Black Mirror [Z. Malik | H. Styles]

Chapter Forty One

~Thursday 11th October, 9:56am~Loft~

Zayn's point of view

- Tu veux des Chocapic ? me demanda Sorenza la bouche pleine.

- Nan, ça ira... J'ai pas faim.

- Comment c'est possible de pas avoir faim le matin ?

- J'en sais rien, mon ange, mais c'est le cas.

- T'es sûre que tu risques pas de faire une crise d'hyperglycémie avec tous les putain de Chocapic que tu bouffes ? fit Harry.

- Mais c'est que mon troisième bol ! se plaignit-elle en levant les mains au ciel.

- Justement, tu vas gonfler comme un putain de ballon si tu continues comme ça.

- C'est peut-être ce que je veux.

- T'es quel genre de meuf, au juste ? demanda le bouclé en fronçant les sourcils. « Parce que j'ai même du mal à savoir si t'en est une, des fois. »

- Je t'encule, répondit-elle et je ricanai.

- Si tu m'encules, c'est que t'as une bite. Je le savais.

J'explosai de rire avec Harry alors qu'elle marmonnait des insultes en terminant son bol.

- C'est cool de voir un sourire sur ta gueule, Hazz.

- Je souris tout le temps.

- Sauf hier soir, fit la brune en mâchant.

- Non, je souriais hier soir aussi.

- J'ai plus vu ta bouche s'étirer depuis que Sixtine nous a exposé son plan dans la voiture. Et t'as tiré une gueule jusque par terre quand So nous a dit que notre petite brune passait la nuit avec le fameux Aaron.

- En même temps, elle a fait encore tout ce qu'elle ne devait pas faire.

- Elle a fait exactement ce qu'il faut pour obtenir des infos de la part d'Aaron. J'aurais fait pareil.

- T'avais pas intérêt à entrer dans cet hôtel, grognais-je.

- Si mon père ne peut pas m'empêcher de faire ce que je veux, ne pense même pas que tu réussirais.

- Je te jure que tu n'aurais pas passé la putain de porte de l'endroit. Je t'aurais tiré dessus s'il avait fallu.

- Et après il vient dire que j'ai réagi exagérément hier soir. Putain j'aurais vraiment aimé que ce soit Sorenza qui aille sucer ce connard.

- Dis pas de conneries. Je l'aurais pas laissée aller parce que Nico nous aurait tués.

- Ouais, c'est évident. Assume un peu qu'elle te plait, la fille du boss.

- Quand t'assumeras que l'autre fille du boss te plait aussi.

- Fermez vos gueules un peu, j'essaye d'écouter les dessins animés, râla l'Italienne. « Et je t'aime bien aussi, Zayn. »

Le rire de mon meilleur ami résonna dans la pièce. J'étais un peu mal-à-l'aise de son aveu mais genre hyper satisfait à la fois. Elle m'aimait bien.

Un sourire à la con prit place sur mon visage. Si elle ne se foutait pas de ma gueule, j'avais mes chances.

Mon téléphone vibra dans ma poche, coupant toutes les pensées qui me traversaient l'esprit.