39/ Liberté chérie partie 2

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Like a prayer - Madonna & Rob Simonsen 

Pdv multiple 

Un des élèves poussa la porte. Il était temps. Alexia couru devant pour faire office de première barrière, alors que les deux autres rebelles entouraient les lycéens. Pour les rebelles, pour la résistance, pour la liberté. Ils allaient se battre.

- Marie maintenant ! hurla- t-elle alors en commençant à mitrailler devant elle les militaires qui approchaient.

Un dôme d'énergie se forma alors autour d'eux. Il n'était pas suffisant pour arrêter réellement les balles, mais les protégeait un peu.

- Suivez là ! ordonnèrent les deux soldats à l'unisson.

Alexia vit alors des soldats tomber sur le sol. C'était des balles venues de plus haut. Elle remercia silencieusement les snipers et continua à courir.

Tout allait bien. Tout allait un peu trop bien même. Mais ce fut jusqu'à ce qu'ils ne rencontrent le vrai Sergent Fadel, accompagné de deux officiers. Et merde... pesta Alexia avant qu'une balle ne la percute. Elle fut obligée de reculer à cause du choc, mais grâce à sa tenue, elle continua d'avancer. La douleur lui faisait tourner la tête, mais ce n'était pas le moment de flancher. Le gilet pare balle faisait son travail. Elle essuya un filet de sang qui coulait de ses lèvres et se retourna vers son équipe. Il allait falloir changer de plan.

- Soldats ! On fait diversion séparez-vous. J'en veux un avec moi et l'autre qui conduit les lycéens.

Elle se jeta alors sur les officiers. La rage émanait de son corps. Elle ne laisserait pas un de ces lycéens finir dans un centre. Ce n'était pas ce que les rebelles lui avaient appris.

- Espèces d'enfoirés ! S'en prendre à des enfants ! s'écria-t-elle avant de voir un petit garçon de dix ans à peine, tenu par un militaire.

Il était en larmes. Ils avaient dû le récupérer dans une des maisons qui bordaient la rue.

Autour d'eux, les balles fusaient dans un vacarme assourdissant. On entendait des cris, de terreur, de combat, et la plupart de voix bien trop jeunes au goût d'Alexia. Elle tira sans réfléchir et le Sergent se prit une balle dans l'épaule. Il chancela et elle profita de cet instant pour récupérer le petit garçon.

Mais le Sergent Fadel éclata d'un rire grave et enclencha sa mitraillette. À cet instant, elle crut que c'était fini. Que tout était terminé. Mais, devant ses yeux écarquillés le sol se souleva. Un mur de pierre se dressa pour faire barrage aux militaires. Elle se demanda un instant qui et comment, avant de voir Sam, les mains crispées en direction du mur, soulevant la terre grâce à ce qui semblait être uniquement ses pensées. Une vague de soulagement l'envahi. Elle avait un instant de répit. Mais en voyant les militaires encore déterminés de l'autre côté, elle comprit que tous n'y survivraient pas. Elle fit alors courir le groupe jusqu'au camion. Ils n'étaient plus qu'à quelques mètres. Mais il n'y avait plus rien pour les protéger. Ils étaient tous à découvert.

- Courrez sans vous retourner ! Je vous couvre ! hurla-t-elle alors en passant derrière eux.

Elle entendit des cris, un corps tomber, madame Rivera leur ordonner de continuer. Si elle voulait éviter une pure et simple fusillade, il lui fallait une solution.

Alexia enleva alors son gilet pour le lancer à Marie avant de lui accrocher en quelques secondes. Elle était la seule avec un pouvoir de protection. Son seul plan reposait sur elle. Elle voulait lui permettre d'utiliser son pouvoir à plein régime, sans risque de se faire toucher mortellement.

Les Enfants du Soleil (tome 2)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant