Chapitre 17.

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- Vous payez par carte ou espece ?

- Par carte.

J’insere la magnifique carte en OR dans le terminal de paiement.
Je suis dans un magasin de robes légifiés depuis déjas vingt minutes, de longues minutes pour prendre au final cinq robes et cinq khimar. Je me suis branché sur le khimar comme voile sans meme les avoir essayé. Pour me rapprocher de la religion, je préfere commencer par l’obligation du voile. Et le khimar est le voile que j’aimerais bien porter.
Je pars dans un autre magasin, cette fois de produit pour cheveux. J’achete un bonnet en satin, des peignes, un shampoing et d’autres produits. Je rentre à la maison vers 15h30. Fatouma me regarde avec étonnement en me voyant pour la premiere fois avec un voile.

- C’est nouveau ?

- Oui, éternellement.

- Donc ya plus mini robe ?

- Ça c’est que à la maison.

- Madame va faire sexy pour son mari dhe.

- Aarh c’est dégueulasse.

Je monte dans ma chambre et pose le tout sur le lit. Je pars essayer les robes et les voiles, elle me vont tellement bien. J’ai soudainement un appel video de Amir, je retire vite le voile et répond à son appel.

- Salut Amir.

- Bonjour ma femme, qu’est ce que tu fais ?

- Je viens de sortir des magasins.

- Tu as acheté quoi ?

- Ça te regarde pas.

- J’ai pas le droit de savoir ce que ma femme achete ?

- Nan.

Il a un probleme à se mordre la lèvre quand il me regarde lui. On discute un moment puis je reste dans ma chambre à me reposer un peu avant d’aller prier.

Mais au bout de dix minutes de sommeil, une sonnerie interminable me casse les oreilles. C’est Rayssa, elle me veut quoi celle-là ? Je repond pas, mais elle m’appelle plusieurs fois. Je finis par répondre.

- Tu veux quoi toi, je t’ai dit qu’on se parle plus !

- Somaya j’dois te...

- Nan ! Laisse moi tranquille maintenant. J’veux plus aucune nouvelles de toi et je ne veux plus que tu m’appelles. Aurevoir.

Je lui racroche au nez et me rendors, aaarh encore un appel ! D’un numero inconnu cette fois, je reponds.

- Bonjour Somaya.

- Kayla ?

- Ah tu connais mon prenom maintenant.

- Comment t’as eu mon numero toi ?

- Calme toi princesa. Je veux juste te dire que ton ”mari” a couché avec moi cette nuit, si seulement tu savais comment il est fort. Il m’a meme dit qu’il ne t’aimait pas mais qu’il ne fesait que de la comédie. Il ne veut que moi dans sa vie tu comprends, toi il va te rejeter et t’oublier apres que son nom accordera mon prenom.

- Je te crois pas dans toutes tes paroles.

- Ah bon ? Tu devrais, attend que je t’envoie une photo de nous deux.

Elle coupe l’appel et m’envoie une photo, c’est bien Amir avec Kayla de dos dans la photo. Il l’a prend dans ses bras, et aucun montages n’y est. Des larmes coulent, sachant qu’il ne m’aime pas depuis le début et qu’il veut juste m’utiliser pour un moment avant de me jeter. Je sens une boule de larmes dans ma gorge, mes yeux s’innondes de larmes et mes mains tremblent. J’etein mon telephone et retire cette grosse boule de larmes de ma gorge.  Et dire que je le mentionne dans mes duaas, c’est plus la peine d’imaginer mon futur avec lui, on divorce la semaine prochaine quand il reviendra. Sans moi dans ses parages il sera beaucoup mieux. Ma tete commence à me faire mal, des cris en silence, les yeux rouges, mon coeur se serre de plus en plus,  et ma solitude devient mon compagnon.

