J'accélère jusqu'à l'arrêt de tram, je rentre chez "moi".
Maman: Benti!
Moi: Salam alaykoûm mama!
Maman: T'étais où?
Moi: Juste là pas loin avec une pote
Maman: ah d'accord, tu veux manger?
Moi: non merci j'ai pas faim..Après ça, j'vais dans ma chambre et je m'affale sur le lit. Karim et Safa étaient sortis.
Et là je reçois un appel de Sofian..
Je regarde le numéro que je connaissais par cœur, puis je finis par décrocher.Lui: Allô?? Leïla?
Moi: Oui c'est qui?
Lui: C'est Soso, t'es ou? Je t'appelle tt le temps pourquoi tu réponds pas!!
Moi: J'ai pas le temps, et ça te regarde pas où je suis. Je suis loin de toi, c'est l'essentiel. Laisse moi tranquille Sofian.
Lui: p*****!! Dis moi où t'es Leïla, j'vais devenir fou!! Je t'aime trop, tu me manques trop
Moi: Sofian.. laisses moi..
Lui: T'es où dis moi Leïla stp
Moi: Arrêtes de m'appeler Sofian, (en pleurant) Tu vois pas que je souffre? J'vais péter les plombs, j'essaie de t'oublier et toi tu viens tu m'appelles, même quand tu es loin de moi tu me fais souffrir. T'es vraiment un gros bâtard, le plus gros tahane, t'es une ordure. Allah te punira, tu ne fais plus partis de ma vie. Khlass, va gérer tes khemja et laisse moi. Pauvre mec à meuf. Tu peut être fière de toi, en tout cas je reviens plus voir ta vieille tête. M'appelles plus jamais. P*!!!Puis je raccroche sans qu'il place un mot, je me précipite pour bloquer son numéro.
Je me couche et je pleure. Je ne savais pas pourquoi mais il fallait que je pleure, je me sentais seule faut que je m'occupe.
Voilà, mon cœur et ma raison en ont décidés ainsi : Sofian ne fait plus partit de ma vie (enfin c'est ce que j'me disais).
Je regrette énormément de choses vis à vis de Maria, si je l'avais écouter rien de tout ça ne se serait passer.En tout cas, l'amour it's over.
Je me redresse et j'appelle Karim.
Moi: Allô?
Lui: Oui Leïla, ça va?
Moi: ça va ça va, t'es occupé?
Lui: non non t'inquiètes t'as besoin de quelque chose?
Moi: Oui, j'ai besoin de sortir Karim, besoin de changer d'air.
Lui: Descends j'viens te chercher dans 5mn!
Moi: J'me prépare et je descend.5min après, je descend.
Je monte dans sa voiture, et on roule.
Lui: Alors tu veux aller où?
Moi: Où tu veux, fais moi rêver.
Lui: C'est partit alors, je vais te faire changer d'air t'inquiètes Leïla.Je le regarde, je lui souris. Il fait de même. On roule tout en rigolant et en parlant de tout et de rien, tel un frère et une sœur. Je regarde mon téléphone, Bilal m'avait envoyer des messages. J'prends pas la peine de les lire et j'éteins mon téléphone.
30min après, on arrive dans un magnifique endroit. Y'avait peu de monde, c'était parfait.
On se pose et on parle.
Lui: Alors, tu te plais ici?
Moi: Oui ça va alhamdulilAH, c'est tranquille j'aime bien.
Lui: Tant mieux alors, tu vas mieux depuis le choque?
Moi: ça va alhamdulilAH..
Lui: Tu sais de quoi vient ce choque Leïla?
Moi: Je sais pas.
Lui: T'es sûre?
Moi: Euh.. Oui.
Lui: Je dirais rien, wAllah fais moi confiance.
Moi: C'est long, un peu..
Lui: J'ai tout mon temps t'inquiète!
Moi: Me juges pas sur ce que je vais te dire Karim, j'ai fais énormément d'erreurs, j'en suis consciente.
Lui: Je te jugerais pas Leïla, tu peux en être sure.
Moi: À Paris, j'avais un gars il s'appelait Sofian. On était ensemble sans que personne le sache sauf ma meilleure amie. Ce fameux Sofian, je l'aimais telle une folle. J'étais devenu malade tellement je l'aimais. Et lui de même! Il faisait des conneries, j'ai réussi à le raisonner et il s'est calmer. Il avait arrêter la bicrave, les sorties le soir. Il avait tout fait pour moi..Et puis je fond en larmes, va savoir pourquoi. Si, je savais. Sofian, je l'aimais encore et cet amour sera toujours présent j'en étais persuadé..
Karim me prend dans ses bras.
Lui: Leïla! Pleures pas! WAllah j'aime pas te voir comme ça! Il te mérite pas ce gros p*!!
Moi: (en pleurant) arrêtes Karim, ce gros p* dont tu parles je l'aime, oui je l'aime! Personne ne pourra m'arrêter de l'aimer. Oui je suis une hmara, j'me suis fais douiller j'en suis consciente mais je l'aime p*****!!!! Personne le comprend ça!!Et puis je me prend une gifle.
Lui: T'as pas honte Leïla? Comment tu parles? T'étais pas la fille discrète, toute calme, sans histoires et Hlel? T'étais l'exemple de la famille, c'est quoi cet image que tu vas donner aux autres? À ta mère, tes cousines, ton frère ou ton père (Allahi rahmo)?
Tu es fière de ce que tu dis?
Tu ne vas plus l'aimer ce petit tahane là, c'est finit Leïla, il t'a fais souffrir comme une chienne une fois, pas deux. Il va payer pour tout ça.Je l'écoute en le regardant, et je pleure comme une folle. Ma respiration s'accélère.
Karim m'attrape dans ses bras et me dit 'Je vais te relever, je te laisserais pas à terre Leïla'.Je pleure, puis je m'arrête sec. Je monte dans la voiture, lui aussi d'ailleurs et on roule jusqu'à la maison.
On arrive, il se gare puis il me dit.
Lui: Tout ça reste entre nous, tu peux me faire confiance Leïla. Dés qu'il y'a un problème je suis là.
Moi: Merci wAllah, ça m'a fait du bien de parler Karim. (en lui faisant un câlin)On sort de la voiture et puis j'aperçois Safa et Fara. Je décide de les rejoindre, Karim monta à la maison.
Et le début des problèmes.
À suivre!
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Chronique de Leïla, une fille bien qui dérape.
RomantizmAprès être une fille bien, Leïla dérape dans le mauvais chemin. Pourquoi? À cause de qui? Vous saurez tout au fil du temps. Bonne lecture !