XVIII. La fuite

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- Martin ?!?

Emma commençait à paniquer. Ce n'était pas dans son habitude mais là, elle était piégée dans une petite pièce sombre et maintenant que l'autre avait perdu connaissance, elle était seule. Elle avait bien senti dans ses derniers mots qu'il n'allait pas bien. Elle respira lentement quelques instants et ferma les yeux afin de reprendre ses esprits. "Pas de quoi stresser, tu t'en es toujours sortie, il n'y a pas de raison que ça se passe mal, si ?"

Elle rouvrit les yeux et chercha une issue. Il y en avait forcément une quelque part, une porte, une fenêtre...N'importe quelle ouverture ! Emma passa derrière les rayons de la réserve et découvrit une fenêtre suffisamment grande pour pouvoir la faire passer, et suffisamment basse pour qu'elle puisse y glisser le type. Elle glissa donc le corps de Martin jusqu'à la fenêtre, tant bien que mal, puis tenta de le soulever pour l'y faire passer. Après réflexion, elle décida de d'abord regarder comment l'extérieur se présentait. Elle pouvait voir que la fenêtre menait sur une petite ruelle déserte qui elle-même menait à une route. Elle allait faire une nouvelle tentative quand elle entendu des bruits de pas précipités. Par réflexe elle sorti son couteau et se baissa, prête à bondir. Quelqu'un s'arrêta prêt de la fenêtre, comme hésitant. Puis Emma aperçus un pied qui l'escaladait. A peine la personne fut entrée Emma bondit sur le jeune homme et le projeta à terre, un couteau sous la gorge.

- Non ! S'il vous plaît !

Avec ses cheveux châtains courts, les yeux marrons clairs, il devait avoir 20 ans tout au plus. Emma recula tout en restant méfiante. Si jamais il tentait quoique se soit de stupide, elle n'hésiterai pas une seule seconde à le planter.

- Que fais-tu là ? Demanda-t-elle.

- Je fuis, d'ailleurs, parlez moins fort, ils vont nous entendre là.

- Qui ça ?

- Je sais pas, un groupe. Ils sont deux ou trois avec des flingues, ils ont buté mon père et mes potes. maintenant ils veulent me buter moi.

- Ils sont où ?

- Je sais pas ! Là, quelque part, pas loin. Ils vont nous massacrer, merde !

Emma hésita un instant puis se leva et laisse l'autre en faire autant.

- C'est quoi ton nom ? Demanda-t-elle.

- Tony... merci de me laisser une chance.

Il soupira puis remarqua le corps de Martin par-terre. Il fit de gros yeux et croisa le regard d'Emma. Il dévia tout de suite.

- Il est vivant, il est juste...malade.

- Je... ok, pas de soucis.

Mais Tony n'avais pas confiance, il jetait des regards inquiets au corps. De nouveau dans la ruelle des bruits de pas retentirent. Tony se plaça contre le mur, dos à la fenêtre, tremblant de tout son corps. Emma quand à elle se baissa tout en observant par l'ouverture. Les sons s'éloignèrent.

- Aide moi, on le sort de là.

Emma enjamba la fenêtre et, avec l'aide de Tony, sorti le corps de Martin, aussi lourd soit-il. Puis la jeune femme avança jusqu'au bout de la ruelle, le fusil d'assaut en main, prête au moindre problème... sauf peut-être aux trois canons qui étaient dirigés sur son crâne lorsqu'elle sortis de la sombre ruelle.

- Coucou ma jolie, dit un grand brun au style militaire, un énorme sourire aux lèvres...





Humanité : Tome 1 - ConfianceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant