Chapitre 5.

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Une semaine est passée et c'est la meme routine : manger, alcool, voir les mecs de quartier, partir chez Samir pendant qu'il fait des fêtes, fumer...etc.                                                                           
Je suis chez Rayssa à la raconter ce qui vient de m'arriver.

- Moi à ta place j'aurais baffer ce mec si il aurait dit que je deviendrais sa servante.

- Toi de toute façon t'es vraiment folle, tu sais tres bien que je suis hypersensible et que je deteste frapper ou meme qu'on me frappe.

- Oe mais il s'agirait de doser, t'aurais dût lui donner un coup de catch.

- Pour qu'apres il me denonce à la police, non merci.

- J'vais t'apprendre à te battre tu verras, tu seras une machine de guerre ma cherie.

- Non merci, je tiens à rester dans mon coté féminin. Et je sais donner des coups de poings donc c'est bon.

Je reçois un message de ma Salimata sur Instagram : "Soma' rentre ya des problèmes à la maison"
Je lui dis que j'arrive dans quelques minutes.

- Rayssa, j'suis désolé j'dois y aller, ya des problèmes chez moi.

- C'est rien, je te ramène ?

- Non c'est bon, c'est juste vingt minutes d'ici ma maison.

- Ok alors à demain.

- A demain.

Je prend mon sac à main et m'en vais prendre le bus. J'arrive à la maison trente minutes apres, dès que j'ouvre la porte je vois mes parents installés sur le canapé avec mon papi et ma tantine.
Je les salue timidement et compte monter dans ma chambre mais maman m'appelle.

- Hé quand tu as fini changer, vient nous voir.

- Na'am. (Oui)

Je pars dans ma chambre, je vois mon dressing ouvert, pourtant je l'avais bien fermé ce matin. Au moment où j'allais prendre une jellaba je vois qu'il n'y a plus mes bières dans le coté du dressing.
Je met vite la robe et cherche partout dans la piece pour savoir où elles sont mais il n'y a rien, aucune bouteille.
Je commence à paniquer, mon coeur se serre et ma respiration augmente de plus en plus, mes mains tremblent et ma tête me donne mille et une pensées. Quelqu'un est rentré dans ma chambre et a pris, mais qui ?
Maman m'appelle en criant, je me calme rapidement et essaie de reprendre ma respiration. Je descend au salon et m'asseoie sur le canapé en face d'eux.
P : papi Atoumane, T : tantine Sarah, M : maman, Pa : papa, Mo : moi.

P : Kemala, ramene le sachet.

Kemala vient avec un sachet de course qu'elle pose sur la table basse avant de rester devant nous en baissant le regard.

T : Tu peux t'en aller.

K : Bien madame.

Kemala s'en va au jardin, tantine Sarah sort des bouteilles de bieres en le comptant, MES bouteilles. Je commence à trembler, ils me regardent tous serieusement et moi qui retiens mes larmes.

M : Somaya c'est toi qui parle aujourd'hui, c'est pas nous. Parle !

Mo : Maman pardon.

Pa : Donc quand ta mere t'avait corrigé l'autre jour ça ne t'a rien fait ? Et aujourd'hui on voit 10 bouteilles d'alcool dans ta chambre. SOMAYA !

Mo : Papa j'te jure j'vais plus refaire ça, pardon.

M : Et c'est ça que tu deviens, une haram ?

Maman a des larmes aux yeux qu'elle laisse couler, papa essaie de la reconforter. 

M : Ma fille devient alcoolique, Seigneur qu'est ce que j'ai fait pour mériter ça bon Dieu.

Je deteste vraiment voir ma mere pleurer pour tel choses, elle n'a jamais pleurer pour ce type de chose, c'est la premiere fois que ça arrive dans notre famille d'apprendre qu'un proche boit.

Pa : Tu as sali notre nom Somaya, tu l'as sali, tu n'as pas honte ? A partir d'aujourd'hui tu n'es plus ma fille tchppp.

T : Tu fais pleurer ta mere comme ça jusqu'à, tu n'as pas whonte ? Et depuis quand tu bois ça meme ? REPOND !

Mo : Depuis la semaine derniere tata.

Papi commence à m'engueuler, la discution dure plus d'une trentaine de minutes.

[50 MIN PLUS TARD]

Je suis dans ma chambre à pleurer sous ma couette, donc je vous le dis :

Conclusion : Maman et papa ne me considèrent plus comme leur enfant, je suis la honte de la famille, je suis désormais une inconnue dans la famille et je n'ai plus le droit de sortir de cette maison. Tantine Sarah me déteste et papi Atoumane a dit à tout le village et à la famille du Congo et du Maroc que je bois, et maintenant on accuse mes parents d'être la cause de ça et les gens pensent que Salimata va finir comme moi.

Je vais dans ma salle de bain me laver le visage, je me regarde de le miroir, mes yeux sont remplis de ride et mes cheveux sont comme si je me suis réveillé avec un afro éclaté. Je finis par terre en me blotissant sur moi-meme en pleurant. Voila le malheur de ma vie, je suis enfermé dans cette maison jusqu'au mariage et je vais me mariée à un beau gosse qui s'en fiche completement de moi et qui ne m'aime pas et pour finir le tout, j'aurais des enfants avec lui car comme tous les mariages forcés, le couple doit avoir un enfant. Mes larmes sortent tellement beaucoup que je cris en silence.                                                          Je me calme dix minutes apres, je me leve et me lave le visage puis je vais dans ma chambre dormir un peu.

PDV DE AMIR.

Comment vous dire que le mariage est dans trois semaines, j'ai déjas ma tenue de mariage et je ne veux toujours pas d'elle. Ma vie de célibataire m'enerve mais je ne veux pas d'elle comme femme, elle n'est effectivement pas mon genre de femme. J'ai hâte que ces deux mois viennent pour devoir la supporter et pour qu'apres on divorce, elle et moi c'est impossible de s'aimer.         
Bref, je suis à la caféteria dans le coin de l'agence à discuter avec mon nouveau collegue Soufiane.

- Ma vie est beaucoup trop banal, je travaille H24, je suis célibataire et je suis un riche malheureux car je n’ai pas quelqu’un avec qui discuter et regarder des films apres le travail.

- Tu devrais te marier, cherche toi vite une femme. Tu verras que ta vie changera dès que tu seras marié.

- Alors aide moi à en trouver une.

- Ma soeur, Somaya, elle a 19 ans et elle est tres gentille. Apres je connais une cousine qui est en Algerie mais...

Je lui coupe la parole.

- Attend Somaya ?

- Somaya Sultan, tu l’as connais ?

- On peut dire que oe.

- Dommage, ma mere m’a dit qu’elle sera mariée de force à un homme arabe imam et tres beau. Mais si tu l’as veux je peux toujours aller la dire qu’un homme d’affaire musclé et tres beau voudrait la marier.

- Bah enfaite...

Mariée de force à un riche imamOù les histoires vivent. Découvrez maintenant