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Quelques jours plus tard – Bogotá, Salle de crise – 3h du matin

Marco entre en trombe

Marco: Ils préparent quelque chose. On a intercepté des communications. Ça parle d'un assaut physique.

Alvaro serre la mâchoire.

Alvaro: Combien d'hommes ?

Marco: Une quarantaine. Ils ne veulent plus attendre. Ils viennent pour elle.

Laïa lève les yeux de son dossier, glaciale.

Laïa: Alors qu'ils viennent. On les attendra.

Mais dans ses yeux... une peur sourde est toujours là. Alvaro la fixe sans cligner. Il sait. Et il prépare déjà la riposte.

Pendant ce temps – Washington, Genève, Mexico

Les conséquences de son sabotage font rage.
• Un ministre colombien est limogé pour corruption présumée liée aux Acevedo.
• Deux banques suisses sont dans l'œil d'un cyclone judiciaire.
• L'ONU annonce la création d'une cellule de veille sur les activités pharmaceutiques illicites.
• Le sénateur sponsorisé par les Acevedo , désormais favori, attire l'attention du FBI... mais aussi du Département d'État.

Les projecteurs sont allumés. La guerre est silencieuse, mais la scène est mondiale.

Et dans l'ombre, Laïa le sait : cette guerre ne se gagnera pas seulement avec des armes ou des milliards — mais avec du sang-froid, de l'ombre... et un amour qu'elle n'aurait jamais cru pouvoir ressentir.

QG des Alcaraz – Sous-sol blindé, Bogotá – 22h12

La salle est baignée de lumière blanche. Sur les écrans, les caméras de surveillance tournent en boucle. Le plan de la propriété s'affiche en 3D sur le mur principal.

Marco termine de fixer un gilet pare-balles sur Laïa, le visage fermé. Elle ne dit rien. Juste un regard entre eux — un respect muet, une promesse silencieuse de tenir jusqu'au bout.

Alvaro, lui, se tient debout devant la table centrale. Il observe les points rouges marquant les positions ennemies estimées.

Alvaro: Ils attaqueront avant l'aube. Trois angles. Le nord-est, le flanc ouest... et le souterrain.

Marco hoche la tête.

Marco: J'ai renforcé les défenses côté est. Mais s'ils passent par les tunnels, on aura besoin d'eux à l'intérieur.

Il désigne deux anciens militaires, silencieux, en tenue tactique.

Laïa serre les dents.

Laïa: Qu'ils viennent. On les enterre dans ce sol s'ils franchissent la ligne.

Alvaro lève les yeux vers elle. Lentement, il s'approche.

Alvaro: Tu restes au cœur. Protégée. Si ça tourne mal... Marco te sort. Moi, je nettoie.

Laïa: Tu crois encore que je vais me cacher pendant que des types essaient de me descendre ?  souffle-t-elle, les yeux brûlants.

Un silence.

Puis un rictus, presque fier, éclaire le coin des lèvres d'Alvaro.

Alvaro: Tu n'es pas obligée d'être toujours aussi sexy quand tu parles de tuer.

1h37 – L'ASSAUT COMMENCE

Une première explosion secoue le flanc ouest.

Les cendres du diable Où les histoires vivent. Découvrez maintenant