Chapitre 6-1

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« Helena » murmure une voix près de mon oreille.

J'ouvre les yeux, encore à demie endormie. Je crois voir Irina, mais mes yeux ne se sont pas encore accoutumés à la lumière du jour. Tandis que je passe une main sur mon visage, je demande :

« Qu'est-ce qui se passe Irina ? »

« Irina ? » s'exclame la voix.

Cette fois-ci, je regarde à nouveau dans sa direction et je me retiens de rire lorsque je comprend que ce n'est pas Irina mais Irin qui se tient à côté de moi.

« Irin ? Mais enfin, qu'est-ce que tu fous là! » m'exclamé-je.

« Déjà, fais moi plaisir et ne me confond plus jamais avec Irina, d'accord ? » ronchonne-t-il, « Hormis notre ressemblance, je reste un garçon. Tu m'entends ? J'ai les caractéristiques d'un GARCON. »

Il appuie sur le dernier mot en pointant un doigt dans ma direction.

« Je peux te le prouver si tu veux ! » continue-t-il en attrapant le haut de son jeans, bien déterminé à me prouver son appartenance à la classe masculine.

« Non merci ! » m'exclamé-je en tendant un bras dans sa direction pour l'arrêter, « Ca va aller, je te crois sur parole, d'accord ? »

Il me lance un sourire tout ce qu'il y a de plus flippant et se penche vers mon oreille pour chuchoter :

« Ne me dis pas que tu n'as jamais eu de petit copain, pour que tu sois si gênée ? »

J'attrape mon coussin et lui balance dessus. Je crois bien que je suis complètement rouge, mes joues me brûle et j'ai envie de me terrer dans un trou pour ne plus jamais en sortir. Irin se ramasse complètement par terre et se met à rire.

« Tes vraiment un gros con ! » crié-je, honteuse.

« Je te taquine enfin ! Arrête de démarrer au quart de tour mon Ange. » dit-il en se relevant.

« Qu'est-ce que tu veux à la fin Irin ? » dis-je en levant les bras au ciel.

Il passe une main dans ses cheveux, dans le but de remettre en ordre ses cheveux blond platine et ses yeux bleus électrique se plantent dans les miens.

« On aimerai que tu descendes pour qu'on puisse discuter, tous ensemble. »

Je lance un coup d'oeil à l'horloge aux allures d'antiquité accrochée au mur près de la porte, il n'est que huit heure du matin, pourquoi veulent-ils parler si tôt ? Surtout après la soirée mouvementé que l'on a vécu hier.

« Maintenant ? » dis-je en roulant de gros yeux dans sa direction.

Pour toute réponse, Irin me sourit chaleureusement et vient me retirer ma couverture d'un coup sec avant de se diriger vers la porte.

« Ne descends pas avec cette tête de déterrée, tu veux bien mon Ange ? »

Je lui lance un regard noir.

« Laisse ma tête tranquille Irin ! T'as vus la tienne au moins ? Et puis ne m'appelle pas comme ça tes chiant ! » dis-je en ramassant le coussin abandonné par terre, pour le menacer avec à nouveau.

Il ouvre la porte et sort rapidement.

« Tes tellement mignonne quand tu t'énerves ! Mais ce surnom te va comme un gant, dans tous les sens du terme...Mon Ange. » me lance-t-il en ricanant avant de refermer la porte.

Je laisse tomber le coussin à mes pieds, complètement lessivée. Même si parfois j'ai envie d'enfermer Irin dans un placard à balai et de le laisser dedans pour un bon moment, je ne peux pas nier que sa bonne humeur me remonte le moral.

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