La nuit, je me reveille avec un mal de gorge et un mal de tête. Je n’ai pas arrêté de penser à cette photo. Et dire qu’il n’a fait que de m’appeller toute la soirée. Je me lave le visage et reste un long moment sur mon bureau à essuyer mes larmes. Je lance ma bague vers la porte et jete son pull aussi dans un coin. Et pour mon téléphone, je l’ai bloqué de partout et j’ai retiré son numero, comme ça il saura que je n’ai plus à l’embêter avec mes messages. Maintenant je ne veux plus rien savoir de lui et je veux le laisser tranquille.

PDV DE AMIR.
Aaaaaaarh j’vais casser une porte ! Somaya vient de me bloqué de partout et elle ne répond à aucun de mes messages. Il ya quelque chose qui se passe et il faut que je le sache rapidement. Et je sais que c’est en rapport avec Kayla. Qu’est ce que cette sorciere a encore dit à ma femme ? Et ce Samir, j’espere qu’il ne va pas la violer car si il ose poser une main sur elle il va rejoindre les etoiles. Il faut que je parte au Maroc pour rêgler tout ça, je partirais samedi.
Je l’appelle, elle me repond pas, je l’appelle à nouveau, elle me repond.

- Qu’est ce que tu veux toi, laisse moi tranquille.

- Somaya qu’est ce que t’as ? Pourquoi tu me bloques de partout ?

- Fait pas le mari qui s’inquiete pour sa femme, je veux plus te parler. On divorce quand tu reviendras comme ça je te laisserais tranquille avec ta cherie Kayla.

- De quoi tu parles ?

- Tu couches avec elle et tu me demandes de quoi je parle ? Amir t’as plus à faire ta comédie de tu m’aimes. T’avais qu’à dire à tes parents que tu la veux depuis le début. Au lieu de ça, tu couches avec elle et tu me sors des mensonges et de l’hypocrisie.

- Somaya je l’ai jamais touché.

- Je veux plus que tu dises mon prenom, et encore moin que tu penses à moi. On divorce dès que tu reviens, aurevoir.

Elle coupe l’appel, je reste un long temps dans le balcon à réfléchir à comment rêgler ça avec cette sorciere. Je pars dormir.

Le lendemain, je la convoque dans mon bureau. Elle vient et comme d’habitude une robe serré et des talons, je baisse le regard. Elle s’asseoit en face.

-Vous avez 5 minutes pour m’expliquer votre probleme avec ma femme.

- Monsieur je n’ai rien à dire sur ça.

- A bon ? La dire que l’on couche ensemble, que nous allons nous marier, que je vais faire de vous ma femme, que je vais faire ma vie avec vous et il y’en a encore d’autres. Qu’est ce que vous avez à dire n’importe quoi ? Vous comprenez pas quoi quand je vous dis que je vous aime pas ? Vous croyez vraiment que j’ai le temps d’aimer une femme comme vous ? Ecoutez moi bien Kayla car c’est la derniere fois que je vous le dis, vous et vos paroles malsaines allez voir ailleurs, ne vous occupez pas de mes affaires et de ma vie privé. Et en ce qui parle de ma femme, je vous interdis de l’adresser la parole et encore moin de parler d’elle. Et pour ce Samir, il n’a pas interêt à la toucher et la regarder.

- Monsieur je...

- Vous etes viré.

- Quoi ?

- Vous m’avez bien entendu, vous etes viré Kayla. Faites moi le plaisir de ne plus m’adresser la parole. Vous partirez le meme jour que les autres.

- Monsieur s’il vous plait vous ne pouvez pas me virer.

- Si je viens juste de le faire.

Je prend tous ses dossiers et les déchire devant elle. Un sourir se forme sur mes lêvres, elle n’avait pas à m’enerver. J’ai un coeur quand meme, je n’ai pas déchiré les dossiers qui peuvent la donner un autre travail.

- Quittez la piece avant que je ne prenne votre CV aussi.

Elle s’en va avec des larmes aux yeux.

Mariée de force à un riche imamOù les histoires vivent. Découvrez maintenant