Chapitre 26.

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Après ça, il va ranger nos vêtements dans le dressing pendant que je me peigne les cheveux. De beaux 4c incroyable. Amir vient avec la boite Dior d'hier soir, il a un sourire aux lêvres et un air timide. Il le laisse sur le lavabo et prend un collier, ce n'etait pas dans l'image de la commande pourtant. J'attache mes cheveux et lui prend dans mes bras.

- Merci.

- Pas la peine de me remercier, je veux juste te voir heureuse.

Je l'embrasse, il me met ce collier en or. De l'or véritable et du vrai Christian Dior. Une parure qui me va à merveille, on passe la soirée à lover.

Le jour suivant, je me réveille dans ses bras. Il est 4h du matin, je me réveille à l'heure pile de la prière. Il est torse nu, ses bras autour de mes hanches et sa petite barbe qui me donne envie de lui manger. J'essaie de me lever mais il me colle à lui à chaque fois, il sourit. Je joue avec ses joues et son nez. Pour me débloquer de lui, je lui envoie mon bel haleine du matin. Il me balance sur le lit et rigole. Comme quoi qui se ressemblent, s'assemblent. Je lui frappe avec un oreiller, ça part en bagarre d'oreiller. (Minimum de l'amour comme ça au matin) Il finit à califourchon au-dessus de moi. Il me fait des chatouilles, j'essaie de retirer ses mains mais il continue. Je lui prend par le cou et lui fais une technique de lutte. Je lui plaque sur le lit et cours vers la salle de bain, je me douche et fais mes ablutions. Je sors une vingtaine de minutes après, il rentre à son tour. Je reste dans le jardin à mettre les tapis de prière. Le vent donne un effet magnifique avec les vagues de la mer et les nuages qui laissent apparaître la lune en croissant. Un décembre magnifique avec un homme incroyable, je devrais remercier Dieu de m'avoir offert une nouvelle vie encore plus belle que celle d'avant. Je l'entend venir, je me met sur mon tapis de prière.

Vers 8h on va dans le restaurant de l'hotêl, il y a des touristes américains et européens et d'autres gens asiatiques, bref des gens du coin du monde. Je croise le regard d'une fille qui semble avoir mon âge, elle porte une robe marron et des talons noirs, elle est de teinte métisse et a des cheveux bouclés. Elle est accompagné d'un homme d'une grande taille et de deux enfants. Je les regarde discuter ensemble, ils vivent bien eux quatre. Une belle famille quand tu vois comment est cette ambiance et cet amour entre eux.

- Cherie ?

Je le regarde rapidement, avec un sourir aux lèvres.

- Excuse-moi je... Je regardais la mer.

- Pas la peine de me mentir j'ai vu que tu regardais cette famille, c'est vrai qu'ils sont mignons.

- Oe...

On discute en mangeant le petit-déjeuner. Après ça on décide de partir à la plage se balader un peu. On va d'abord dans notre chambre d'hotêl pour que je puisse mettre mon burkini.

La journée a été rempli de rire, de joie, d'affection que j'ai même pensé que le temps s'arrêtait. On est dans la terrasse de notre chambre à parler de tout et n'importe quoi. Mais cette fameuse question qui me fait réfléchir sort de sa bouche.

- On devrait en faire un non ?

- De quoi tu parles ?

- Un enfant.

- T'en veux maintenant ?

- Oe mais si t'es pas prête je vais pas te forcer.

- Bah je ne sais pas, on est pas trop jeune ? C'est vrai que l'on est marié de force et que nos parents veulent un petit-fils ou une petite-fille mais imagine si on est des mauvais parents. Ou que je sois une mauvaise mère. Ou que...

Il met sa main sur la mienne.

- Dit pas ça, tu serais une excellente mère. Et si t'es pas prête, on ne le fait pas. C'est ton choix et je l'accepte.

- T'es sûre ?

- Oui, c'est ton choix et ton corps. Te force pas pour me rendre heureux moi et pas toi. Et si un jour on en a, on sera de très bons parents et je t'en fais la promesse.

Je souris, je ne suis vraiment pas prête à devenir mère. Un enfant signifie beaucoup de responsabilité. Mais je ne veux aussi pas le voir sans enfants toute sa vie, et si je ne suis toujours pas prête à mes trente ans c'est la ménopause qui sera prête à faire son entrée. Je l'aime beaucoup et je ne voudrais pas qu'il soit triste à cause de mon choix, je devrais le mentir un jour pour lui dire que je suis prête à en avoir, juste pour qu'il soit heureux. On passe le reste de la fin de journée à papoter.

Mariée de force à un riche imamOù les histoires vivent. Découvrez maintenant