Mariée de force à un riche imam

Chapitre 12

Apres un long temps à avoir discuter avec eux, je decide de rentrer.
Dès que j'arrive, je vois une fille sortir de la maison, elle porte une robe montrant le trait de poitrine et des talons avec un sac à main. Elle me regarde de haut en bas avant de s'en aller, je rentre à la maison et monte dans ma chambre sans meme le saluer. Je me change et reste dans ma chambre pour eviter tout contact visuel avec lui, mais il vient.
Je reste plongé dans ma lecture sans meme me soucier de lui.

- Ma mini-moi on doit parler.

- Ta mini-quoi ?

- T'as bien entendu, bon pourquoi t'as pas dit que t'es ma femme ?

- Je trouve que je peux facilement te tromper avec lui.

- Donc t'es une trompeuse ?

- Un peu ça.

- On s'est dit qu'on divorce pas mais toi tu viens me dire que tu veux me tromper. T'es vraiment crasseuse comme fille, à tromper ton mari, t'es juste une de ces putes enfaite.

- Amir j'voulais pas...

Il s'en va en claquant la porte, je voulais une embrouille mais pas dans ce genre. Je ne savais pas que ça allait lui rendre triste, je ne l'ai jamais vu avec un air déçevant. 

Les jours passent et c'est la meme chose, il ne me parle pas et m'ignore, meme les contacts visuels il les evite alors que d'habitude il me regarde plus de vingt secondes. Et la femme de ménage est là, elle s'appelle Fatouma et c'est une camerounaise congolaise arabe dans la quarantaine. Je m'entend plutot bien avec elle, on discute, on fait les courses ensemble, on est comme de bonnes vieilles amies. Aujourd'hui c'est moi qui prépare le repas, mais cette fois sans téléphone. Elle me l'interdis par peur de faire bruler la viande jusqu'à ce qu'elle devienne noire, pour elle si je cuisine et que je m'occupe avec mon téléphone un certain temps et que ça brule, c'est à cause du téléphone. Donc on en arrive à trois semaine de plus, donc un mois de mariage, et deux semaines qu'il ne m'a pas parlé apres la discution de l'autre fois. Il est vraiment durable dans une dispute. 

- Rajoute encore du sel, faut bien saler.

- Bah j'en rajoute là. 

- Tu rajoutes petite goutte comme si on te nourissait beaucoup trop hayi, rajoutes.

- OK. Mais si on s'etouffe en plein repas, c'est toi la cause.

- Il n'y a pas mes empreintes dessus.

On discute jusqu'à ce que rentre Amir du travail, il salut uniquement Fatouma et monte à l'etage. Il va bouder jusqu'à quand ce mec ? Je laisse reposer la sauce et monte à l'etage charger mon téléphone, je vois plusieurs méssages de Rayssa :"Meuf il faut que tu viennes j'ai un truc à te dire." "REPOOOND" "VIENT DEMAIN CHEZ MOI L'APREM !". 

J'ignore les messages et repars à la cuisine. Apres le repas je vais dans ma chambre et appelle Rayssa.

- Rayssa dépeche toi de me dire ce que tu veux dire.

- Bah vient demain ou aujourd’hui, j’suis chez moi là.

- Mais dit en appel t’es entrain de te faire tuer ou quoi ?

- Oooh c’est bon jte dis, Samir veut sortir avec toi.

- Quoi !?

Pourquoi j’ai crié, j’ouvre mon dressing et prend la premiere chose qui me vient en tete, une robe à manche longue.

- Mais ça va pas de crier, j’ai mit la volume à fond dans mes ecouteurs sal folle.

- J’arrive dans dix minutes.

- Oh tu voulais pas que je te dise maintenant ?

- Ferme la putain.

J’etein mon tel et m’habille rapidement puis m’en vais en descendant les escaliers comme si un chien me courrait derriere. J’arrive chez Rayssa, je frappe à sa porte comme une personne sortant de l’asile. Elle ouvre apres 10 minutes.
On va dans le salon, je commence à la poser mille et une question.

- Wowowow j’suis pas une ia à repondre à toutes tes questions hein.

- Accouche alors.

- Alors hier, j’etais parti avec Samir à Burger King et pendant qu’on mangeait il me parlait de toi. Genre il te trouvait super belle, il voulait plus que de l’amitié entre vous quoi. Mais t’inquiete je l’ai pas dit que t’es mariée.

- Mais pourquoi tu l’as pas dit ?

- Bah tu veux que personne le sache sauf moi. Bref, Samir aimerait t’inviter au restaurant un soir. Et il va te déclarer sa flamme au restaurant.

- Rayssa j’vais te casser ! Fallait le dire que je suis mariée.

- Oh bah ça va hein, ce Amir te parle mal, c’est un chien lui. Pfff.

- C’est un quoi !!

Elle sursaute.

- Tu t’enerves juste pour ça, ce mec il te mérite meme pas et toi tu l’aimes.

- Et alors, j’ai le droit d’aimer qui je veux. Parle encore mal de lui et tu verras quelle sheytana est dans mon corps. Tchppp.

Je m’en vais en claquant la porte, elle m’a vraiment énérvé celle-là, j’ai meme plus envie de la parler et encore moin trainer avec elle. Maintenant c’est devenu mon EX meilleure amie, j’suis vraiment serieuse quand je dis que je peux dégommer une personne car elle a parlé mal de Amir. Je me balade dans une rue pour calmer ma colere, j’ai juste envie de casser des vitres. Je vois la fille qui etait sorti de chez Amir sortir d’un grand batiment, elle m’a vue l’observer, je continu à la regarder comme si de rien n’etait. Mais elle vient me voir.

- T’as un probleme des yeux ou quoi ?

- Depuis quand tu vas chez moi toi ?

- Ah donc c’est toi la fameuse Somaya, j’suis une collegue de Amir.

- D’où tu connais mon nom ?

- Sur le Facebook du pere de Amir.

- Et en quoi ça te concerne ma vie avec lui ?

- Maintenant que je sais que tu es mariée à Amir, je vais te dire deux choses. Ne t’avise meme pas de le parler et encore moi le toucher, Amir c’est mon futur mari que tu le veuilles ou non. Je le connais depuis le lycée et je le connais mieux que toi alors que toi tu debarques dans sa vie un mois avant pensant que tout se passera bien entre vous. Il ne va jamais t’aimer.

Elle s’en va avec une magnifique cambrure, si elle pense vraiment que ses mots peuvent me blesser elle peut rêver cette fille. Je rentre à la maison sans meme capter la presence d’Amir.