Coucou ! Ce chapitre est assez compliqué parce que plein de secrets vont être révélés donc accrochez vous bien !
~Saturday 11th October, 9:12pm~Di Angelo's House~
Sixtine's point of view
"Our greatest weakness lies in giving up."
Voilà ce que disait le tatouage imprimé sur mon avant-bras.
« Notre plus grande faiblesse réside dans l'abandon. »
Je l'avais fait le jour de mon seizième anniversaire. Ce jour-là, au lieu d'être heureuse et de passer mon permis, j'avais été triste, maussade et énervée.
Je n'ai jamais compris pourquoi mon père m'avait laissée, pourquoi il avait quitté ma mère enceinte et mon frère de cinq ans.
Je n'avais jamais pu aborder le sujet de mon père avec eux, je n'avais même jamais su son nom.
Pourtant, je me l'étais toujours imaginé. Chaque année, le jour de mon anniversaire, le visage de mon père changeait de traits, son prénom se muait et le décor dans lequel il vivait variait. Il avait été un portugais du nom de Dario quand j'avais sept ans, un chilien s'appelant Diego à mes quatorze ans et un simple gars que je haïssais à mes seize ans.
La seule chose que je savais de lui, c'était ma grand-mère qui me l'avait dite : mon père était d'origine mexicaine. Mais ça, je ne le sus que quelques semaines avant de faire mon tatouage.
Tous les pères que j'avais eus en rêve s'envolèrent pourtant en un instant quand mon cerveau se remit en marche. Louis venait d'appeler Aaron 'papa'.
Cet homme pour lequel nous avions traversé les Etats-Unis, que j'avais séduit, avec lequel j'avais couché, celui qui m'avait kidnappée et qui nous a ensuite raccompagnés à New York était mon père.
Il avait l'air de nous connaître pourtant, il savait qui était Sorenza, qui j'étais et qui nous envoyait.
Dans un élan de rage, je pris le couteau d'Harry et me jetai sur Aaron. La lame se posa contre sa gorge, faisant apparaître une fine ligne rouge dégoulinante.
Elena poussa un grand cri et Ariel se dépêcha de l'emmener à l'étage. Ma mère semblait pétrifiée et tout le monde retenait son souffle.
- Toi ! hurlais-je. « Tu es mon putain de père ? »
Il déglutit, rapprochant le couteau de poche de sa carotide.
Il me regarda, plongeant son regard dans le mien, et tout m'apparut comme une évidence. Depuis que je l'avais vu en photo sur l'iPad, cette impression de le connaître m'avait envahi. Désormais, tout était clair, ses yeux bleus étaient identiques à ceux du garçon qui portait mon nom, ses traits étaient presque les mêmes, et sa barbe me rappelait vraiment mon grand frère.
Plus j'appuyais la lame contre sa peau, plus les larmes montaient.
- Réponds !
- Dis-moi ce que tu en penses, d'abord, répondit-il insolemment.
Il n'avait pas l'air de vouloir le dire lui-même, de me l'avouer, mais le regard de Nico et celui de ma mère ainsi que les larmes qui glissaient sur ses joues me le confirmèrent et me mirent dans un état de rage indescriptible
- J'ai couché avec toi ! Tu es mon putain de père, tu le savais, et tu m'as quand même laissé m'assoir sur ta queue !
Mes pleurs s'intensifièrent, comme ceux de ma mère.
Cet homme avait profité de moi. Quel genre de personne peut accepter de coucher avec sa fille ? Le fait qu'Aaron soit mon père en sachant ce qu'on a fait me donna envie de vomir.
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Black Mirror [Z. Malik | H. Styles]
Random- Ouvre les yeux, putain ! On n'est pas faites pour ce monde-là ! - Toi, tu ne l'est peut-être pas, mais moi, c'est le seul dans lequel je me sens bien ! - Zayn, Harry et ton père sont faits pour ça, pas toi Sorenza ! Pas nous ! - Tu comprendras bie...