Black Mirror [Z. Malik | H. Styles]

Chapter Twelve

~Monday 8th September 2014, 1:34PM~MHS~

Sixtine's point of view

L'école n'avait recommencé que depuis une semaine et j'en avais déjà plus que marre. La deuxième heure de littérature venait de s'entamer alors que Mr. Glenn, le professeur, continuait de raconter sa vie, comme les quatre heures de la semaine dernière et l'heure précédente. Franchement, on s'en foutait qu'il ait plus de chats de que de gosses non ?

Je soufflais encore une fois en me retournant vers les rires qui commençaient à me saouler eux-aussi. J'avais reconnu le rire de cochon de ma meilleure amie, celui qu'elle fait quand un garçon la drague et qu'elle essaye de lui plaire et d'être mignonne, ce qui fait tout le contraire, je trouve, puisqu'elle fait 'groin groin'. Evidemment, le gars qui la faisait faire le porc n'était autre que le petit -enfin il est grand- Scott. Ce mec m'exaspérait et je ne savais même pas dire pourquoi.

- Mademoiselle Baker, je vous parle de chats, pas de cochons. Si vous voulez vraiment ambiancer mon cours, faites plutôt 'miaou' et pas 'groin'. Je vous remercie Abigail.

Des rires fusèrent et Abby ne comprenait pas pourquoi Glenn lui disait ça. Harry se tenait le ventre tellement il rigolait et le prof continuait de dessiner son petit chat au tableau. Celui-là aussi il a vraiment un grain. J'ai l'impression que cette école est un asile de fous.

- Sérieusement, Mr. Scott. Retirez votre main de la cuisse de Melle. Moriarti, voyons. D'ailleurs, en parlant de Moriarti, ça me fait penser à la fois où j'étais à Lisbon, au Portugal et que ma femme, Steffy, est allée nager. Elle était si b-

- Bon, je ne voudrais pas vous manquer de respect, monsieur, mais j'aime beaucoup le cours de littérature et je pense qu'il serait temps que nous commencions le cours, non ? Kyle dort vraiment, là, dis-je en pointant le brun du doigt qui ronflait. « Rose envoie des messages, Harry tripote les trois meufs autour de lui, Abby fait le cochon et vous vous continuez de parler de votre vie de pépère alors que tout-le-monde s'en bat les couilles. On s'en fout de votre putain de femme, de vos 24 chats et de vos 8 gosses. Je voudrais juste parler de littérature, vous êtes payé pour ça, merde ! »

Là-dessus, je me levai et me dirigeai vers la porte. Ça ne servait clairement à rien que je reste puisque soit il allait me virer comme tout professeur normal, soit il allait faire comme si je n'avais rien dit et nous prendre pour son journal intime.

J'entendis que ça gueulait derrière la porte par laquelle j'étais sortie. Harry la passa et Kyle également. Rose suivait et pleurait derrière eux. Qu'est-ce qu'il s'était passé ?

Ils s'avancèrent tous les trois vers moi. Kyle baillait, Rose pleurait et Harry serrait les poings. Super, qu'est-ce que j'ai encore fait ?

- Bravo championne. On va tous les trois chez le proviseur. Et toi aussi. Tu sais fermer ta grande gueule des fois ?

- Et pourquoi ce serait de ma faute, déjà ? fis-je comme si ce que j'avais balancé à Glenn n'était rien.

- Avec ce que tu as dit à l'autre vieux, tu oses encore demander pourquoi ce serait ta faute ? T'es pire que conne, en fait...

- Bon, ne commencez pas non plus. Rose arrête de chialer, ça m'agace, intervint Kyle.

- Mais, il a pris mon téléphone, répondit-elle en reniflant et je ne pus m'empêcher de rouler des yeux à sa réplique, tout comme Harry.

- C'est où le bureau du proviseur, déjà ? demanda le bouclé en croisant les bras sur sa poitrine.

Qu'est-ce qu'il est fucking beau. Dommage que tout en lui m'exaspère.