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Non loin de New York, près de Boston, une ombre passe de toit en toit dans la nuit. Elle est tellement rapide que personne n'a le temps de la remarquer, que déjà elle est partie. Comparable à la foudre qui frappe sans prévenir, pour repartir aussitôt. Soudain, l'ombre disparait, et c'est un jeune homme qui la remplace. Il cherche quelque chose, ou plutôt quelqu'un.
Cela fait bien des siècles qu'il cherche, sans relâche, et ne cesse d'en rêver. Tantôt cauchemars, tantôt rêves, il vacille entre la peur et le bonheur de l'avoir trouvé, et ce , chaque nuit depuis tout ce temps passé à la chercher.
Car c'est bel et bien une jeune femme qu'il cherche, celle de la prophétie. Rien à voir avec une quelconque histoire d'amour, non, en fait ils ne se sont jamais réellement vus. Mais c'est quelque chose de puissant qui les relie, il peut le sentir, tous ces rêves ne peuvent être dû au hasard, ils sont nés pour se rencontrer et la vie, n'ayant pu les réunir, ce sont les forces supérieurs qui ont du s'en charger à coup sûr.
Mais tout ce qu'il veut, c'est des réponses à ses questions.
Et depuis qu'il sait qu'elle est née, il y a de cela 19 ans déjà, il ne cesse de la chercher elle, arpentant chaque pays sans jamais s'arrêter.
Il doit la trouver, elle est la seule qui lui ressemble et qui puisse correspondre à la prophétie, il le sait, seule elle est entré en contact de cette manière avec lui. Mais telle la quête du saint graal, jamais il ne voit le bout de ses recherches et il lui arrive, durant ces rares moments de faiblesse, de laisser sa colère se déchaîner sur des murs dans des ruelles isolées, frappant durant des heures, criant sa rage et sa peine, sans ressentir la moindre douleur, alors que ses mains ne sont plus que des plaies béantes.
Soudain, résigné à l'idée qu'il ne la trouvera pas dans cette ville non plus, qu'il fouille de fond en comble depuis déjà plusieurs mois, il décide de passer à la suivante, et s'il ne la trouverait pas là-bas il continuerait encore, il se l'était juré à maintes et maintes reprises et ce, peut importe ce qui pourrait se produire.
Ses habits noirs le rendant invisible dans la nuit, il s'arrête un instant sur une colline, pour observer la ville à ses pieds. Le plus troublant chez lui a toujours été ses cheveux d'un noir profond pouvant rendre jalouse la nuit elle-même , contrastant avec sa peau d'un blanc porcelaine. Ses traits fins et à la fois durs lui donnent un air renfermé et fragile, sans pour autant altérer cette force qui émane de lui telle une aura écrasante prête à vous achever, sans même qu'il n'ai besoin de vous toucher.
Il déploie ses ailes, d'un blanc presque aveuglant mais qui, étrangement, tirent vers le noir au bout, et il s'apprête à s'envoler, lorsque ses yeux s'arrête sur la pleine lune juste au dessus de lui.
Une lueur d'espoir passe dans ses yeux.
Ses yeux, d'un bleu plus bleu encore que l'océan.**
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Terre D'Eden
FantasyLa vie est comparable à un train, qui file à toute vitesse. On peut se lever et marcher à contre-sens, mais cela n'enlèvera rien au fait que le train continue d'avancer. Et puis parfois, lorsque le train s'arrête à une station, certaines personnes e...