Chapitre 26 : Les détails

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(25 novembre 2011, Storybrooke)

Quel que soit la scène à laquelle Mary Margaret aurait pu s'attendre en rentrant chez elle, ce n'était sûrement pas celle-là.

Emma était actuellement en train de...bricoler ou de s'attaquer, difficile à dire, au grille-pain avec un couteau, tandis qu'une musique rock assez forte résonnait dans l'appartement... Et Rose était assise en tailleur sur le sol du salon, découpant vicieusement des cartons avec une paire de ciseaux et une mine renfrognée comme si le carton l'avait personnellement insultée.

Après l'accident avec la chaise, Mary Margaret avait appris les tendances un peu « destructrices » de Rose pour évacuer sa colère. Fort heureusement, elle n'avait pas encore eu le temps de jeter ses cartons au tri sélectif ce matin, et elle comprenait mieux maintenant pourquoi Emma lui avait dit qu'elle en gardait souvent de côté quand elles habitaient à Boston. C'était apparemment un bon système pour que Rose se défoule sans rien détruire d'important.

Mais qu'Emma semble faire un peu la même chose, c'était étonnant.

L'enseignante se dirigea jusqu'à la chaîne stéréo et coupa la musique, attirant l'attention des deux filles.

« Le grille-pain est cassé ? » demanda-t-elle d'abord à la blonde, puisque son comportement était plus inhabituel que le découpage de cartons par Rose.

« Il ne l'était pas au départ... » admit Emma. « Maintenant, je pense qu'il l'est. Pour une fois, j'étais tenté par la technique préférée de Rose pour se défouler. Fallait que je tape sur quelque chose. »

« Je t'avais dit que ça faisait du bien. C'est thérapeutique. » commenta Rose depuis sa place assise contre le canapé, avant de reprendre son découpage énervé, marmonnant des choses comme « maléfique sorcière » et « pétasse de Cruella Devil ».

Mary Margaret fronça des sourcils en observant les deux sœurs. Pour qu'elles réagissent toutes les deux aussi mal, c'était qu'il avait dû se passer quelque chose de grave.

« Qu'est-ce qui se passe ? » demanda-t-elle prudemment en posant son sac de courses.

« Regina m'a viré pour pouvoir placer un de ses pantins au poste du shérif. » expliqua Emma se reconcentrant sur le grille-pain. L'enseignante songea brièvement qu'elle devrait vraiment garder du carton de côté comme exécutoire de la colère pour les deux filles...

« C'est à moi que revenait ce poste. » continua Emma avec un air acerbe.

« Cette salope se prend pour la reine du monde et a décidé que juste parce que personne ne l'aime, c'était une raison... Pour gâcher. La vie. Des autres !!! » renchérit Rose en déchirant à mains nues le reste du carton d'emballage aux derniers mots.

Mary Margaret ne répondit pas tout de suite, pesant prudemment ses prochaines paroles.

« C'est la première fois que t'en parles avec autant de passion. » fit-elle remarquer à Emma. Elle jeta un coup d'œil à Rose. « Et que je te vois aussi énervée contre Regina. Comment ça se fait ? »

Rose s'arrêta dans son carnage (les morceaux de carton restants étaient trop petits pour continuer de toute façon) et soupira profondément, laissant tomber sa tête entre ses mains. Elle était ridicule, à s'énerver comme un enfant de 6 ans...

« Regina est juste... Elle a juste dit ce qu'il ne fallait vraiment pas me dire en ce moment. » expliqua vaguement la brune avec un geste de la main.

Mary Margaret hocha lentement la tête, commençant à comprendre que cela devait être lié à Graham. L'ancien shérif et son accident était un sujet particulièrement sensible pour la jeune femme, depuis son arrivé à l'hôpital.

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Once Upon a Time : La Rose de StorybrookeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant