My Secret Love.

chapitre 35

Quatre ans plutard

J'avais laissé tout derrière moi pour repartir de zéro, avoir un nouveau départ à seulement 22 ans dans un pays inconnu, une nouvelle langue , de nouvelles personnes,une culture différente.

Quatre ans plutard je ne pouvais que remercier Eloma de l'aide et échappatoire qu'elle m'avait donné .
Majid m'avait reçu avec toute la gentillesse du monde et je l'étais gré pour tout ce qu'il avait fait pour moi. Il m'avait donné un toit, il avait donné à mon fils une maison à manger et j'avais même eu la possibilité de continuer mes études au Cameroun. J'étais à ma dernière année universitaire et il ne me restait plus que six mois pour devenir médecin. Officiellement médecin, cela n'avait été possible que par l'influence et le pouvoir qu'avait Majid dans son pays.

C'était un homme bon , qui aidait et était connu pour venir en aide aux nécessiteux. Il avait toujours ce sourire et semblait inoffensif derrière ce regard noir et ce sourire aimant mais sa présence et sa voix imposait le respect. Il ne m'avait jamais regardé de travers , il ne me regardait pas à dire vrai.

Il me voyait comme un enfant avec des problèmes d'adultes, un enfant qui a eu un enfant. Il n'était pas souvent la vu qu'il voyageait beaucoup ,il était un esprit libre et soucieux du bonheur des autres.

J'avais découvert un autre continent, j'ai découvert un autre pays , une nouvelle culture, un nouveau langage, de nouvelles traditions. C'était un pays beau avec sa part de négativité mais il faisait y beau vivre et les gens étaient accueillant, toujours heureux.

Même si m'intégrer n'avait pas été facile. On m'appelait ici "la nkana" qui voulait dire la blanche. J'étais souvent le centre d'attention et de moqueries mais c'était toujours très enfantin et ça ne me dérangeait pas vraiment, j'avais appris de leur répondant et c'était toujours des échanges drôles qui s'y passaient.

Nous étions dans la région de l'ouest du Cameroun, plus précisément dans la ville de foumban, Majid était bamoun. Les femmes s'habillaient ici différemment, de manière plus conservatrice et certaines se couvrait même tout le corps on ne voyait que leur yeux. Il mettait arrivé de  le porter quand je ne voulais pas attirer l'attention sur moi, les hommes me traittaient de manière noble et ne me regardaient pas vraiment. Et je n'aimais plus avoir le regard des hommes posés sur moi, depuis tout, depuis ce que Lucas avait fait , depuis William.

Il est vrai que pendant de long mois j'ai regretté de l'avoir quitté. On avait été deux esprits amoureux qui s'étaient rencontrés au mauvais moment.Ce qui était Dommage car c'était un homme que j'ai beaucoup aimé et que les circonstances de la vie m'ont fait détesté.

Je n'avais laissé aucun homme me toucher, je ne regardais plus personne. Je n'avais plus de désir je ne vivais plus que pour ma passion la médecine et mon bébé.

Il s'appelle Elliot Liam , Liam qui était un mélange parfait de Charlie et William. Nom donné comme pour effacer la culpabilité d'avoir caché son existence à son père.

c'est une petite boule d'amour, Mon petit trésor de trois ans est un vrai aventurier. Il a grandi sous le soleil du Cameroun, et ça se voit dans son énergie débordante et son amour pour la nature. Il court pieds nus dans le jardin, à la découverte de chaque fleur, insecte ou animal qu'il croise. Sa peau bronzée par le soleil contraste avec la poussière rouge sur ses jambes, et ses cheveux d'un noir intense comme c'eux de son père s'illuminent sous le soleil éclatant. Il parle un mélange adorable de langues, mélangeant quelques mots en français, anglais et même un peu de la langue locale, qu'il a appris de nos voisins et de ses petits amis vu que le Cameroun est bilingue et ils ont un certains nombre de dialecte.

Il est fasciné par tout ce qui l'entoure, les grands arbres, les animaux qu'il voit souvent, et même les orages tropicaux qui le laissent bouche bée. Il a ses petites habitudes bien ancrées : manger des fruits frais du marché local, courir vers la barrière dès qu'il entend passer un troupeau de chèvres, et jouer avec des jouets simples, souvent faits main. Il est tellement à l'aise ici, mais on voit dans ses yeux curieux qu'il comprend qu'il est un peu différent, tout en étant profondément enraciné dans cet environnement si spécial quand il joue avec ses amis dans la courent.