Les cendres du diable

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Le soleil frappait la plage avec une chaleur écrasante. Laïa, lunettes de soleil vissées sur le nez, savourait l'instant avec insouciance.

Elle lécha sa glace avec nonchalance, se tournant vers Marco.

Laïa: Tu sais quoi ? Je pourrais me la couler douce comme ça tous les jours.

Marco ne répondit rien, mais elle vit l'ombre d'un sourire sur son visage.

Elle allait ajouter quelque chose quand elle sentit une présence derrière elle.

Elle se retourna lentement... et tomba nez à nez avec le père de Monica.

Il était là, l'air furieux, accompagné de cinq hommes en costume noir.

Elle ajusta ses lunettes de soleil, totalement désintéressée.

Laïa: T'as un problème, papy ? lança-t-elle d'un ton traînant.

Il serra les dents, ses poings crispés.

Garcia: T'as osé menacer ma fille, sale garce. Tu vas le payer.

Elle souffla sur sa glace, comme si elle était plus préoccupée par sa fonte que par sa présence.

Laïa: Marco, tu peux les buter en combien de secondes ? demanda-t-elle en bâillant.

Marco haussa un sourcil et observa les hommes.

Marco: Dix, si je prends mon temps.

Elle hocha la tête avec satisfaction avant de fixer l'homme en face d'elle.

Laïa: Et moi, je peux te buter toi et ta fille en cinq secondes chrono.

Un silence glacé s'installa.

Puis, contre toute attente, le père de Monica éclata de rire.

Garcia: Je comprends mieux maintenant... Il la détailla de haut en bas, impressionné. Je comprends pourquoi Alvaro n'a d'yeux que pour toi.

Laïa haussa un sourcil derrière ses lunettes avant de souffler dramatiquement.

Laïa: Évidemment, chéri.

Elle fit un geste désinvolte de la main.

Laïa: Maintenant, dégage. Tu me fais de l'ombre.

Et elle croqua dans sa glace avec un sourire satisfait, comme si rien ne s'était passé.

Le père de Monica continua de la fixer avec un sourire en coin. Il croisa les bras sur sa poitrine, l'observant comme s'il analysait une créature fascinante.

Garcia: T'as du potentiel, gamine.

Laïa souffla, exaspérée.

Laïa: Sans blague.

Son sourire s'effaça légèrement alors qu'il avançait d'un pas.

Garcia: Mais écoute-moi bien, petite maline. Ne touche plus jamais à ma fille.

Elle inclina la tête, un sourire faussement doux aux lèvres.

Laïa: Oh, mais bien sûr... À condition que tu lui dises de ne plus jamais s'approcher de mon homme.

Un silence pesa.

Le père de Monica la fixa un instant avant d'émettre un petit ricanement amusé.

Garcia: T'as du cran.

Elle tapota son épaule d'un geste condescendant.

Laïa: Je sais. Maintenant, dégage, je finis ma glace.