Mariée de force à un riche imam

Chapitre 27. Nouveau depart

Et quatre jours de plus sont passés, on prend des nouvelles de nos familles et surtout de son père. Il est encore à l'hôpital. Et on passe les journées à sortir, j'ai même fait connaissance avec la fille du restaurant. Elle s'appelle Elena, elle est italienne et algérienne, elle a 21 ans.
Aujourd'hui je reste à l'hôtel, à force de sortir pour aller partout je suis fatigué. Plongé dans cette lecture impossible à s'en détourner, assise sur le bord de la piscine, je me croirais célébre. Amir sort de la salle de bain et me rejoint, je ferme rapidement mon livre. Il n'y a que des passages épicé.

- Qu'est ce que tu lis ?

- Rien c'est pas tes affaires.

- Je peux ?

- Non.

- J'vais pas me moquer de ce que tu aimes lire, montre.

- Nan.

Je me lève et pars dans la chambre en courant mais il arrive à me rattraper, il me porte et me pose sur le lit puis arrache le livre de mes mains. Il tourne les pages jusqu'à tomber sur une pas très sympa, il a un sourire.

- Il posa ses lèvres sur les miennes, je sentis une chaleur si ardente et des gémissement sortirent de moi. Il ne s'arrêtait pas là. C'est ça que tu lis ?

Il continue à tourner les pages.

- Donne moi mon livre.

- C'est pour ça que tu aimes tant lover alors, je pensais que tu étais Sainte en plus.

- Amir rend moi mon livre.

Je me lève et essaie de prendre le livre, il ne fait que de lever son bras et se mettre à la pointe des pieds. Pourquoi je suis petite à ce point !? Il me donne enfin. Je repars dans le jardin et me remet dans ma lecture, mon téléphone sonne depuis la chambre. Je vais le prendre, c'est Elena.

- Salut Elena.

- Salut, ça va ?

- Oe super, mon mari m'énerve mais ça va bien. Et toi ?

- Ahah j'vais bien. Ça te dirait qu'on parte dans un restaurant cet après-midi ? J'ai vu un restaurant luxueux et très sympa sur Instagram, on devrait y aller pour voir comment sont leurs plats.

- Je vais demander à mon patron si je peux sortir sans lui, il a peur qu'un mec s'approche de moi si je ne suis pas avec lui.

- T'inquiète, tout ira bien. Et puis, je suis forte en Karaté donc je briserais les os de chaque mecs qui s'approchera de nous.
Je ris.
- A tout à l’heure Elena.
Je coupe l'appel et part poser mon téléphone.

A l'heure de l'après-midi comme prévu, je vais au restaurant avec Elena. Il est 13h30, Amir est occupé dans le jardin à être au téléphone. Je prend mon sac à main et pars à l'accueil de l'hôtel la rejoindre. On prend un taxi, c'est le même monsieur de l'autre jour. Il ne fait que de me regarder et me sourire comme un pervers, mais je ne le calcule pas. On arrive au restaurant quelques minutes après, je donne l’argent au chauffeur puis on y va. J’ai ramené une des cartes bancaire de Amir.

Quelques temps après, un serveur vient nous donner notre repas puis repars en cuisine. On discute.

- Sinon, entre toi et Amir.

- Quoi ?

- Vous avez un enfant ?

- Pas encore, on y réfléchit.

- Je vous conseille vraiment d’en avoir, c’est tellement beau d’avoir un mini-vous.

- Oe...

- Ça va ?

Ma tête tourne, je sens soudainement de la fatigue.

- Oui, je suis juste...

Je tombe par terre et trou noir.

PDV DE AMIR.
Somaya est sorti avec la fille de l’autre fois, cette fille m'a complètement remplacé depuis qu’elles se parlent. Je suis à la plage avec Matheo son mari et ses enfants. J’aimerais tellement avoir un enfant pour avoir cet amour et avoir un mini-moi. Il reçoit un appel.

- On doit partir à l’hôpital, ta femme a fait un malaise.

- Quoi !?

On va rapidement dans sa voiture, on arrive à l’hôpital. On va directement à la chambre où elles se trouvent. Je la vois sur ce lit, une prise de sang à son bras, un masque à oxygène. Le docteur vient nous voir. Ce moment me rappelle Bilal.

- Mr.Bensharif ?

- Oui.

- Je dois vous parler à propos de votre femme et du bébé.

- Et du quoi ?

Elena et Matheo me regardent avec étonnement. Ils quittent la pièce, juste BEBE ? Depuis quand elle est enceinte celle-là ? On l’à fait qu’une fois. Je suis entrain de faire un rêve sûrement, bébé ?
Un côté je suis content et d’un autre je ne le suis pas, elle n’est pas prête à en avoir.

Le médecin m’explique, donc pour faire plus court elle n’a pas manger beaucoup hier soir et ce matin, elle a dormi tard. Ce qui a provoqué des douleurs au bébé, j’essaie de l’accepter que je vais être père dans 9 mois mais mon cerveau ne veut pas cohabiter. Elle va donc rester cette nuit à l’hôpital. Il s’en va, je vais m’asseoir à côté d’elle. Je pose ma main sur son ventre, il devient circulaire à ce que je remarque. Elle se réveille quelques minutes après. La première chose qu’elle fait c’est de retirer son masque et de tchiper. C’est beau comme réveil.

- On fait quoi ici ? T’as fait quoi encore pour que je finisse comme ça ?

- Ah toi aussi tu ne le sais pas ?

- De quoi ?

- Bah que t’es enceinte.

- Quoi !!?

Elle me donne une baffe, elle panique et je rigole. Une situation, deux émotions différentes.

- Pourquoi tu rigoles !

- Mais calme toi, tu dois pas t’énerver pendant la grossesse.

- Oh mais biensur que je ne vais pas m’énerver, tu m’as mise enceinte et tu veux que je me calme !? Tu verras quand on repartira au Maroc, tu vas souffrir.

- Tu peux même plus courir et tu veux que je souffre.

- Ooh j’vais te..

Je l’embrasse et la regarde dans les yeux, il n’y a que mes lèvres qui peuvent la calmer alors. Elle sourit. Le médecin arrive, elle me tchip.

- Elle s’est réveillé, c’est super. Je peux donc vous poser des questions.

- Du genre ? Je demande.

- Ça fait combien de temps la grossesse, c’était quand le dernier rapport...

On se regarde, elle me tchip.

- Tout ça c’est à cause de toi, tu ne t’es pas retenue. Tu verras quand on repartira au Maroc, tu verras. Tchppp.

- Docteur elle est juste folle, posez les questions.

Il nous pose les questions, Somaya ne parle même pas. Elle reste là à regarder autre part, les bras croisés. Le médecin sort après avoir posé les questions, je pose ma main sur la sienne mais elle retire. Madame est fâchée, toujours mignonne même dans cet état.