Chapitre 12.

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Cameron entre enfin dans la cuisine. Ma tasse de café bien serrer dans les mains, je le regarde du coin de l'œil. Il n'a pas vraiment l'air de bonne humeur ce matin. Évidemment, il a la gueule de bois. Je bois une dernière gorgée de mon café et passe à côté de Cameron pour déposer ma tasse dans l'évier. Je nettoie rapidement ma tasse et me dirige vers la sortie de la pièce.

- Il est où le putain de lait ? me demande Cameron. Je le regarde un instant, ses cheveux sont en bataille et le chandail qu'il porte est à l'envers, je me demande s'il le sait. Non, je ne crois pas.

- Dans le frigidaire, où veut-il qu'il soit d'autre ? je ris. Quand je secoue la tête et le regarde à nouveau, je vois que sont regard c'est assombri mon sourire disparaît instantanément. Le lait est à côté du beurre au fond. Bégayais-je.

Il soupire et se tourne pour prendre le lait. Je sort de la cuisine en traînant des pieds. Ont est dimanche aujourd'hui, dernière journée de la fin de semaine. J'attrape ma serviette et me dirige vers la salle de bain. Je m'arrête devant la porte et tourne légèrement le visage.

- Je vais prendre une douche ! criai-je.

- Qu'est-ce que j'en ai à foutre ? répond Cameron de la cuisine. J'aurais du m'en douter qu'il s'en fouterais. En quoi sa peut le servir de savoir que je vais prendre mon bain ? Je bloque la serrure et me déshabille.

Une fois sous l'eau chaude, je sent tout mes muscles se détendre. Je soupire de bonheur et attrape mon shampoing aux fruits des champs. Une fois mes cheveux et mon corps propre je ferme l'eau. Je sort de la douche et passe immédiatement ma serviette autour de mon corps. Je regarde ma silhouette dans le miroir et fronce les sourcils. J'attrape mes vêtements et sort de la salle de bain.

- Bordel, t'en prend du temps. Pour prendre une simple douche. Je sursaute et manque me casser la figure, mais Cameron me stabilise en m'attrapant par le bras. Je me redresse et souris nerveusement.

- Tu avais besoin de la toilette ? demandai-je. Je vois sont regard passer de ma poitrine pratiquement exposé à mes yeux. Je monte un peu plus la serviette pour essayer de cacher ma nudité.

- J'ai dit que j'en avais de besoin ? il passe à côté de moi, pour se diriger vers sa chambre je suppose.

- Non, mais tu étais derrière la porte alors j'ai supposer q- il me coupe brutalement la parole.

- Non. J'en avais pas de besoin. Je me tourne et marche vers ma chambre. Je referme la porte derrière moi et soupire. Cameron est vraiment incompréhensible.

Je prend 10 minutes à passer de la crème, m'habiller et me parfumer. Mes cheveux sont humides je passe mes doigts dedans et secoue la tête. Cameron entre dans ma chambre sans cogner, et je me retiens de l'engueuler pour lui dire de sortir et de cogner avant. Il marche jusqu'à mon lit et se laisse tomber dessus.

- Il faut vraiment que j'installe une serrure à clé pour ma porte. Dis-je doucement. Je regarde Cameron par le miroir, il est coucher sur le ventre et se redresse pour se soutenir par les coudes.

- Tes pieds sont minuscules. Comme ta cervelles. Je me tourne brusquement et le dévisage. Un sourire arrogant s'affiche sur sont visage.

- Ferme ta gueule ! parle plutôt de la tienne. Reste à savoir si tu en à une. Répondis-je. Il éclate de rire. Je me dirige vers mon lit et pose un genoux dessus. Je pousse Cameron du lit et il tombe durement sur le sol. Je plaque une main sur ma bouche pour ne pas rire.

Il se relève et gémit de douleur. Il me fait un doigt d'honneur et sort de ma chambre. Je prend mon phone de sur mon lit et remarque que j'ai 3 appels manqués de ma mère et Nash. J'ai complètement oublier de les appelés ! Je compose le numéro de ma mère en premier, la sonnerie se fait entendre puis un peu plus tard, elle répond.

- Bonjour, ma belle.
- Salut, je suis désoler de te rappeler que maintenant.
- C'est correct. Comment va ta vie dans ton appartement ?

Un frissons prend possession de mon corps, lorsque je repense aux mains des amis de Cameron sur mon corps. J'ouvre la bouche et la referme. Je ne sais pas si « ma vie » dans cet appartement est comme je l'aurai voulue. En faite, elle n'est pas du tout comme je l'aurais voulu.

- Bien.
- Je suis heureuse de l'entendre.
- Maman, je vais te laisser. Tu salueras papa de ma part, bye.

Je raccroche et passe mes mains sur mon visage. Après 5 minutes je décide d'arranger mon lit. Je reprend mon téléphone et compose le numéro de Nash. Contrairement à ma mère, il ne répond pas. J'enfile des chaussettes et marche vers la sortie de ma chambre. Je passe devant la chambre de Cameron et regarde à l'intérieur. Il est couché à plat ventre, mais je peux faiblement le voir dessiné. Je fronce les sourcils en essayant de m'imaginer ce qu'il pourrait être en train de dessiner.

- Dégage. Lâche Cameron. Je soupire et ferme la porte avant de me diriger vers la cuisine. Sur le four l'heure indique, 11 heures 05. Je pose mes mains sur la table.

Qu'est-ce que je peux faire ? Sortir me promener ? Oui. Je marche rapidement vers ma chambre et enfile des souliers. J'attrape une veste et sort de ma chambre. Je pense un instant, dire à Cameron que je sort, mais je ne le fait pas. J'ouvre la porte d'entrée et la referme derrière moi. Une fois dehors, l'air frais frappe mon visage. J'attache rapidement mes cheveux secs en une queue de cheval.

Tandis que je marche, une personne fonce sur moi. Je manque tomber mais je me stabilise rapidement.

- Je m'excuse vraiment. Dis-je rapidement, je lève les yeux et vois un garçon. Il à peut-être un ans ou deux ans de plus que moi.

- C'est à moi de m'excuser, honnêtement. Il passe une main dans ses cheveux bruns bouclés, au même instant, j'ai le temp d'apercevoir un tattoo de.. dragon ? qui recouvre pratiquement tout sont bras gauche. Il plante ses yeux vert dans les miens.

- Tu es correct ? demandais-je. Il me souris en hochant la tête.

- Toi ? demande t-il aussitôt. Je croise les bras et hoche la tête.

Il fourre ses mains dans les poches de sont pantalon et ont se dit bêtement, bye. Je continue ma marche et me retourne pour le regarder s'éloigner et au même moment lui aussi il se tourne. Je plisse les yeux et me retourne en souriant. C'est incroyable comme il me fait penser à quelqu'un.. quelqu'un qui me semble à fait partie de ma vie dans mon plus jeune âge.

COLOC ? Où les histoires vivent. Découvrez maintenant