VIII. Nouveau départ

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Martin était resté silencieux, à la fois heureux que James l'ai écouté mais aussi inquiet de ce qui allait maintenant se passer. N'osant pas prononcer le moindre mot, le silence resta présent dans le véhicule pendant une trentaine de minutes. Puis, préférant savoir à quoi il devait s'attendre, Martin questionna James qui lui répondait simplement :

- Tu verras. Tu seras pas déçu.

Sa voix n'était pas froide, mais elle restait distante. Cependant, Martin aurai presque décelé une pointe de défi, d'ambition dans ces quelques mots. Et cela suffi à le rassurer. Il décida d'attendre que James décide de lui en dire plus.

C'est après avoir roulé tout l'après-midi et être arrivé au fin fond de la campagne, à cinq kilomètres de la ville -ou plutôt du village- la plus proche que James arrêta le véhicule noir, regarda droit devant lui, en hauteur, et sourit fièrement. Sans comprendre, Martin ouvrit la bouche pour le questionner mais le père de famille le coupa :

- Qu'es-ce que tu en dis ?

Avec un mouvement de tête il indiqua ce qu'il regardait depuis leur arrêt. C'est alors que Martin leva les yeux et comprit l'idée de James.

- Ouai mec, dit le jeune homme, avec l'air d'un enfant de 4 ans devant ses cadeaux de noël.

Martin avala sa salive puis articula :

- D'où tu connais cet endroit ?

James eu un sourire fier et répondu :

- Un vieil oncle à moi que j'allais voir étant gosse. Crois moi avec les cousins, on faisait des sacrés parties de cache-cache.

- Tu m'étonne...

Depuis quelques minutes, ils roulaient sur un chemin en terre qui les avait mené au pied d'une grande colline, sur laquelle se dressait d'imposants bâtiments qui servaient autrefois pour la ferme du fameux oncle. La surface paraissait... énorme, de plus en observant un peu plus les alentours, Martin comprit que cette colline était l'endroit idéal d'un point de vue stratégique : assez éloigné du monde urbain, diminuant les visites de zombies, un chemin de terre, permettant un accès simple à la zone, une colline élevée, permettant un excellent point de vue et surtout, une absence d'arbres rassurante, qui évitera toute surprise aux locataires de la colline. Les yeux brillants, Martin n'en revenait pas... enfin ils allaient peut-être pouvoir se poser quelques part, plus tranquillement que les dernières semaines et peut-être même en faire plus...




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Chapitre plus court cette fois. N'hésitez pas à donner vos avis !


Humanité : Tome 1 - ConfianceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant