Black Mirror [Z. Malik | H. Styles]

Chapter Eighteen

~Saturday 27th September 2014, 2:47PM~Zayn's car~

Sixtine's point of view

Le plus loin où j'ai déjà été était Washington et la seule raison de ma venue là-bas était l'enterrement de mon oncle et de ma tante et nous y retournons chaque année avec ma mère au 11 septembre.

Bien sûr, j'ai rendu visite à ma tante Cindy et ses trois mômes débiles plusieurs fois à Baltimore et fait les magasins une fois avec Ariel à Philadelphie mais c'est tout. Je n'ai jamais quitté la côte est et encore moins eu la chance d'aller jusqu'à la ville des anges.

Des fois je me sentais mal par rapport à ça en ayant Sorenza comme demi-sœur.

Elle avait quasiment parcouru le monde : de Naples à Adélaïde, de Cancún à Boston, de La Havane à Paris, de Tokyo à New York.

Bien sûr, elle avait connu des merdes mais qui n'a jamais rien subi ? J'aurais préféré, d'une certaine façon, être à sa place. Juste garder les bons côtés de sa vie tout en gardant les bons côtés de la mienne.

Je prendrais aussi ses énormes seins.

- Vous avez tout ? C'est bon ?

Nico s'inquiétait énormément pour Sorenza et moi et je ne pouvais pas le blâmer... On était les plus irresponsables personnes de ce monde et on faisait des conneries absolument à chaque fois qu'on le pouvait. Bêtises intentionnelles ou non.

- Oh mon Dieu, non ! J'ai oublié mes Palladium dans le hall de l'immeuble ! Je reviens ! cria Sorenza en courant jusqu'à l'ascenseur du parking souterrain.

- Je vous jure que ce gosse me tuera un jour... marmonna-t-il en passant ses mains sur son visage.

- Nico, ça va aller, lui souffla Angel en fermant le coffre de sa voiture. « Ta fille est un véritable cas mais dis-toi que tu ne dois pas gérer la mienne. »

- Je ne sais vraiment pas comment tu fais pour la supporter chaque jour de la semaine. En plus elle ressemble vraiment trop à un panda pour qu'on la prenne pour une personne saine d'esprit.

- Merci pour cette remarque totalement incongrue sur ma fille, Sixtine. Vraiment, j'apprécie le fait de savoir qu'autant de monde l'aime.

- Moi je l'aime bien, répondit Harry.

- Quand elle est sous toi, son corps trempé de sueur et les jambes écartées, c'est ça ? se moqua Zayn et Harry lui donna un coup sur l'épaule en riant.

- En général, je prends June contre un mur. C'est ce qu'elle préfère.

- Vous fermez vos gueules, bande de petits cons. Je n'éprouverais aucun remord à encastrer vos sales petites gueules dans une des portières de ma bagnole.

- Je continue de croire qu'elle fait peur avec ses deux ronds noirs autour des yeux, ajoutai-je.

- Sixtine, juste, ferme ta gueule.

Je fis un doigt d'honneur à Alex qui venait de me dire de me taire. Nico s'était retiré pour vérifier l'itinéraire sur l'iPad dans la voiture de Zayn, Elena était assise sur le capot de la voiture d'Angel et s'amusait avec ses poupées et les deux garçons riaient tellement qu'ils étaient en train de pleurer. On attendait toujours Robyn.

Si elle n'était pas là dans une demi-heure, on partirait sans elle, comme l'avait dit Nico.

L'ascenseur s'ouvrit sur Sorenza, suivie de Louis et de la retardataire. Ma demi-sœur roula des yeux au moins quinze fois sur le trajet de la cage métallique aux voitures, sûrement à ce que racontait Robyn.