Andromède

Chapitre 18

∼Aimée∼

Ses yeux fixent chacun de mes gestes lorsque la clé tourne dans la serrure de mon appartement.

Je n'arrive pas à décrire son comportement depuis tout à l'heure, elle semble loin de moi alors qu'elle est si proche.

-"Aurora?" me retournais-je après avoir passé la porte

Ses yeux se relèvent vers les miens, les rougeurs sur ses joues me confirme qu'elle était clairement, en train de me mâter.

-"Hum?"

Je pensais clairement prendre peur, je n'ai pas l'habitude d'être regardée aussi intensément qu'Aurora le fait, et la différence des autres, ce n'est pas seulement du désir que je lis dans ses yeux.

C'est bien plus, et ce constat, aussi inimaginable que possible, me réchauffe le cœur parce que c'est réciproque.

J'ai pris de la confiance depuis que je l'ai rencontré, et je compte bien lui montrer que je ne suis pas réellement la Aimée toute timide et renfermé.

-"Qu'est-ce qu'il y a?" demandais-je

-"Rien, tu..." elle se rapproche doucement

Habituellement, elle me dépasse de quelques centimètres, mais aujourd'hui, mes talons me rendent plus grande et j'aime, le fait de la voir lever les yeux pour me regarder.

-"Je...?"

-"T'es tellement élégante" souffle-t-elle

Sa main se glisse sur ma hanche alors qu'elle se rapproche provocante, mon dos se claque contre le mur et je sens ma confiance s'en aller au même rythme que les battements de mon cœur.

Mes lèvres s'entrouvrent lorsque, innocemment sa tête se cale dans mon cou. Mes mains attrapent directement ses hanches, alors que ses lèvres, elles, me font entrouvrir la bouche.

Son tee-shirt se chiffonnent entre mes mains serrées. J'ai comme l'impression que le monde va s'écrouler par la simple sensation de ses lèvres le long de mon cou.

J'espère qu'elle se rend compte à quel point mon corps vibre au contact du sien.

C'est inconnu ces sensations qui pourraient me faire faire n'importe quoi, simplement pour qu'elle ne s'arrête jamais.

Je ne mens pas, en disant que je n'ai jamais connu ça. J'ai connu les choses rapides, les flirts qui ne durent pas plus que deux jours.

Aurora me fait languir, et j'aime, qu'elle me laisse prendre le temps, qu'autre fois m'a été retiré.

-"Aurora" murmurais-je

Après un mini coup de langue dont je suis obligé de retenir un gémissement de sortir de ma bouche, elle relève la tête en s'écartant de moi, comme si rien ne c'était passé.

Replaçant son jean sur ses hanches, je me sens toute pantelante, contre ce mur.

Alors qu'un sourire persiste à quitter ses lèvres, je tente de reprendre mes esprits en me tournant pour partir dans le salon.

C'est que ce premier vrai contact m'a prouvé tout ce à quoi je douter.

À force de me courir après, je me suis pris les pieds dans une racine et je suis, tombée clairement à ses pieds.

Mais je ne lui dirai pas, elle continuera de tenter des proches, et quand je n'en pourrais vraiment plus de cette frustration qui as pris possession de mon ventre.

Je sauterai le pas.

Je lui donnerai ce qu'elle veut.

Et ce que je veux aussi.