Chapitre 16.

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Je sais plus combien de temps cela fait que je suis stationnée, en avant de mon appartement. Trente minutes ? Peut-être même une heure de temps. Je me décide finalement à ouvrir la porte et descendre de la voiture. Je suis épuisée. Après avoir bloqué les portes, je marche lentement vers la porte du studio.

- Mademoiselle ? une petite voix m'appel. Je me retourne pour faire face à une dame. Je sais pas si vous êtes colocataire avec quelqu'un mais depuis plus d'une heure il y'a beaucoup de bruit chez vous.

Je la regarde attentivement puis au même moment un bruit fort se fait entendre. Je m'empresse de monter les escaliers et d'ouvrir la porte rapidement. Je referme la porte derrière moi. Je fait quelques pas et lorsque mon regard se dirige vers le salon mes mains viennent immédiatement couvrir ma bouche, pour étouffer un cri.

- Bonsoir, Alexia. Dit Cameron en donnant un coup de pied sur la table basse en bois, maintenant toutes brisées.

Je suis figée sur place. Mon regard contemple tout les dégâts que Cameron à causer. La table basse est complètement, brisé. Le petit sofa est renversé et pour une raison qui m'échappe il y'a de la vaisselle cassée partout sur le sol. Mon coeur bat fort.

- J'ai dit, bonsoir Alexia. Répète Cameron en s'approchant de moi. Je me tasse sur le côté, essayant de me rapprocher le plus que possible de ma chambre.

- Cameron, va te coucher tu es ivre. Dis-je doucement mais assez fort pour qu'il puisse m'entendre. Les gens en bas essaie de dor-.. il me coupe la parole en lançant un verre contre le mur, je sursaute.

- Je m'en fou ! Bordel je m'en fou ! cris t-il.

Je fourre mes clés et mon phone dans les poches arrière de mon jeans et pousse une mèche de mes cheveux derrière mon oreille. J'essuie mes mains moites sur mon jean et m'approche doucement de lui.

- Cameron.. je t'en prie, va te coucher. Dis-je simplement. Il se tourne vivement, et s'approche de moi. Je m'arrête net quand il se trouve debout devant moi.

- Sa ta fait plaisir voir Nathan m'étrangler pas vrai ? me demande t-il d'une voix intimidante. Je secoue la tête, et lorsqu'il lève sa main j'ai le réflexe de fermer durement les yeux et de placer mes mains devant mon visage.

Aucun sons. J'ouvre les yeux et vois que la main de mon colocataire est enfouie dans ses cheveux. Il me regarde, sa bouche est entre-ouverte. Je baisse les bras et soutiens sont regarde persistant.

- Tu as crus que j'allais te frapper ? Sont torse monte et descend de manière impressionnante.

- Je veux juste que tu ailles te coucher, Cameron s'il vous plaît. Il me regarde toujours, je me dirige vers la cuisine et sort du frigidaire une bouteille d'eau.

Je marche vers lui en prenant soins de ne pas piler un morceaux de verre tranchant. Je lui tape doucement l'épaule du bout de mon index et lui tend la bouteille d'eau.

- Allonge toi sur le sofa et bois de l'eau. Il fait se que je lui dit sans protester ce qui me surprend. Je soupire puis avec le reste d'énergie qu'il me reste je soulève le sofa qu'il à renversé et ramasse dans l'un des silences les plus inconfortable les débris au sol.

Je me dirige encore une fois dans la cuisine, je prend un sac de poubelle et le ballet. Je nettoie tout le salon sous le regard pesant de Cameron. Je pousse les morceaux de bois de la table basse dans un coins du salon, demain je m'en occuperais.

- Je veux pas être comme mon père. Dis Cameron dans un soupire, je tourne la tête vers lui. Nos regards se croisent, je me force de ne rien dire.

- Je vais aller prendre un bain. Je ramasserai le reste de tout ce bordel demain. Répondis-je.

- Tu le connais ? Je m'arrête à la sortie du salon, je ne prend même pas la peine de me retourner.

- Qui ? Demandais-je en retour.

- Nathaniel. Dit Cameron.

Je me tourne finalement vers lui. Sont regard est plongé dans le vide. Ses cheveux sont en bataille, et ses vêtements sont sale. J'arrête de juger sont apparence et me re-concentre sur notre petite discussion.

- Je devrais ? Répondis-je en soupirant.

- Non. Répond Cameron. Je met fin à la discussion en sortant du salon. Une fois dans ma chambre je retire rapidement mes vêtements pour m'enrouler dans une serviette.

Je prend mon téléphone et marche vers la salle de bain. Une fois à l'intérieur je referme la porte avec mon pied, mais la porte ne se ferme pas complètement. Tant pis, je la fermerais après que le bain finira d'être remplis au complet. J'ouvre l'eau et met le bouchon dans le fond de la baignoires une fois que la température de l'eau est parfaitement régulariser. Je dépose ma serviette sur le comptoir de lavabo et attrape la bouteille de savon moussant, je verse un peu trop de savon moussant dans l'eau, mais honnêtement, je m'en fou.

- Enfin.. je soupire lorsque mon corps est complètement sous l'eau remplis de savon moussant sentant les fruits.

J'attrape mon téléphone et remarque que j'ai plusieurs appel manqué dans ceci il y'a ceux de mon père. Je décide de l'envoyer un message au lieu de l'appeler. Je ne me vois pas vraiment lui dire, « Salut papa, je suis dans le bain et toi qu'est-ce que tu fait ? ». Je l'envoie donc un simple message.

Je suis désoler de ne pas avoir répondu à ton appel. J'étais sortie, comment tu vas toi et maman ?

Ensuite je remarque que les autres appels manqué viennent de Nash. Ils m'a appelé il y'a 20 minutes. Je ne prend pas la peine de le rappeler sachant que de toute manière, il est bourré. Je met mon téléphone sur silence et le dépose sur le bord de la beignoire. Mon corps tout entier est faible. Je remarque que la porte de la salle de bain est ouverte. Pas au complet mais elle est ouverte. Je me maudit d'avoir oublier de la refermer. Je pense un instant à sortir du bain pour fermer la porte, mais qui rentrerait ? Cameron est sûrement endormi et la porte d'entrée est bloqué. Je m'avance vers le robinet du bain et ferme l'eau. Le bain est complètement remplis d'eau. Je me replace confortablement.

Je ferme doucement les yeux et tout mon corps se détend. Je suis si épuisé, je sent mon corps glisser un peu plus sous l'eau mais mes paupières et les membres de mon corps sont trop faible pour réagir à quoi que se soit. Puis, un dernier soupire sort d'entre mes lèvres. Et là, je sent tout mon corps sous l'eau. Même mon visage. Mais encore une fois, mon corps refuse de coopérer avec mes pensées. Je ne respire plus.

COLOC ? Où les histoires vivent. Découvrez maintenant