Lorsque l'on est un bon survivant, on agit comme une fourmi : avant que l'hiver n'arrive, on prévoit des provisions dans un endroit précis, endroit qui sert pour dormir et vivre sans craindre de mourir de froid. Tout ça, Emma le sait déjà. Mais elle sait aussi qu'elle est une "louve solitaire", qu'elle voyage seule, et qu'en étant seule, elle ne peut prendre le risque de se poser quelque part. Pour elle, le choix est simple : tu es le chasseur ou la proie. Or Emma a fait son choix, et elle ne le regrette pas.
Au loin, l'orage gronde toujours, mais la pluie s'est interrompue. À part les gros nuages noirs, seul le vent rappel que la saison meurtrière approche à grands pas.
Vidant rapidement une canette de Raviolis de premiers prix volés dans une maisonnette non loin de là, Emma observe le petit lapin qui à l'air perdu juste devant elle.
Les oreilles tendues, les yeux vifs, l'animal semble chercher quelques chose, comme si lui aussi tentait de trouver de la nourriture dans ce monde en proie à la destruction.
Emma jeta la boîte de conserve dans sa direction et s'amusa de le voir fuir, inquiet. Elle se leva et observa les environs. Elle était au milieu d'un bois voisin d'une petite ville aux apparences calme.
Décidée, Emma se dirigea vers les premières ruelles désertes, aillant en tête l'idée de récupérer des munitions ou toute autre arme pouvant aider à la survie.
Même si son fusil était beau et lui donnait une apparence menaçante, Emma devait admettre qu'elle n'avait pas beaucoup de cartouches.
Elle se souvient avoir trouvé l'arme dans une boutique pour chasseurs, elle avait alors prit à la volée quelques poignées de cartouches, dont beaucoup ont servi pour s'entraîner. Aujourd'hui, elle se retrouve avec 5 balles chargées, plus les 3 qui traînent au fond de sa poche. Main gauche à la ceinture, Emma progresse en direction des premiers bâtiments de la ville morte. Elle se retrouve rapidement seule au milieu d'une rue, où seul le son sourd de ses rangers au style militaire raisonnent. Elle se plante là quelques secondes, puis entre dans une première maison avec précaution. Durant toute la mâtiné, -ou l'après-midi d'ailleurs, elle ne savait plus très bien- Emma fouilla les vieilles bâtissent abandonnées. Elle mit la main sur quelques conserves, qu'elle fourra dans un grand sac à dos qui faisait facilement deux fois la largeur de la jeune femme ainsi que la moitié de sa hauteur. Elle récupéra un paquet d'allumettes humide, une petite lampe torche, de petites bouteilles d'eau, une canette de coca qu'elle vida d'une traite, sans se poser de questions, ainsi qu'une hache, qu'elle hestima comme étant trop imposante pour "le petit bout de femme" qu'elle était.
Épuisée, elle décida de chercher des boutiques ou magasins spécialisés qui lui offrirait tout de suite ce qu'elle cherchait. Elle passa devant une vitrine dans laquelle étaient exposés des mannequins portant différents styles de vêtements, plus ou moins classes, plus ou moins habillés...
Autrefois, Emma se serai imaginée dans certaines de ces tenues. Elle serait même entrée dans la boutique, pensant déjà à ce qu'elle pourrait acheter. Aujourd'hui, n'importe qui en la voyant comprendrai qu'elle n'en avait plus grand chose à faire de son style vestimentaire. Poursuivant son chemin, elle jeta des regard à droite et à gauche, souhaitant dénicher la perle rare. Malgré son air calme, détendu mais toujours froid et menaçant, Emma était inquiète. Comment se faisait-il que cette petite ville soit totalement déserte. C'est en tournant au coin de la rue suivante qu'elle compris ce qu'il se passait. Ouvrant ses grands yeux verts émeraude, son regard fût d'abord traversé par la surprise, puis passa une légère lueur de doute qui céda sa place à la peur. Enfin, le froid repris sa place, accompagné de la détermination et de cette impressionnante image de courage.
Comme d'habitude, Emma allait réfléchir, choisir, agir. Et tout ça le plus vite possible... quoi que dans la situation actuelle, la première étape demanderai plus de temps que prévu...
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Humanité : Tome 1 - Confiance
Fiksi Penggemar"Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle" - Tu as déjà été confronté à des êtres humains... je veux dire, encore vivants ? "Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis" - Les gens veulent survivre, pas faire du copinage. "Et que l'ho...