Chronique de Leïla, une fille bien qui dérape.

Partie 59 | Une crise parmi tant d'autres.

Il me rattrape par le bras et il me plaque contre le mur.

Lui: Qu'est ce qu'il y a maintenant hein?
Moi: Lâches moi Sofian.
Lui: Je te lâche pas, dis moi j'suis pas honnête j'suis un mito tout ça, expliques toi! Tu parles pour rien!
Moi: ..
Lui: Ben c'est c'que j'me disais, que du blabla! Tu parles pour rien !!

Je le regardais avec une haine si profonde que si j'avais un couteau je lui aurais planter en plein dans son cœur, comme ça il comprendra la douleur que je subis nuit et jour.

Lui: Ben qu'est ce que t'as? Tu parles plus là hein!

Après cette parole, je le poussa, j'ouvris son armoire, je pris les paquets de drogue et je lui jeta tout à la gueule en lui disant ' ET ÇA C'EST QUE DU BLABLA!! T'ES UN P***** DE GROS MITO, J'AI PLUS CONFIANCE EN TOI. C'EST MORT SOFIAN. '

Je m'en alla jusqu'à qu'il m'attrapa par les cheveux.

Moi: Lâches moi Sofian.
Lui: D'où tu fouilles mes affaires?
Moi: Enlèves tes sales mains!
Lui: D'OÙ TU FOUILLES MES AFFAIRES LA P***** DE TA RACE?!!!
Moi: Lâches moi Sofian tu me fais mal!

Et là il est devenu malade, c'est le sujet qu'il ne fallait pas sortir sachant qu'il n'était pas dans un état normal. Il me tire les cheveux jusqu'à sa chambre, me jette sur le lit.

Lui: T'ES UNE PETITE S***** TOI HEIN!! T'ES LA, TU FAIS LA MEUF HLEL MAIS T'ES UNE VRAIE P***!!!
Moi: (en pleurant) Mais t'es un malade de dire ça !! Laisse moi rentrer chez moi!!

Il dégrafait son pantalon.
Je sentais le pire venir, je commençais à respirer fort et je me mettais à crier. Je savais qu'il était pas dans son état normal, qu'il avait fumer des tonnes de joins pour être aussi fou comme ça.

J'essaie de me lever, mais il m'a direct repousser sur le lit fortement.

Moi: (en pleurant) LAISSE MOI PARTIR!!
Lui: Tu vas.. rester là!
Moi: SOFIAN ARRÊTES !!! T'ES DEVENU FOU, RECULES TOI!
Lui: Viens là ma PETITE BEURETTE!

Il s'allongea sur moi et je lui mis un coup dans les ******, il cria fort et puis en panique j'me mets à courir jusqu'à la porte. Je sors et je pars loin, j'me pose quelque part et je tombe par terre.

Comment il a pu en arriver là? Sofian était devenu fou, mais j'étais tellement choquée de ce qui s'était passer que je réalisais même pas. Je tenais ma tête, puis je pleurais, je pleurais jusqu'à n'avoir plus aucun souffle.

Une crise parmi tant d'autres.

( Trou noir )

J'me réveille difficilement, j'étais claquée c'était comme si on m'avait injecter des tonnes de morphine dans le cerveau. J'avais mal au crâne, je sentais plus mon corps. J'aurais cru que ça aurait été la fin, mais non je suis forte.

20min après, Maria entre.

Elle pleurait.

Moi: Pourquoi.. hum.. tu pleures?
Elle: J'en ai marre Leïla de te voir dans des états comme ça, qu'est ce qui t'es arrivée encore une fois?
Moi: Je ne sais plus hum..
Elle: Me dis pas que c'est encore à cause de ce bâtard!
Moi: J'ai pas envie d'me .. prendre la tête avec toi Maria, je suis assez morte comme ça.
Elle: Ok ok, ta maman et Farid sont sur la route..
Moi: D'accord, viens à coter de moi.

Elle se coucha à coter de moi, je réalisais que j'avais seulement besoin d'elle. Toujours là pour moi, à me conseiller, à me taper aussi mais je sais qu'elle fait tout le temps les bons choix. Cette fille c'est une perle qu'Allah la protège.

5min après, ma mère et Farid entre.

Farid: Leïla! T'as eu quoi encore ?!
Moi: Je sais hum.. plus.

Maria: Bon je vous laisse, je viens te voir plus tard ma belle!
Moi: Oui merci bisous hbiba..

Puis elle s'en alla.

Farid s'approche vers moi.

Lui: Tu vas me pardonner Leïla dis..
Moi: C'est pas en parti de ta faute cette crise..
Lui: Mais c'est à cause de quoi?
Moi: Je sais plus.

Il me fait un câlin tellement fort que j'arrivais plus à respirer. Trop con ce frère.

Moi: hum hum.. tu m'étouffes.
Lui: Ah smeh, je vais te chercher à manger j'arrive.

Ma mère qui était en retrait depuis tout à l'heure vint à moi.

Moi: Tu vas pas me taper?
Elle: Arrêtes Leïla s'il te plait, je suis désoler wAllah j'sais pas c'qui m'a prit!
Moi: Mais maman t'es devenue folle! Tu connaissais même pas l'histoire et t'es venue faire zehma la mère autoritaire!
Elle: Ressors pas le sujet, comment tu vas?
Moi: Mal, je vais mal parce que toute ma famille est contre moi. Qu'est ce que j'ai fais pour mériter tout ça ??!

Je me mis à pleurer.

Elle: Benti.. pleures pas ya Rabi !!
Moi: Moi.. Je suis une fille du diable, une sheytana! Bien l'image de sa propre mère!! Tu m'as sortis toutes les horreurs qu'aucune fille aimerait avoir !!
Elle: j'ai fais une énorme erreur de t'avoir traiter comme ça, j'suis désoler benti..
Moi: J'oublierais jamais maman..

Je l'a prend dans mes bras, elle m'avait tellement manquée. Je l'aime tellement ma maman, malgré tout ce qui s'est passer.

À suivre !