Chapitre 46

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∼Aimée∼

La voiture se gare dans un chalet, loin de la ville, les arbres entourent la maison et le soleil commence à se coucher.

-"Où sommes-nous?" la suivais-je dehors

-"Une maison des parents de Noé" hausse-t-elle les épaules

-"Ah oui?"

Cette famille doit en avoir de l'argent pour avoir des maisons si belles, Aurora fouille dans un pot de fleur, en sortant un trousseau de clé, je la suis encore jusque l'entrée.

-"On a le droit d'être là?"

-"J'ai envoyé un message à Noé, tu viens?"

Je la suis à l'intérieur, ça me fait penser au chalet dans lequel nous allions avec mon père l'hiver, seulement les meubles sont couverts par des draps blancs qu'Aurora s'évertue de retirer.

La maison sent la poussière, pourtant je suis heureuse d'être ici avec ma brune, elle en profite pour mettre du bois dans la cheminée en l'allumant, je l'observe, mes fesses posées sur le canapé.

-"On n'a même pas de vêtements" dis-je

-"Pas besoin" me sourit-elle

Je retrouve ma femme, celle dont je suis tombée amoureuse et que je continuerai d'aimer, qu'importe ce dont est fait demain.

Ma veste se pose sur le canapé, Aurora hausse les sourcils en terminant d'allumer le feu avant de me rejoindre.

Ses fesses se posent sur mes cuisses, mais je la freine bien vite en constatant ses mains sales.

-"Crois pas que tu vas me toucher avec tes mains pleines de saleté hein" grimaçais-je

-"Je peux très bien te toucher avec autre chose" glisse-t-elle sa langue dans mon cou

-"Aurora" soufflais-je

-"Je dois t'avouer quelque chose..." murmure-t-elle

J'essaie de me concentrer sur ce qu'elle essaie de me dire mais ses dents me mordent la peau fine de mon cou et je me sens mourir d'envie d'elle en à peine 5 secondes.

-"Je n'avais jamais joui avant toi"

Je rigole doucement en la poussant, gardant ses mains chez elle, mon rire se fane en voyant qu'elle ne dit rien d'autre que la vérité.

-"Quoi?" rigolais-je

-"T'es la première avec qui je n'ai pas fait semblant"

-"C'est vrai?"

Elle acquiesce, son voile de timidité me fais sourire alors que je la repousse, la couchant contre le canapé, j'attrape ses deux mains et les posent au-dessus de sa tête.

Mes yeux arpentent la pièce tandis que je sens son corps bouger dans tous les sens sous moi.

-"Arrête de bouger" grognais-je

-"Qu'est-ce que tu fais?"

-"Je cherche un truc"

Et je souris en attrapant mon écharpe qui trainait à côté de nous, Aurora me fixe de ses yeux noirs de désir.

-"Aimée" sourit-elle

-"Tes mains n'iront pas sur mon corps comme ça" souriais-je en les attachant entre elles

Ses yeux fixent mon décolleté que laisse voir mon pull, mes mains froides glissent sur ses cotes tandis que mes lèvres se posent contre les siennes.

Je prends mon temps, redécouvrant chaque parcelle de sa peau, j'ai enfin confiance en qui je suis et tout ça, grâce à elle.

AndromèdeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant