Partie 26 - Loki

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Une fois nos souffles retrouver, Nickolas nous décale légèrement, de telle sorte à ce que je sois dos à l'établie. Ses mains toujours sur mon visages caressent mes traits, délicatement ses doigts voyages sur mes joues, avant de descendre lentement sur mon cou, mes clavicules, ma poitrine. Il ne quitte jamais mon regard, fixant chacune de mes réactions, si depuis longtemps j'ai pensé que ce genre de geste me mettrait mal à l'aise. Lorsque ses lèvres ont touché les miennes pour la première fois, je ne voulais pas qu'il s'éloigne.

C'est peut-être étrange, cette façon de quasiment se sauter dessus. Non pas que je n'avais pas conscience que Nickolas me plait. Mais je voulais éloigner ces sentiments le plus loin possible, qui ne s'installe pas trop dans mes tripes. Pourtant je n'ai aucune envie qu'il arrête ce qu'il me fait.

Nos bassins entrent en collision et un gémissement résonne, je ne saurais dire s' il vient de moi ou de lui. Je n'avait même pas conscience d'être en érection. Que mon corps le réclame à ce point. Je vais peut-être regretter fortement ce qui ce passe.

Je n'avais pas de prédisposition pour ma première fois, toutefois je n'imaginé pas qu'elle allait se passer dans un atelier de mécanique. Si t'en ai qu'on aille plus loin que quelque baiser langoureux. Parce qu'il est toujours possible qu'il se rende compte de ce qu'il fait, de qui il est en train d'embrasser.

Une pensé saugrenu me passe à travers l'esprit, et même si le monde continue à croire que Nickolas Yelsky est un parfait connard, il ne me semble pas qu'il soit capable de profiter de la situation.

Il ne serait pas assez vicieux pour utiliser, pour son propre plaisir, les sentiments que je n'arrive pas à cacher à son égard.

Il ne serait pas là entrain de me touché avec tant de douceur et de ferveur, à veiller à ce que chaque geste qu'il fait soit ok pour moi, il ne ferait pas attention à la moindre de mes réactions s'il voulait juste avoir quelqu'un pour arrêter sa frustration sexuelle.

Mais peut-être que c'est le cas, et mon inexpérience en matière de relation me fait surement miroité des idéaux qui ne sont pas réels. Pourtant ce qui se passe entre nous là maintenant est loin de se que je m'imaginer en matière de sexe.

Je m'attendais à avoir peur, mal, d'être soumis au désir de quelqu'un. Le seul désir qui me soumet, pour l'instant, c'est le mien. Je brûle presque littéralement à chaque paysage de sa langue sur la mienne ou chaque pression de ses mains sur mon torse. Lorsque ses mains passent sous mon pull et entrent en contact avec la peau de mon ventre, je crois défaillir pour de bon.

– Touche moi Loki, chuchote-t-il à mon oreille, avant de déposer des baisers dans mon cou.

Il faut quelque instant à mon cerveau pour capter ce que je dois faire. Mais sa veste en cuire me gêne dans mon parcours. Comprenant le problème Nickolas s'éloigne le temps de la retirer et la jeter au sol, c'est la mienne qui va la rejoindre lorsqu'il comble à nouveau la faible distance qu'il avait entre nous.

Nos pulls et t-shirts finissent par prendre le même chemin. Le contact de ma peau nue avec l'air frais ambiant déclenche un léger frisson qui laisse mes bras se couvrir de chair de poule et malgré moi fait pointer mes tétons. Nickolas remarque ce changement physiologique, et le sourire qui né sur ses lèvres montre qu'il s'en amuse, je suis pourtant sûr qu'il a eu la même réaction que moi. Ses mains passent sur mon torse en s'attardant sur les petites boules de chair sensible.

Sensible c'est le mot, je n'en avais pas conscience que de voir et sentir quiconque toucher cette partie de mon anatomie me ferait gémir.

J'en tremble lorsqu'il entreprend de les pincer entre ses pouces et index. Et même si pincer peut paraître quelque peu violent, il le fait avec une extrême délicatesse.

Russian love - NickolasOù les histoires vivent. Découvrez maintenant