Partie 35 | L'amour rend aveugle.

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Il devait être 2h du mat, tout le monde dormait et moi j'étais réveillée, j'étais allongée sur mon lit, je regardais le plafond et je me mets à pleurer jusqu'à suffoquer geh. Je pensais à cet handicapé de Sofian comme l'appelait Maria, ce tahane, ce gros bâtard que je n'arrivais pas à oublier. Cet ordure qui m'a servit de gars et que je n'oublierais jamais. Je faisais la fière mais j'aurais voulu lui sauter dessus, eh oui même après tout ce que j'ai endurer je l'aimais encore. L'amour rend aveugle comme on dit.
J'étais sa victime, je dépendais de lui. J'étais faible, à combien de personnes j'ai promis d'être forte. Zak, ma perle qui m'a donner des tas de conseils, mes cousines puis mon père, (Allahi Rahmo) je ne voulais pas qu'il me voit dans cet état.

Mais je n'arrivais pas, je n'arrivais pas à me relever et à avoir confiance en moi. Il m'avait tellement fait souffrir et enterrer sous terre que je ne pouvais plus me relever.
Sofian, l'une de mes pires et meilleures rencontres. Ça a été mon premier amour mais ça a été le premier gars qui a réussi à me faire souffrir ainsi.

Je pensais à la première fois qui m'avait dit 'je t'aime', je souriais puis je me remettais à pleurer. J'étais comme une folle à sourire puis à pleurer. Je voulais tellement passer à autre chose, tourner la page de ce livre atroce que j'ai écris avec ce gros bâtard de Sofian. Mais je n'y arrivais pas, moi la fille fière se sentant puissante dehors, était devenu faible. Je réalisais pas, j'essayais de l'oublier en effaçant les photos, les messages, son numéro, mais chaque jour il m'harcèlait, comment oublier une personne qui était gravé à mon cœur? Je pouvais pas l'oublier, c'était trop dure pour moi.
Je me remets à pleurer, pleurer et pleurer. Je me lève, je me regarde dans le miroir puis j'ai honte, honte de moi, de ma tête et de mon corps. J'avais tellement changée et maigris seulement à cause d'une seule personne j'étais devenu comme ça.
Pourquoi? Pourquoi tout cela me tombe dessus? J'étais mal, très mal.. Mais je ne voulais le dire à personne, ni même à Maria..
Je me recouche, puis je pleure jusqu'à m'endormir..
Mes nuits étaient courtes, remplis de larmes. Je ne faisais que pensais à lui, puis je pleurais. (comme d'hab)
Et un moment, j'en pouvais plus. Aucune larmes ne coulaient, j'avais puisais mes réserves. Je pouvais dire que j'avais pleurer toutes les larmes de mon corps.

La journée, je rigolais et je faisais la fière puis la nuit je pleurais et je regrettais.

À suivre !

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Chronique de Leïla, une fille bien qui dérape.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant