Devant la villa des Alcaraz
Les lourdes portes s'ouvrirent sur les frères d'Alvaro, tous présents pour l'accueillir.
Mais fidèle à lui-même, Alvaro passa devant eux sans un regard, l'air indifférent.
Laïa: Charmant l'accueil, souffla Laïa, en montant les marches derrière lui.
À l'intérieur, Marco l'attendait.
Il lui fit un signe discret de la tête, l'invitant à s'écarter du reste.
Quand elle le rejoignit, il glissa un bref regard autour d'eux avant de murmurer :
Marco: Beau boulot.
Il lui tendit un dossier.
Marco: L'autre, le type qu'on a chargé, accepte nos conditions. Et l'argent doit être versé à sa famille
Laïa hocha la tête, satisfaite.
Puis, sans perdre de temps, elle grimpa l'escalier en direction de la chambre d'Alvaro. Ne voyant aucun des frères Alcaraz ils étaient sûrement sorti
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Dans la chambre d'Alvaro
Il était là, adossé contre la fenêtre, une cigarette entre les doigts, le regard perdu dans les lumières de New York.
Elle claqua la porte derrière elle, attirant son attention.
Laïa: Tu dois quitter New York, dit-elle sans détour. Va à Bogotá. Reste discret quelques temps.
Il se tourna vers elle, un éclat de défi dans le regard.
Alvaro: Non.
Laïa arqua un sourcil, s'approchant de lui d'un pas lent et calculé.
Laïa: Si tu continues à faire le malin, la prochaine fois ce sera moi qui t'écraserai, Alcaraz.
Il la fixa, son regard sombre, moqueur.
Elle poursuivit, implacable :
Laïa: T'as une fâcheuse tendance à régler tes problèmes en égorgeant tout ce qui bouge. Si tu te fais encore remarquer, crois-moi, c'est moi qui m'occuperai de toi.
Un sourire narquois étira les lèvres d'Alvaro.
Alvaro: Fais attention, princesa. T'oublies à qui tu parles. Je flippe pas devant des menaces balancées du haut de tes talons de vingt centimètres.
Laïa avança encore d'un pas, plantant son regard brûlant dans le sien.
Laïa: Tu devrais avoir peur, mi sombra,
souffla-t-elle d'une voix venimeuse.
Parce que si tu me fais encore chier... je te crèverai les yeux avec mes talons de vingt centimètres.
Alvaro fronça les sourcils, sa mâchoire se crispant sous la provocation.
Leurs regards se percutèrent violemment, l'air crépitait autour d'eux.
Il se redressa, s'approchant d'elle, tout en tension.
Son regard rugissait le défi.
Elle ne bougea pas d'un millimètre.
Puis, d'un coup, sans prévenir, Alvaro saisit sa nuque et l'attira brutalement contre lui.
Laïa ne résista pas — elle le provoqua même, ses lèvres effleurant à peine les siennes dans un souffle.
L'instant d'après, ils s'embrassaient violemment, férocement, comme deux prédateurs incapables de se retenir plus longtemps.
Son dos heurta la porte fermée.
Alvaro plaqua ses mains sur ses hanches, la soulevant presque contre lui.
Laïa répondit avec la même rage brute, tirant ses cheveux en arrière, dévorant sa bouche comme si elle voulait lui faire payer chaque seconde de tension accumulée.
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Les cendres du diable
Short StoryPlonge dans un monde où l'ombre et le feu se confondent, où Laïa, brillante avocate au cœur brisé, devient la muse tragique d'un chef de cartel impitoyable. Entre les gratte‑ciel de New York et les ruelles enivrantes de Bogotá, leur passion se nourr...
