Partie 22 | Tu devais me protéger, c'est finit on arrête.

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Retour à Leïla.

Je me réveille tout doucement et je vois Sofian à coter de moi assis sur une chaise.

Lui: Leïla.. *en se rapprochant*
Moi: je suis où là??
Lui: t'es à l'hôpital, mais tranquille t'as rien
Moi: c'est à cause de toi tout ça Sofian! Tu devrais avoir honte, tout ça va te retomber dessus!
Lui: mais je sais pas wAllah ce qui m'a pris..
Moi: j'ai même pas compris ce qui m'arrivait je me souviens ah si! Des coups, des coups et des coups jusqu'à voir le sang coulait.. Tu devais me protéger, c'est finit on arrête.
Lui: Leïla wAllah je suis devenu ouf, non on arrête pas!!
Moi: en tout cas j'en arrête là c'est mort, je me suis pas mis en couple avec un homme qui me bat à tout vent!!
Lui: pardon wAllah je recommence plus
Moi: pourquoi t'as oser encore mettre la main sur moi? Hein pourquoi? (En lâchant quelques larmes)
Lui: pleures pas Leïla..
Moi: dis moi pourquoi!!
Lui: Yassine ça te dit rien?

Puis là il redevient méchant, regard noir, sourcils froncés. C'était un malade, je me sentais pas en sécurité avec lui.

Moi: quoi Yassine?
Lui: il a voulu se marier avec toi et tu m'as tout cacher!!!
Moi: comment ça j'tai tout cacher, qu'est ce que ça à changer à ta vie. Puis à ce moment la on était même pas encore ensemble!
Lui: t'aurais pu me le dire, dés que j'ai su ça je suis devenu malade je suis partis me tape contre lui!
Moi: T'ES SÉRIEUX SOFIAN LÀ???! POURQUOI TU L'AS TOUCHER??!
Lui: AH TU LE KEAF C'EST POUR ÇA HEIN CA TE FAIT QUELQUE CHOSE!!!
Moi: mais t'es devenu un grand malade va te faire soigner, si je l'aimais est ce que j'aurais refuser sa proposition et est ce que je serais aujourd'hui en couple avec un malade mentale qui frappe sans savoir.
Lui: VAS Y FERME TA GUEULE JE VAIS T'ECLATER LEÏLA!!
Moi: NON! JE FERME PLUS MA GUEULE C'EST FINIT, à partir de maintenant c'est finit. Et à partir de maintenant tu vas t'en mordre les doigts tu vas regretter d'avoir lever la main sur moi et m'avoir fait souffrir.

Puis il me gifla.

Moi: Sofian arrêtes tu commences à me faire peur là..
Lui: je veux pas te lâcher Leïla
Moi: qu'Allah me protège..

Puis je m'endormis, une heure après je pouvais sortir. Bien sûre Sofian toujours là.

Moi: je rentre seule hein
Lui: haha c'est que t'es marrante toi
Moi: commences pas Sofian
Lui: avances et ferme là

Je sors de l'hôpital puis je voulais me rendre à l'arrêt de bus quand il m'attrape par le bras et me fait rentrer dans la voiture violemment.

Moi: j'en ai marre wAllah Sofian, laisse moi partir..
Lui: je te ramène chez toi ferme là c'est bon!!

Il accéléra puis on arriva à la cité, je sors puis je cours vers mon bloc.

Lui: Leïla!

J'étais déjà partis, je monta vite et j'arriva enfin chez moi. AlhamdulilAH.
Il y avait personne.

Voilà à quoi m'a emmener ce mensonge, j'avais souffert en quelques heures. Je ne me suis rendu compte qu'après que j'avais fais une grosse erreur..

Je rentre, je prend une douche et je pars manger, j'avais trop faim. Puis je me pose au salon. Je regarde mon téléphone j'avais 15 appels manqués et 30 messages de Sofian. Il était devenu malade, je voulais me séparer de lui mais mon cœur m'attirait encore. Je regrettais mes choix.

Il m'appelle, je réponds.

Moi: Allô?!
Lui: t'es bien rentrée?
Moi: ouais mais pourquoi tu me parles?
Lui: quoi pourquoi je te parle?
Moi: c'est bon c'est finit entre nous Sofian..
Lui: comment ça c'est finit? T'es malade toi wAllah
Moi: je rigole pas, j'ai bien réfléchis et tu me mérites pas. J'en ai marre des coups même mon père n'a jamais lever la main sur moi!! Toi t'es qui pour me frapper? Monsieur Sofian le thug?
Lui: non mais c'est mort, c'est pas finit t'es à moi. J'arrête c'est bon
Moi: tu t'arrêteras jamais, à la moindre occasion tu recommenceras t'as le sang chaud tu peux pas t'y empêcher.
Lui: j'arrête leïla c'est bon wAllah, grâce à toi je commence à arrêter les conneries. Je t'aime wAllah

Ça m'avait fait chaud au cœur cette parole. J'étais faible, je l'aimais.

Moi: je t'aime aussi Sofian tu me fais souffrir alors qu'on s'aime comme des oufs, t'arrêtes c'est la dernière fois
Lui: oui wAllah j'arrête j'ai faillis te perdre Leïla j'veux plus
Moi: oui oui, bon je te laisse bisous
Lui: ouais Salam

À suivre !

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Chronique de Leïla, une fille bien qui dérape.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant