissant et en me lavant pat la gorge et en me plaquant a un mur.

Narrateur

Emilio contempla Safia d'un regard impassible, presque calculateur, comme s'il évaluait chaque parcelle de son être avec une précision glaciale. Un sourire énigmatique étira ses lèvres, trahissant un amusement discret face à la bravade inattendue de la jeune femme. Sa gorge dans sa main, toujours les jambes en l'air et contre le mur avant de la balancer à l'autre bout de la pièce.

« Alors comme ça, tu penses pouvoir me défier Fiore, tu vas répondre à mes questions ? » murmura-t-il d'une voix feutrée, presque taquine, tout en s'approchant lentement d'elle, tel un félin s'apprêtant à sauter sur sa proie

FioreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant