Black Mirror [Z. Malik | H. Styles]

Chapter Forty Seven

~Tuesday 14th October, 11:56pm~Di Angelo's house~

Sixtine's point of view

L'appartement était plongé dans un calme absolu, à l'exception de la voix de Skate qui résonnait à travers mon ordinateur.

- Tu me manques, bébé, souffla le brun en même temps qu'il soufflait la fumée de son joint.

- Moi c'est tes seringues qui me manquent...

- Quand je dis que c'est toi, je parle plutôt de ta paire de fesses sublimes et de ta langue qui fait des merveilles.

- On s'est compris.

J'avais rencontré Skate en sortant de l'appartement d'Harry. Ce beau brun tatoué vivait dans le 234 alors que les gars étaient dans le 233. Il m'avait foncé dedans alors que j'attendais l'ascenseur, il était complètement drogué et m'a proposé d'aller prendre un truc chez lui. Et j'ai accepté.

Il m'a piqué entre le majeur et l'index en me disant que je ressentirais les meilleures sensations de ma vie. Et ce fut le cas, putain.

Quelques minutes après l'injection, je me sentais bien, je me sentais mieux. La sensation que procure cette drogue est indescriptible. Un mélange d'un long et intense orgasme avec tous les effets d'un somnifère.

Mais surtout, ça calmait mes douleurs psychiques.

Plus de Nico, plus d'Aaron, plus d'Harry... Rien à part la fatigue et l'orgasme perpétuel.

Le lendemain matin, quand tous les effets s'étaient dissipés et que la douleur était revenue, il a fallu payer Skate.

Alors je me suis mise à genoux, et j'ai sucé, comme la pute camée que je devenais.

En quittant son appart, je vis directement la porte d'Harry et ma douleur s'intensifia. Une piqure suivit, puis une autre et encore une autre.

En officialisant une relation avec Skate, je me sentais moins ''salope'' puisque je ne savais pas payer avec du vrai argent.

- On se voit quand ? demanda-t-il.

- Quand mon père acceptera que je sorte.

- T'es le genre de meuf qui écoute ses vieux ? Je te croyais pas comme ça.

- Mon demi-frère dort dans le salon avec un flingue dans les mains.

- Putain...

- Mais t'en fais pas, bébé, je trouverais un moyen de sortir. Mon frère et ma sœur se barrent demain, mon père sera occupé avec son business de merde et ma mère ne peut rien contre moi. Je te retrouve chez toi demain soir.

J'entendis le bruit de l'ascenseur et vaguement le bref échange qui se fit entre Sorenza et Romeo.

- Va falloir que je te laisse, Skate. On se voit demain.

- OK bébé... Je te fais plein de bisous sur la cha-

Je fermai mon ordinateur en roulant des yeux. Il était sympa mais quand il était défoncé, il était vraiment lourd.

Les pas de ma demi-sœur étaient eux aussi lourds sur les marches d'escalier. Je savais même reconnaitre son putain de rythme de marche, bordel.

Elle ouvrit ma porte d'un coup et je pus voir qu'elle avait une sale gueule et des fringues imbibées de sang.

- Tu sais pas frapper avant d'entrer ? crachais-je en mettant mon pc sur le sol.

- D'habitude j'ai pas besoin de le faire.