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La journée de la veille du mariage avait commencé d'une manière relativement normale.

Du moins, aussi normale qu'elle pouvait commencer, avec une maisonnée pleine de créatures et un fiancé qui détestait le café.

Ils étaient partis au travail pour tout régler avant de prendre leur journée du lendemain, partageant leur petit déjeuner habituel en compagnie des créatures avant de se séparer avec un baiser.

Tina savait que Newt préparait quelque chose, car il avait son air habituel situé entre la joie et l'inquiétude, qu'il partageait avec Thésée. Mais elle repoussa momentanément cette idée, étant donné que le mariage avait entièrement été organisé, près du terrier de Dougal, grâce à l'incroyable réseau d'amis d'Helena, et Newt avait passé les quelques derniers jours dans la valise, organisant la zone de mariage avec quelques chaises de bois et assez de charmes repousse-Niffleurs pour arrêter— et bien, la famille des Niffleurs, mais elle était sûre d'avoir vu les petites créatures observer les barrières avec intérêt quand elle s'occupait de son jardin dans la valise.

Tina se traîna jusqu'au bureau. L'atmosphère était toujours étrange, mais la tristesse due à la perte de leurs collègues avait été remplacée par la jubilation d'avoir vaincu Grindelwald.

Beaucoup d'Aurors étrangers étaient rentrés dans leur pays d'origine, mais ceux qui venaient du Brésil et, évidemment, du MACUSA, étaient toujours avec eux.

Quand elle entra dans la salle de réunion ce matin là, il y avait un air habituel de taquinerie entre les groupes dirigés par Percival Graves, Thésée et Carlos Silva, qui semblaient encourager l'ambiance bon enfant de taquineries sur les différences inter-continentale.

« Ah, Goldstein, vous allez pouvoir me soutenir. Le thé est une perte de temps, et le café est supérieur, n'est-ce pas? Ou bien le fait d'avoir un fiancé anglais a fini par vous avoir? » demanda Graves en désignant la tasse de thé à moitié bue dans la main de Thésée et la tasse de café dans la sienne.

« Honnêtement, Percy, tu ne peux pas entraîner la femme qui va devenir ma belle-sœur demain là dedans, » gémit Thésée sur le ton de la plaisanterie.

« Pourquoi, parce que tu sais que tu va perdre? » répliqua Tina.

Il y eut un silence, et Tina haussa un sourcil moqueur. Thésée la regarda, les yeux plissés, avant de faire un mouvement du bras et de répondre.

« Vous les Américains, vous avez vraiment quelque chose, vous savez! » Avant de prendre une gorgée de son thé. Les Américains et les Brésiliens éclatèrent de rire, et Silva pouffa.

« Vous, monsieur, n'avez jamais essayer de travailler avec un homme aussi fier et pompeux qu'un Anglais. »

« Très bien, ça ira comme ça, asseyez-vous, tout le monde, » lança Thésée par dessus les rires avec un léger froncement de sourcils.

Tina acquiesça et s'installa dans le siège voisin de celui de Ben, se forçant à ignorer les deux sièges vides de l'autre côté.

« Bonjour, tout le monde. Je sais qu'aujourd'hui est le dernier jour de beaucoup d'entre vous, étant donné que ceux du MACUSA qui sont restés un an avec nous vont rentrer ce week-end, et que nos charmants Aurors Brésiliens ont un Portoloin qui les attends demain matin. Alors, aujourd'hui va plus ou moins consister à remettre les points sur les I et les barres sur les T là où il y en a besoin, mais je pense que nous serons tous heureux d'avoir un peu de tranquillité après ces deux dernières années. Je ne peux pas exprimer toute la gratitude du Ministère pour votre support et vos interventions durant toute cette période. Il y aura plus de bavardages pendant la réunion de cet après-midi à trois heures, après quoi vous pourrez tous allez au bar et apprécier quelques bières avant que l'alcool ne coule dans vos pays d'origine. Passez une bonne journée. »

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