[BTS]L'INCONNUE (Terminée)

The Room

...

Avant d'entrer dans cet endroit sombre Phil et moi nous munissons de lampes torches, il en a même une frontale , qui sera très utile si nous devons déplacer des objets. Il sens mon stress monter et son regard me fait du bien...
La guerrière en moi revient enfin, je prend mon arme et avance la première dans la pénombre.  Le plafond du couloir est bas, il y a beaucoup de poussière ça devient gênant. Je remonte mon pull sur le nez pour ne pas m'étouffer, Phil en fait de même. Je vois enfin une porte, elle a l'air ouverte. Nous rentrons dans la pièce, sur nos gardes.

Pour le moment rien de menaçant, je desserre mon arme. Nous parcourons de nos lampe l'endroit, il n'est pas très grand. La pièce est ancienne, poussiéreuse et dérangée. Je commence à fouiller le vieux meuble en bois sur ma droite, ouvre les deux grandes portes du haut. Phil fait de même avec un bureau à gauche. Je ne sais même pas ce que je dois trouver mais je cherche. Nous retournons tout les meubles mais rien de particulier n'est ici . Je me perd dans mes réflexions quand Phil m'appelle doucement, prudent pour ne pas m'effrayer. Il m'attire à lui et me montre une nouvelle porte blindée fermée par un code. C'est bien ce que je pensais, c'était trop simple. Nous nous regardons et il m'éblouit avec sa frontale ce qui le fait rire, moi aussi. Pris dans cet élan de complicité je me perds à rire avec lui, sûrement un rire nerveux mais ça fait du bien.

Moi- Bon et bien maintenant on sait quoi chercher .. Le connaissant on trouvera de quoi faire le code ici, mais ça ne sera pas facile. Il faut chercher dans tous les livres s'il y a des codes, des choses qui te feraient penser à un code important. Les feuilles volantes tu me les passes quand tu en vois et je les lirais. T'inquiète pas on va trouver...

La dernière phrase était pour lui autant que pour moi. Papiers de bureaux, comptes, recherches personnelles, on passe tout au crible. Je prend un livre le retourne et récupère les papiers qui tombent s'il y en a.
Des vieux livres, des plus récents, des romans et des livres de science, des livre de ferronnerie , de pâtisserie, il y a de tout là dedans, ça n'a ni queue ni tête.. Phil m'appelle et me montre une série de chiffres , on va les essayer sur le digicode. ERREUR.
Ça ne marche pas , on continu. Les heures tournent et il fait bientôt nuit, dehors. Je demande à Phil d'aller voir en haut pour surveiller l'entrepôt au cas où les deux autres se pointeraient. Il acquiesce et y va simplement. Je deviens folle à force de ne rien trouver, je suis si énervée que je balance le livre que j'ai dans la main contre le meuble devant moi. Le livre s'explose presque en deux et des feuilles s'en échappes. Je décide de me calmer et m'assoie parterre contre la table. Je prend une grande respiration et souffle abondamment en fermant les yeux. La scène de la cabane me reviens en tête inexplicablement et me fait sourire tendrement. J'aurais aimé que la vie sois restée ainsi.

J'ouvre les yeux, la première chose que je vois est ce vieux meuble. Il y a des tiroirs en bas, je reste assise et les ouvres toujours la même chose, des papiers inutiles, des stylos, et autres accessoires de bureaux.
Je retourne tout, ne trouve rien mais une chose dépasse et me parait étrange. C'est un boitier noir, je tend la main au fond du tiroir et l'attrape. J'hésite un instant, puis ouvre la boite. A l'intérieur il y a un bijoux, il a l'air cher. C'est une bague magnifique, un seul diamant incrusté dans un anneau en or.

Une drôle d'envie me fais tirer la bague de son beau coussin blanc, je ne sais pas pourquoi mais je suis poussée à la regarder de plus près, je regarde s'il y a une inscription à l'intérieur, une date ou autre.. RIEN. Je l'essaie, elle me va. Ça me fait sourire, je me sens bizarrement aimée pendant que je la porte. Revenant a la raison je l'enlève rapidement et la remet dans la fente du coussin.
Quelque chose m'empêche de l'enfoncer jusqu'au bout. J'inspecte la boite et tire le coussin. Dessous une lettre pliée et une petite clé, c'est à cause d'elle que je n'arrivai pas à bien remettre la bague. Je déplie la lettre,et reconnais l'écriture. Je la lis: