COLOC ?

Chapitre 25.

L'alcool coule toujours dans mes veines. Les lèvres de Cameron se balade sur mes cuisses et je ne peut m'empêcher de couiner lorsqu'il passe sa langue juste au dessus de mon pubis. Sont regard est concentré sur mon entre-jambe recouvert d'un faible tissu. Au moment où je m'y attendais le moins, il fait glisser un doigt dans ma culotte. Il passe sont autre main sous mon chandail et presse mon seins.

- Cameron.. arrête, ont va le regretter. Marmonnais-je en soulevant les hanches du sofa.

Il entre un doigt en moi, tout en me regardant et en massant mon sein. J'attrape un coussin du sofa et cache ma face dedans. Je sent que les doigts de Cameron sont encore en moi, mais il n'y a plus de mouvement. Je sort ma tête du coussin et le regarde.

- Non. Dit-il simplement en passant ses longs doigts sous ma brassière.

- Quoi ? demandais-je perdu.

- Cache pas ton visage, je veux te voir lorsque tu jouira.

Le mouvement de ses doigts reprend leurs rythmes. Je fourre une main dans ses cheveux et les tires, je l'entend jurer et ma poitrine monte et descend rapidement. Je sent mon corps se contracter puis j'atteint rapidement l'orgasme. Il retire ses doigt de ma culotte, sa main de sous ma brassière et se lève.

- Je vais me coucher. Me dit Cameron avant de sortir du salon.

Bouche-bée, je reste assis. Je me redresse correctement et enfile rapidement mon short puis je replace ma brassière.

- Tu es sérieux ? demandais-je en me levant.

- Oui, j'ai sommeil. Dit-il en se tournant vers moi.

- Tu es vraiment un connard ! dis-je en criant.

- Quoi ? dit Cameron entre les dents.

Je m'avance de lui et le regarde droit dans les yeux, je le sent, je vais fondre en larme d'ici quelques minutes.

- J'ai dit que tu es un connard, Cameron. Qu'est-ce-que tu comptes faire de pire que me doigter.. et partir comme si que de rien ne venait de se passer ? Ma voix se casse, et un sanglots sort d'entre mes lèvres.

Cameron reste debout devant moi. Aucun de nous ne parle. Je balaie les larmes qui perlent sur mon visage du dos de ma main.

- Alexia, se qui viens de se passer, n'est rien d'important. Tu n'es rien pour moi, et je suis rien pour toi. Finit-il par lâcher.

Mon coeur rate un battements. Je me recule brusquement de lui et je trébuche. Cameron se penche rapidement vers moi pour me relever.

- Lâche-moi ! ne me touche pas, tu me dégoûte ! criais-je en me débatant.

Je lui donne des coups sur le torse et bat des jambes lorsqu'il s'installe en califourchon sur moi.

- Calme toi, Alexia ! crit-il à son tour.

Il attrape mes poignets et les plaques en haut de ma tête, sur le sol froid. Mes yeux sont remplis de larme et je sent que mes joues sont brûlante. Dallas le connard, me regarde perdu.

- Je te déteste, je te jure que je te déteste. Dis-je en commençant à pleurer de plus belle.

POINT DE VU DE CAMERON.

Je te déteste. C'est la phrase qui viens de sortir de la si jolie bouche de ma colocataire.

- Je me déteste aussi. Répondis-je.

Je la regarde, mais elle fini par rompre notre contact visuel en tournant la tête. Bordel, je suis supposer m'excuser, mais je ne le fait pas. Je garde mes mains solidement enroulé autour de ses poignets et examine chaque traits de sont visage. Elle est tellement putain de belle, même lorsqu'elle pleure.