Après une négociation acharnée, qui ressemblait davantage à une prise d'otages émotionnelle qu'à une discussion civilisée, Alvaro finit par céder et passa une bonne partie de la journée avec Laïa. Ce n'est qu'en début de soirée qu'il réussit enfin à s'échapper.
Alvaro: Tu te rends compte du nombre d'heures que j'ai perdues à négocier avec toi ? grogna-t-il en enfilant sa veste.
Laïque: Tu veux dire "du temps précieux passé en excellente compagnie" ? rectifia-t-elle en croisant les bras.
Alvaro:Non, je veux dire "des heures où j'aurais pu faire des choses importantes".
Elle lui envoya un regard faussement blessé.
Laïc: Aïe. Mon cœur saigne.
Il soupira, secoua la tête et ouvrit la porte.
Alvaro:Dors bien, Laïa. Et arrête de m'envoyer des messages à minuit.
Laïc:Je fais ce que je veux.
Il la pointa du doigt.
Alvaro:Je t'ignore à partir de maintenant.
Laïque: Menteur.
Il claqua la porte derrière lui, et elle éclata de rire.
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Une matinée bien chargée
Le lendemain, Laïa se rendit au bureau plus tôt que prévu, son agenda surchargé. Entre une réunion avec les actionnaires et un déjeuner d'affaires avec des investisseurs, elle n'avait pas une seconde à elle.
Assistante:Tu as trois rendez-vous consécutifs ce matin, puis le déjeuner au Ritz avec l'équipe marketing, lui rappela son assistante.
Laïa: Super. À quel moment suis-je censée respirer ?
Assistante: Entre deux gorgées de café.
Laïa; C'est noté.
Les réunions s'enchaînèrent à un rythme effréné. Entre des négociations tendues et des présentations interminables, elle sentait son cerveau surchauffer.
Puis, au détour d'un couloir, elle jeta un regard furtif vers le bureau d'Alvaro.
Idée dangereuse. Mais tentante.
Profitant d'un moment d'accalmie, elle se faufila discrètement jusqu'à son bureau, esquivant les regards curieux des employés.
Elle ouvrit la porte sans frapper et entra comme si de rien n'était.
Laïa: Toi.
Alvaro releva lentement la tête de ses documents et la fixa, impassible.
Alvaro: Moi.
Laïa: Je m'ennuie.
Il posa son stylo et soupira.
Alvaro: Tu veux que je te félicite ?
Elle s'installa face à lui et posa les coudes sur son bureau.
Laïa: T'as pas envie d'une pause ?
Alvaro: Non.
Elle plissa les yeux.
Laïa:Mensonge.
Il se massa les tempes.
Alvaro: Tu sais que certaines personnes travaillent, Laïa ?
Laïa:Moi aussi, figure-toi. J'ai eu une matinée affreuse.
Alvaro: Et tu penses que j'ai que ça à faire ?
Laïa: Ouais.
Alvaro poussa un long soupir, mais un sourire amusé effleura ses lèvres.
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Les cendres du diable
Short StoryPlonge dans un monde où l'ombre et le feu se confondent, où Laïa, brillante avocate au cœur brisé, devient la muse tragique d'un chef de cartel impitoyable. Entre les gratte‑ciel de New York et les ruelles enivrantes de Bogotá, leur passion se nourr...
