Chapitre 22

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Il monte à l'etage, je repars dans la bibliotheque. Quelques minutes plus tard, je vais dans la cuisine. Amir prépare des nouilles japonaises, je m'installe à une chaise du comptoir et le regarde avec un sourire.

- Je ne pensais pas que tu savais cuisiner japonais.

- Il y'a des choses que tu ignores à propos de moi.

- Comme quoi ?

Il me fixe en se mordant les lèvres.

- Aaarh t'es dégueulasse.

- Ce n'est qu'une envie.

- On ne fera jamais ça, tu peux toujours rêver.

- Jamais hein...

Il termine de faire le repas, je vais faire le canapé. Netflix pour ce soir. Il pose les bols de nouilles sur la table basse et part prendre les boissons, je choisis le film, un Marvel.
Après le film, je nettoie les bols et monte dans notre chambre. Je prend mon peignoir et je pars me doucher. Il fait irruption dans la pièce au moment où je retire ma robe. Je me dépêche de mettre mon peignoir, il est en peignoir depuis tout ce temps. On reste en face à se regarder, il fixe la douche avec un sourir séducteur.

- Nan.

- Tu es vraiment compliqué comme femme, toi.

Amir me serre dans ses bras et enlève mon peignoir. On se retrouve enfin sous la douche en quelques secondes. J'ai vraiment apprécié cette douche avec lui, je ne sais pas pourquoi mais j'ai aimé. Après la douche, nous restons dans la salle de bain à mettre des masques pour le visage. Je suis assise sur le bord du lavabo à le parler, il ne cesse de me regarder avec admiration.

- Tu m'écoutes ?

- Continue.

- Et après, je...

Il effleure mes lèvres et me donne un baiser. Je l'embrasse, un baiser qui dure une dizaine de minutes. Il met ses mains sur le bas de mes fesses et me porte, je sens une tonne de chaleur et d'excitations, je gémis. Excitations ? Je dégage rapidement mes lèvres des siennes. Il m'embrasse sur le bas du cou, à proximité de la poitrine. Amir s'asseoie sur le lit et continue à m'embrasser, je laisse mon émerveillement se répandre en moi. Je vous laisse imaginer la nuit...

Le lendemain, je me lève avec un sourire. Je le remarque sortir de la douche, je fais semblant de dormir. Il quitte la pièce quelques minutes plus tard. Je vais me rendre à la salle de bain pour prendre une douche. En m'habillant, je remarque trois suçons sur mon cou. Je ne les calcule pas trop et je me dirige vers la cuisine pour préparer le petit-déjeuner. Son parfum pénètre dans mes narines. Il me serre dans ses bras.

- Laisse moi j'suis fatigué.

- A bon ?

Il me fait des chatouilles sur le ventre. J'essaie de m'en débarrasser, mais il persiste. Il me laisse après plusieurs secondes de chatouilles. J'ai failli me pisser dessus. Je termine de faire le petit-déjeuner, puis je vais manger dans le jardin et regarder mon téléphone. Je suis agacé par cette Kayla. Elle m'envoie des messages presque chaque jour, et elle m'en envoie même la nuit. Je jette un coup d'œil à ses messages du matin. Elle n'a rien d'autre à faire dans sa vie que de me harceler de messages. Je crois qu'elle est jalouse.

- Prépare toi. Qu'est ce qu'elle veut encore dire celle-là ? J'ignore son message et pars laver mon assiette.

Plus tard dans la journée, je me prépare à me rendre chez mes parents. Je n'ai jamais été vu avec un voile. Donc, partir les voir dans ce genre de tenue, je les imagine déjà en train de me demander ce qui m'a poussé à les mettre. Je porte un khimar et une robe beige, ainsi que des Nike assortis. Amir est parti il y a peu de temps, et Liam est resté à la maison pour me ramener chez mes parents. Un véritable garde-corps, ce mec. Néanmoins, pour me rapprocher de ma religion, je n'ai plus vraiment envie d'être seule quelque part avec un homme différent de mes Mahrams et Amir. Je me rends à l'entrée de la maison et je le retrouve dans la voiture.

- Où est-ce que je te dépose?

- Chez mes parents.

- Ok.

On arrive chez mes parents une trentaine de minutes plus tard. Je reste devant la porte comme si j'étais paralysé. Je frappe à la porte. C'est Kemala qui m'ouvre. Elle me prend directement dans ses bras.

- Al hamdulillah, tu viens enfin nous voir. Ton mari te fait tant de cadeaux pour ne pas venir nous voir? Ma sha Allah, ce vêtement te va à merveille.

- J'essaie de changer un peu. Mais toi tu as changé dhe, c'est quoi cette coloration de malade, tu es magnifique.

- Merci. Vas y entre.

Nous nous installons sur le canapé pour discuter de tout et de rien. Salimata et maman descendent les escaliers. Salimata, eh bien, elle a minci comme une baguette de bain, comme ça. Si elle est comme ça, c'est qu'un de ses gars l'a larguée. Je serre maman dans mes bras.

- Ma sha Allah tu portes le voile maintenant. Tu es si belle comme ça.

- Merci maman. Il va bien papa ?

- Il va bien, il est parti chez le voisin tout à l'heure.

On discute un peu, puis je m'en vais dans la voiture. On arrive à la maison, je lui salue et il s'en va. Je vais à la maison et pars dans notre chambre, je peux enfin rester en casanière toute la journée. J'ai un ensemble de débardeur et de short noir. J'entends Amir rentrer, je vais le voir.

- Salam 'aleykoum Amir.

- 'Anleykoum salam.

Il m'embrasse, je sens une hodeur féminine sur lui. Son cou sent fort le parfum pour femme.

- Tu etais où ?

- Au travail, pourquoi ?

- Tu...Non rien enfaite.

Mariée de force à un riche imamOù les histoires vivent. Découvrez maintenant