Chapitre 12

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SAFIA

Je savais qu'il n'en avais rien a faire de moi, je le savais, je l'avais entendu, je l'avais entendu avec Steve et Tommy et mon cœur s'était brisée. Mais une part de moi restera toujours amoureuse de mon premier amour, vous savez celui qui change votre vie.

J'ai appris le jour de mon accouchement que j'étais enceinte. J'ai accouché seule dans ma chambre, ma mère aurait été tellement heureuse d'être grand-mère, j'ai appelé nommé Victoire, car c'était son deuxième prénom. Mon père lui est venu me chuchotai a l'oreille que c'était lui qui avait demandé a cette homme de me violer. Mon cœur est cassé depuis ce jour la.

Mais mon petit ami, de l'époque est un tueur a gages de mon père, mon père a su notre relation mais contre toute attente, il ne c'est jamais opposé a notre relation. Au début avec Charli c'était compliqué, nous nous avions quitté mais nous étions resté très proche, mon père m'avait mit dans un appartement derrière sa villa, et Charli vivait chez moi. Pour dormir il dormait par terre puis ensuite quand ça allait mieux nous dormions ensemble mais nos étions plus ensemble même si nos sentiments étaient toujours la nous avions besoin de temps. Il a élevé Victoire comme sa propre fille, a par ma famille, personne ne savait que ce n'était pas sa fille.

Mon corps était lourd, j'avais mal, mal à la tête, mal aux bras mais je sentis une odeur, une odeur que je connaissais, et je sentis des bras autour de moi alors j'ouvris les yeux, c'était lui. Je regardai mon réveil, il était 23h25, Emilio dormait dans mes bras, j'étais apaisé mais angoisser, ou était ma fille, je paniquais puis je pensais a la discussion que j'avais eu avec les garçons, quand je leurs demandais de prendre soin de ma fille, fin je l'espérais, mon coeur avait mal, tout comme mon corps qui était lourd , je n'arrivais plus a lutter et Mes yeux se referment tout seul.

Le lendemain, je me réveillai et le vis, lui, mais pas comme hier. Il sortait de la chambre en face de la mienne avec une femme, une femme que j'avais déjà vue venir certains soirs. Je clignai des yeux au moment où nos regards se croisèrent. Il fonça sur moi avant d'essayer de m'embrasser le front et de me prendre dans les bras, mais je me reculai.

"Tu es réveillée ? C'est pas possible ? J'y crois pas", il me caressa les cheveux, mais j'enlevai vite sa main.

"Ça va pas, Safia ?", me dit-il. Je ne répondis pas.

"LES GARÇONS, VENEZ VITE", hurla-t-il.

"Doucement, j'ai mal à la tête", lui chuchotai-je.

"Désolé, je suis terriblement désolé. Je..." je le coupai en lui demandant "Où est mon bébé ? Mon bébé, il est où ?" Il me regarda avec un sourire et je vis mon bébé dans les bras de Tommy. En me voyant, ma fille se mit à hurler et à tendre ses bras vers moi. Tommy m'embrassa le front et me posa ma fille dans les bras.

"Maman", dit Victoire en me prenant le visage avec ses petites mains et en collant sa joue sur la mienne. Je ne pus retenir mes larmes. Je regardais les garçons qui versaient également des larmes, même le démon.

"C'est une petite peste. Elle n'a pas voulu dire tonton, mais elle veut bien dire maman, tu y crois, Steve ?", dit Tommy.

Steve s'avança vers moi et me chuchota : "On s'en est bien occupé. Elle s'est fait opérer pour le don de moelle épinière et Emilio a fait pression pour qu'elle est un coeur, et elle en a eu un!! , tout s'est bien passé." En même temps qu'il me disait ça, mon cœur allait mieux, mais je vis Emilio sortir de ma chambre en furie.

"Je suis allongée depuis combien de temps, Steve ?" Tommy et Steve se regardèrent, mais aucun d'eux ne répondit. Emilio rentra dans la chambre et me répondit : "3 semaines". J'avais dormi pendant 3 semaines, 3 semaines perdues avec ma fille.

Emilio partit de ma chambre. Steve s'approcha de moi et me chuchota : "Il a dormi avec toi tous les jours, et il s'est occupé de ta fille comme jamais. Alors laisse-lui une chance, il s'en fout de cette fille, ma puce." Je ne pouvais m'empêcher de lui en vouloir.

Il était maintenant 20h00. Les garçons ne voulaient pas que je descende et que je continue de me reposer. Je restai assise sur le lit avec ma fille. Emilio était monté le temps que je prenne ma douche avec l'aide de Steve, pour mettre le lit de Victoire dans ma chambre. Je ne savais pas comment il avait réussi, mais je me demandais si Charli allait bien. Il était ma famille, il fallait que je l'appelle.

Les garçons montèrent mon repas dans ma chambre, sauf Emilio. Les garçons voyaient que je n'allais pas bien, je jouais avec la nourriture alors qu'ils y avaient mis tout leur cœur.

"Ça va pas, tu ne te sens pas bien ? Tu veux que j'appelle le médecin ?", me dit Steve avant de s'approcher et de me tenir la main. Tommy était sorti car il avait reçu un appel.

"Je suis de retour, les GARS", hurla Tommy avant que Steve lui réponde : "Tais-toi, tu vas réveiller notre merveille." Ce surnom me faisait vraiment chaud au cœur, ils s'en étaient occupés comme si c'était la leur.

Avant de partir dormir, ils se levaient et m'embrassaient sur le front, et je m'allongeais, mais je n'arrivais pas à trouver le sommeil. Je me tournai et vis mon bébé endormi. Mes yeux commencèrent à être noyés par les larmes. Elle m'avait tellement manqué. Je pris mon téléphone et décidai d'appeler Charli. Il avait essayé de me joindre plusieurs fois et commençait à s'inquiéter. Je ne voulais pas réveiller mon bébé, alors j'essayais de me lever. Les douleurs dans mes jambes étaient terribles, mais il fallait que je lui donne des nouvelles de notre bébé, lui dire que la greffe était faite.

J'arrivai à atteindre la porte quand j'entendis des voix. J'ouvris tout doucement la porte pour pouvoir entendre. Je voulais être tranquille pour l'appeler. Personne ici n'était au courant de son existence. C'était Emilio et sa compagne qui s'embrassaient devant la porte. Elle l'avait plaqué contre la porte en déboutonnant sa chemise avant de lui dire :

"Enfin, on va pouvoir se voir dans ton lit maintenant qu'il n'y a plus le bébé qui dort avec toi, mon amour." Mon cœur se serra devant ce que je voyais et ce que j'entendais. C'était lui qui l'avait vraiment gardée ? Il dormait avec elle avant de venir me rejoindre ?

Ils rentrèrent dans la chambre au moment où je sortis, nos regards se croisèrent alors qu'il allait refermer la porte. Je continuai de marcher jusqu'à ce que je tombe. J'avais atrocement mal, mais je ne voulais pas hurler, et je sentis des mains se poser sous mes aisselles et me lever. Il passa son bras sous mes genoux et me colla à son torse.

"Tu cherches à faire quoi, mon trésor ?", me dit-il à l'oreille.

"Je voulais juste appeler quelqu'un, je ne voulais pas réveiller Victoire. Les garçons m'avaient dit qu'elle dormait très mal la nuit et qu'elle ne se rendormait pas si on la réveillait", lui dis-je en hurlant de douleur.

Il me prit dans ses bras et Je venais de passer devant ma chambre, mais nous ne nous étions pas arrêtés, et nous allions dans la sienne.

FioreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant