En sortant de l'entrepôt aux côtés d'Alvaro, Laïa avançait d'un pas rapide. Son regard se posa sur Marco, figé près de la voiture. Son visage était tuméfié, couvert d'ecchymoses et de plaies ouvertes. Son expression se durcit instantanément, ses sourcils se froncèrent dans une fureur silencieuse.
Sans réfléchir, elle s'approcha de lui et attrapa son visage entre ses mains, ses doigts glissant sur les hématomes.
Laïa: Qui t'a fait ça, Marco ? demanda-t-elle, sa voix plus tranchante qu'une lame.
Marco: Ce n'est rien, Maître, répondit-il en baissant les yeux.
Laïa: Non, ce n'est pas rien ! gronda-t-elle, sa colère éclatant comme un feu incontrôlable.
Elle tourna violemment la tête vers Alvaro, puis s'avança d'un pas rageur. Son regard était brûlant. D'un coup, elle le poussa brutalement.
Laïa: C'est toi qui lui as fait ça, hein ?! hurla-t-elle.
Alvaro eut un rictus amusé, prêt à lui tourner le dos comme si de rien n'était. Mais c'était mal la connaître. D'un geste sec, elle l'attrapa par le bras et l'obligea à lui faire face.
Laïa: Réponds-moi, Alvaro !
Sa mâchoire se contracta, et son amusement s'effaça.
Alvaro: Oui, c'est bien moi.
Le silence fut glacial. L'air devint lourd, chargé d'une tension suffocante.
Laïa: Et de quel droit, dis-moi ?! siffla-t-elle en le repoussant encore.
Alvaro, à bout de patience, planta ses yeux sombres dans les siens.
Alvaro: Tu lui as demandé de nous barrer la route malgré mes ordres. Il n'a pas bougé. Il pointa Marco du doigt, ses traits durcis par la rage. Il a neutralisé plusieurs de mes hommes. Il ne nous a pas laissé d'autre choix.
Laïa éclata de rire, un rire glacial, presque cruel.
Laïa: Et tu croyais quoi, hein ?
Alvaro: Je te rappelle une chose, au cas où tu l'aurais oublié, Marco est mon homme, pas le tien.
Un sourire carnassier naquit sur ses lèvres.
Laïa: Tu veux parier ? murmura-t-elle, son regard brillé d'une lueur dangereuse.
Avant qu'il ne réagisse, elle glissa sa main à sa ceinture et lui vola son arme avec une fluidité déconcertante. En une fraction de seconde, elle braqua le canon sur lui.
Un cliquetis brutal se fit entendre : tous les hommes d'Alvaro dégainèrent instantanément leurs armes et les pointèrent sur elle.
Mais un autre bruit se mêla à la scène.
Marco, le visage fermé, venait de sortir ses deux armes et les dirigeait droit sur les hommes d'Alvaro, son regard noir ne laissant aucune place au doute.
Il était prêt à tirer.
Le silence fut assourdissant.
Laïa esquissa un sourire victorieux.
Laïa: Je t'avais prévenu, mi sombra... souffla-t-elle.
Alvaro serra les poings.
Alvaro: Baissez vos putains d'armes ! rugit-il, sa voix résonnant comme un coup de tonnerre. Et toi, Laïa, ce n'est pas un putain de jouet. Rends-moi ça.
D'un geste sec, il arracha l'arme de ses mains.
Elle haussa les épaules, l'air faussement indifférent, tandis qu'Alvaro pivotait lentement vers Marco, le fixant avec un regard d'acier.
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Les cendres du diable
Cerita PendekPlonge dans un monde où l'ombre et le feu se confondent, où Laïa, brillante avocate au cœur brisé, devient la muse tragique d'un chef de cartel impitoyable. Entre les gratte‑ciel de New York et les ruelles enivrantes de Bogotá, leur passion se nourr...
