La scène était un chaos de cris et de tension brute. Le manoir de Monica, autrefois symbole d'opulence, était maintenant une zone de guerre.
Laïa, toujours impassible, maintenait son arme braquée sur Monica, son regard d'acier ancré dans celui de la femme à terre. Du sang perlait sur la tempe de Monica, un filet écarlate contrastant avec sa peau pâle.
Puis, l'enfer se déchaîna.
Le père de Monica, un homme au visage durci par des années de violence, fit irruption, accompagné d'une dizaine d'hommes armés jusqu'aux dents. Sa voix tonna dans la pièce, pleine d'une rage incontrôlable.
Garcia: ¡Mátenla! hurla-t-il en désignant Laïa. Abattez cette garce sur-le-champ !
Les armes se levèrent dans un claquement sec.
Mais avant que le premier coup de feu ne parte, une voix éclata dans l'air, aussi tranchante qu'un coup de couteau.
—: ¡Si alguien la toca, prendo fuego a todo Bogotá, y a sus malditas familias, cabrones!
( si vous là toucher je fou le feu à Bogota et à vos putain de famille )
Un silence glacé s'abattit sur la pièce.
Alvaro.
Il se tenait dans l'embrasure de la porte, le souffle court, les veines palpitant de rage. Ses hommes l'encerclaient, leurs armes prêtes à tirer. Mais c'était son regard—ce regard fou, animal, prêt à tout ravager—qui figea tout le monde sur place.
Il s'avança lentement, chaque pas résonnant comme une menace.
Alvaro: Elle m'appartient. Sa voix était plus basse, plus sombre, un grondement menaçant. Seul moi peux la toucher.
Laïa tourna la tête vers lui, l'observant avec cette insolence tranquille qui lui était propre, un sourire imperceptible étirant ses lèvres malgré la situation.
Le père de Monica bouillonnait de rage, les poings serrés.
Garcia: Tu protèges cette salope après ce qu'elle a fait ?! Elle a essayé de tuer ma fille !
Alvaro: Et alors ? Alvaro haussa un sourcil, un rictus moqueur tordant sa bouche. Tu crois que je vais pleurer pour elle ? Il planta son regard noir dans celui de Monica, tremblante au sol. Cette petite conne a creusé sa tombe toute seule.
Les hommes du cartel hésitaient. Ils savaient qu'une guerre pouvait éclater à l'instant.
Garcia: Tu deviens faible, Alvaro, cracha le père de Monica.
Le chef des Alcaraz éclata de rire, un rire froid, dénué de toute humanité.
Alvaro: Non. Je suis juste le seul à avoir le droit de briser cette femme. Il regarda Laïa avec une intensité brute. Et crois-moi... je vais la briser.
Un silence pesant s'installa. L'air était chargé d'électricité, de tension brute, de haine contenue.
Laïa, toujours l'arme pointée sur Monica, ne broncha pas. Son cœur battait à un rythme régulier, calculé. Ce chaos, elle l'avait provoqué. Et elle comptait bien le mener jusqu'au bout.
Le père de Monica fulminait, ses hommes tenaient leurs fusils avec une hésitation palpable. Personne n'osait tirer. Pas avec Alvaro face à eux, pas avec cette promesse incendiaire planant sur la ville entière.
Garcia: Tu veux vraiment déclencher une guerre, Alvaro ? rugit le vieux chef. Tu es prêt à voir ton empire s'effondrer pour une putain ?
Alvaro: Oh, mais ce n'est pas elle qui va foutre mon empire en l'air.
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Les cendres du diable
Короткий рассказPlonge dans un monde où l'ombre et le feu se confondent, où Laïa, brillante avocate au cœur brisé, devient la muse tragique d'un chef de cartel impitoyable. Entre les gratte‑ciel de New York et les ruelles enivrantes de Bogotá, leur passion se nourr...
