I'm Half a Heart without You {TOME 2}

Chapitre 24

Chapitre 24

Point de vue d'Andréanne

Quand je suis revenu de l'aéroport avec mon frère, nous nous sommes arrêté quelque part pour manger un peu et connaissant mon frère, nous ne pouvions pas aller nul part qu'à la petite pizzeria proche de la maison. Nous avons dû passer au moins une bonne heure et demi à l'intérieur à rire et à jouer à toute sorte de jeux aussi ridicules les uns que les autres sur le dos des napperons en papier. Ça faisait très longtemps que je n'avais pas passé du temps comme celui-ci avec mon frère. Vous allez me dire que c'est étrange d'être aussi proche d'un gamin de 8 ans, mais c'est tellement indescriptible comme relation. À chaque fois que je regarde mon frère dans les yeux, je revois ma mère. Frédéric est né dans des circonstances horribles et quand ma mère est décédée, c'est comme si elle avait transmis sa personnalité à mon frère. Il a toujours un sourire aux lèvres, il est toujours prêt à jouer, il est constamment de bonne humeur. Je l'admire énormément parce que je ne suis pas capable d'être comme ça. Il a quelque chose en lui que j'envie au plus profond de moi-même et c'est sa joie de vivre. Fred n'a encore aucune idée de la raison de l'absence de notre mère. Pour lui, elle et mon père se sont simplement séparés. Croyez-moi, c'est mieux qu'il ne sache rien, du moins pour l'instant. J'ai juste peur au jour où il va apprendre la vérité... Quelle sera sa réaction? J'en ai aucune idée, mais ce que je sais c'est que cela ne sera pas agréable... Enfin... Après s'être promené dans différents parcs avec Fred, j'ai pris la décision de retourner chez ma meilleure amie et par le fait même de ramasser toutes nos choses et de retourner chez mon père. Je ne savais pas si c'était une bonne idée mais c'est ce que ma mère aurait voulu que je fasse. Je pris toutes mes choses et celles de mon frère et laissai une note sur le comptoir de la cuisine pour les parents de ma meilleure amie.

"Merci pour tout, sincèrement. Je ne pourrai jamais assez vous remercier pour tout ce que vous avez fait pour nous ces derniers jours. S'il y a quoi que ce soit, vous savez où me rejoindre. Merci énormément, à vous tous. Je vous aime, vous êtes comme une deuxième famille pour Fred et moi.
À la prochaine,
Andréanne xx"

Moi: Aller Fred, on s'en va.

Frédéric: On va où?

Moi: À la maison... Je dois aller parler avec papa mon loup. Tu vas pouvoir m'aider avec ta valise s'il te plait?

Frédéric: D'accord, mais avant je dois aller chercher mon ourson en haut!

Moi: Vas-y, je vais t'attendre ici!

Il courra vite à l'étage pour récupérer son ourson en peluche et en moins de trente secondes, il était déjà de retour et prêt à attacher ses chaussures. Je vérifiai une dernière fois si nous n'avions rien oublié et quelques secondes plus tard, nous étions sortis. Je plaçai les valises dans le coffre de ma voiture et quand je fus assurer que mon frère était bien attaché, je pu démarrer. Cela pris que quelques minutes avant de voir notre rue au loin.

Frédéric: Ana?

Moi: Oui mon lapin?

Nous arrivions à la maison quand Fred me pointa une voiture que nous n'avions pas habitude de voir dans notre stationnement.

Frédéric: C'est à qui cette voiture?

Moi: Je ne sais pas Fred, c'est peut-être un client de papa!

Je me stationnai et avec l'aide de mon frère, nous avons sortis les valises de la voiture. Je m'avançai de plus en plus en me demandant qui pouvais bien être à la maison mis à part mon père. La pensée que c'était peut-être Sarah me traversa l'esprit pendant quelques secondes, mais j'espérais vraiment me tromper parce que la croiser maintenant m'aurait fait regretter mon choix. Nous entrâmes dans la maison et une conversation à peine audible vint à mes oreilles. J'enlevai mes souliers, déposai les valises sur le bord du mur et m'avançai tranquillement vers la cuisine. La première chose que je vis en entrant dans la pièce a été la tête frisée de mon copains que je n'avais pas vu depuis plusieurs jours déjà. Je ne pouvais pas croire qu'il soit déjà là. Des larmes de joie se sont manifestées assez rapidement. J'apportais une main à ma bouche pour étouffer mes pleurs et m'avançai vers lui.