~Friday 26th September 2014, 9:21PM~Di Angelo's House~
Sorenza's point of view
- J'avais 14 ans. On devait être en octobre, quelque part par là. Je me souviens qu'il faisait assez froid, on vivait à Boston à cette époque. Ma mère était mariée à un golfeur professionnel qu'elle avait rencontré quelques semaines auparavant. J'étais en couple avec un gars un peu plus âgé que moi, il s'appelait Craig. J'étais vraiment amoureuse de lui, tu sais.
Pour aucune réelle raison, j'étais entrée dans la chambre de Sixtine, avait fermé son ordinateur et retiré le casque de ses oreilles. Sans savoir pourquoi j'avais eu envie de lui raconter, je me mis à le faire.
Elle avait mis ses affaires de côté et s'était reculée pour me laisser de la place devant elle sur le lit. J'étais mal-à-l'aise de raconter ça en entier pour la première fois à quelqu'un mais je sentais que j'en avais besoin et Sixtine me paraissait être la seule personne apte à m'écouter réellement.
- Il avait 17 ans et c'était vraiment un beau gosse, souris-je. « Par contre, c'était une vraie racaille, il taguait, il volait, il dégradait tout. Absolument pas le genre de gars fréquentable, mais pour une raison toujours inconnue, je l'aimais. Peut-être qu'au final je n'étais pas réellement amoureuse de lui, après tout, j'avais 14 ans, qu'est-ce-que j'y connaissais à l'amour... Encore maintenant, d'ailleurs, je n'en ai aucune idée. »
Mon sourire s'était fané et je sentais mes yeux se remplirent d'eau à l'énonciation de ces souvenirs. La main de Sixtine voyageait de haut en bas de mon dos.
- J'étais la même putain de personne que celle que je suis aujourd'hui : vulgaire, sarcastique, sadique, bagarreuse, téméraire et j'aimais déjà le sexe, même si je n'avais jamais rien fait. J'étais aussi très naïve, mon Dieu. Qu'est-ce-que j'étais conne, putain, je le chauffais à chaque fois que j'en avais l'occasion et je ne voulais jamais aller plus loin. Je savais que ça énervait Craig au plus haut point mais la part de folie pure en moi aimait le faire rager. Alors je continuais, je le laissais toujours aller plus loin que la fois d'avant sans jamais le laisser faire ce qu'il voulait réellement. Je savais pertinemment que je jouais à un jeu dangereux, que j'allais regretter mes actes après mais ça ne pas empêcher de continuer. Jusqu'à la fois où il en a eu marre.
Ma dernière phrase résonnait pathétiquement dans la pièce. Des larmes dévalaient mes joues pour atterrir sur mes cuisses. La prise de ma demi-sœur se resserra sur mon dos. Elle essuya mes larmes et me fit un petit sourire. Un long souffle sortit de ma bouche et je continuai :
- On était chez moi, dans une villa en périphérie de Boston. Ma mère accompagnait mon beau-père partout donc j'étais toujours seule chez moi. Enfin, presque seule puisque Craig venait à chaque occasion. Bref, on était tous les deux dans mon lit, on regardait ''Peter Pan'' sur mon PC, ce film était mon Disney préféré. Et comme toute connasse qui se respecte, j'avais commencé à le toucher, même pas dans l'excès, le maximum que j'avais fait c'était une branlette dans le noir et je n'avais jamais retiré mon t-shirt devant lui, tout en sachant que je ne laisserais pas arriver à ses fins. C'est ce que croyais, du moins...
- Si c'est trop dur tu n'e-
- Je t'en supplie ne me coupe pas parce que sinon je n'y arriverai jamais, souris-je à travers mes larmes. « J'avais commencé par embrasser sa mâchoire, puis je lui avais enlevé sa chemise et descendus mes baisers. Je le sentais frissonner sous moi et ça ne me faisait que sourire. Les hommes sont si faibles... Je l'avais laissé retirer ma robe et son jeans avait rejoint le reste de nos affaires sur le sol. On était juste en sous-vêtements et c'était la première fois qu'il me voyait avec si peu d'habits. Je savais l'effet que ça lui faisait et j'en profitais. J'étais une vraie pute inconsciente. »
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Black Mirror [Z. Malik | H. Styles]
Random- Ouvre les yeux, putain ! On n'est pas faites pour ce monde-là ! - Toi, tu ne l'est peut-être pas, mais moi, c'est le seul dans lequel je me sens bien ! - Zayn, Harry et ton père sont faits pour ça, pas toi Sorenza ! Pas nous ! - Tu comprendras bie...