La malédiction d'Euphrosyne et Apollon [Romantasy]

Bonus 1 : La demande en fiançailles

Ode d'Apollon à Euphrosyne

Ô douce Euphrosyne, écoutons nos cœurs battre,

Car l'aube en nos âmes sculpte un doux théâtre.

De mille rayons d'or, je t'enlace, enchanté,

Dans l'entrain de mes vers, je désire t'implanter.

Ton rire cristallin, tel un chœur angélique,

Fait naître en nos cœurs cette flamme mystique.

Par mes lyres sacrées, je t'offrirai l'azur,

Et des montagnes d'or où l'aube éclate et perdure.

Par la voix de l'éther, que l'amour nous éclaire,

Ô ma douce lumière, acceptes-tu, ma chère ?

De nos dix doigts unis, forgerons-nous demain,

Gravons dans l'éternel l'écho de nos chemins.

À l'ombre des oliviers, par Semblant de retour,

Scellons notre union sous le ciel de l'amour.

Sous l'ombre des dieux, que s'épanouisse notre art,

Si les cieux sont minés, fleurissons de notre part.

Ensemble parcourons l'infini d'une lune,

Au fil des astres tendres, où nos cœurs s'importunent.

Ô douce Euphrosyne, ô muse de ma vie,

Permettrez-vous, ce jour, que je vous chante à l'infini ?

Pour vous, je broderai des rimes éternelles,

Dans mon âme fière d'être votre fidèle.

Ô radieuse Euphrosyne, fille des cieux dorés,

En ton être rayonne un éclat toujours admiré.

Ta beauté, ô déesse, aux nuits célestes prête,

Réveillant des astres un sourire en fête.

Les cordes de ma lyre, d'un chant si empressé,

Vibre l'hymne d'amour que mon cœur pur confesse.

Sur l'orbe radieux du jour, je voudrais t'offrir,

Des serments gravés dans l'or, à jamais en nos cœurs.

Ô toi lumière sacrée, où mes rêves s'ancrent,

Accueilles-tu mes bras, en ce monde enchanteur ?

Mon âme enivrée par la douce lueur,

Voit en toi avenir épris de chaleur.

Sous l'ombre maîtrisée, d'un soleil bienveillant,

Marcherons-nous ensemble, en cet éclat fervent ?

Sur l'autel divin, là où chatoient les astres,

Je te demande aujourd'hui, en présence des nôtres,

D'accepter cet anneau, témoignage certain,

De l'amour indéfectible, de nos destins unis.

Ô douce Euphrosyne, danserais-tu ce soir,

Main dans la main avec moi, sous cet éternelle gloire ?

Car les cieux, toutes pleines de stellaire harmonie,

Entonneront pour nous un hymne à l'infini.

Accepte, belle muse, l'amour de ton Apollon,

Et faisons ensemble de l'éther, notre pavillon.

Au firmament des cieux, ô divine Euphrosyne,

Déesse de la joie, où l'inspiration s'enracine,

Ton sourire éclatant, tel un astre radieux,

Illumine l'éther de son éclat céleste et pieux.

Sur ta chevelure d'or, où la lumière danse,

S'enlace le soleil en une douce aisance.

Te voilà, radieuse, en robe de lumière,

Et tu me fascine, toi qui est si solaire

Ton regard étoilé, tel un rêve enchanteur,

Sème des éclats de joie, une fervente lueur.

La douceur de tes traits, comme un doux matin,

Révèle l'harmonie du monde dont tu es l'entrain.

Euphrosyne, fille de la lumière céleste,

Que ta voix cristalline, ô douce et auguste reste

Répande son écho dans le cœur des vivants,

Portant de la joie aux âmes, en tout temps.

Tes lèvres souriantes, comme un tendre matin,

Chantent à l'oreille des cœurs un doux refrain.

Dans ta marche gracieuse, entre fleurs et parfums,

Tu inspires l'artiste, tel un souffle devin.

Les muses te célèbrent, guidées par ton cœur,

Car de toi émane leur plus douce ferveur.

Embrase de bonheur chaque âme épanouie.

Euphrosyne, éveille par ton sourire éclatant,

L'inspiration des cœurs et l'amour bienveillant.

À genoux je vous prie, noble et divine amie,

D'être pour l'éternel celle qui m'accomplit.

Signe de mon amour, voici l'anneau joli

Nous promettant multitude de symphonies.

Je t'aime, ton Apollon à genoux devant toi aujourd'hui.