Mariée de force à un riche imam

Chapitre 19

- T'es encore plus belle comme ça. 

Donc le mec qui me trompe me prend dans ses bras et me complimente ? C'est beau d'être charo dhe. 

- Deux semaines sans te voir c'est de la torture, et ne pas te toucher c'est pire que ce mot. Et si tu penses toujours que je te trompe, jamais je ne te ferais ça. Ce que je t'avais dit en appel etaient sincère, je t'aime. Et pour cette photo, c'est un montage. Je ne l'ai jamais touché, meme quand on etait au lycée je ne la fréquentais pas. T'es la première fille que j'ai touché de toute ma vie. Ne te prend pas la tête à vouloir divorcer, aucune fiches de divorce ne viendra dans cette maison. Tu es ma femme ici et dans l'Au-delà, aucun hommes ne t'aura tant que je serais en vie et meme après ma mort tu seras toujours Somaya Bensharif. Que tu le veuilles ou non. Jamais tu porteras le nom ou meme l'enfant d'un autre, c'est clair ? 

-...

- J'entend pas.

- Oui. 

Il me donne un bol de céréale puis se fait à manger, je reste assise sur le bord du comptoir à réfléchir à comment on va divorcer parce que ce qu'il vient de me dire, j'ai l'impression que ce sont des mensonges aussi. Amir peut être un bon menteur souvent.

- Je te crois pas, dans tout ce que tu viens de dire je ne te crois dans aucun mots.

- Tu veux une preuve que ce ne sont pas des mensonges ?

Il se lave les mains puis se place en face de moi, ses mains posées sur le comptoir qui m'empêchent de m'en aller et son magnifique parfum qui entre dans mes narines.

- Ferme tes yeux.

- Pourquoi ?

- Ferme.

Je ferme mes yeux, il pose ses lèvres sur les miennes et m'embrasse avec une tonne d'envie. Je ressens des papillons dans le ventre, ses mains baladeuses viennent se placer à mes hanches. La douleur du bas du ventre reapparait, je retire vite ses mains. Il soupire.

- J'ai tellement envie de le tuer tu sais ?

- De qui tu veux parler ?

- Somaya je sais que Samir t'a fait ce mot que je n'aime pas dire, tu peux pas rester comme ça à rien faire et le laisser t'harceler de message. 

- Pourquoi t'as lu mes messages ? 

- Je me devais de les regarder, tu dormais avec des larmes toutes la nuit et tu etais faible. 

- Amir je veux pas que tu le saches, et personne. Ce sont mes affaires et mes problèmes. Si tu t'en occupes aussi, la famille saura et dira que tu me laisses me faire toucher par des hommes. 

- Alors on a qu'à le dire à personne. On s'en occupe et on l'oublie vite ce problème. 

-...

Il me prend dans ses bras. Il n'y a qu'avec lui que je me sens protégé et à l'aise. On mange ensemble, une chose pas très rare, mais qu'on discute en mangeant oui c'est rare. Son sourir m'a beaucoup manqué, tout comme ses yeux, ses mains, ses lèvres, bref sa présence. Apres le repas je débarasse la table et fait le ménage puis je reste dans ma chambre à regarder mon téléphone. Je vois son pull traîner dans un coin de la salle de bain, je vais le laisser à la buanderie. Mon téléphone sonne, c'est Kitea le magasin de meuble où j'ai acheté le canapé. 

- Allô.

- Oui bonjour, desolé de vous déranger mais c'est toujours disponible pour que l'on vous livre le canapé aujourd'hui ?

- Biensûre, à quelle heure ?

- A 11h c'est bon pour nous.

- Ok, aurevoir. 

- Aurevoir. 

Je coupe l'appel et pars dans le salon regarder Totally Spice, Amir descend les escaliers, vêtu de sa tenue habituelle pour partir au travail, pourtant il travaille pas le dimanche. Meme apres son voyage il prend pas de repos. Je le regarde s'en aller, il revient et m'offre un baiser sur le front puis s'en va. Je souris. 

Il est 11h, ils ont dejas livré le canapé. J'ai biensûre payé avec son propre argent. Il ya enfin un sens dans cette piece. Je range les livres par ordre alphabétique et met mon tapis de priere juste à coté du sien. Je vais dans sa chambre prendre un de ses kamis pour le repasser, il vient à 11H50 comme d'habitude. Je pose son kamis sur le lit avec un parfum puis je vais faire à manger, je compte dormir tout l'aprem. Je l'entend rentrer. Il vient me voir et m'embrasse, il est trop tactile hein. 

- Tu travailles pas le dimanche d'habitude. 

- Oui mais j'avais quelque chose de prévu avec mon pere. Et ma mere veut qu'on vienne dîner ce soir avec eux. 

- Ok. 

Il monte à l'etage. Je termine de faire à manger puis je vais dans ma chambre me changer, j'ai trop chaud dans cette robe. Les morsures commencent à partir, j'suis quand meme moche avec ce corps. Les filles au corps parfait ont tellement de chance, j'ai une morphologie en X avec une poitrine moyennement petite et des fesses parfaitement grosses au naturel, toutes les filles de ma famille ont ces fesses sauf Salimata qui est plate. Je me demande vraiment si elle ne serait pas adopté car elle ressemble à personne et elle est différente de tout le monde. Je met un pull et un jean large.