XXVI. Meurtre

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La nuit tomba rapidement, et Martin dormi dans le salon, sur un canapé, de même pour Tony. Ils avaient laissés les chambres à Jean, Franck et Noham qui avaient laissé leur places aux blessés. Dans tout les cas, ne pas être dans une chambre isolée les arrangeait bien, de cette façon ils pouvaient garder un œil sur les allées et venues dans le couloir. Cependant, alors que c'était à son tour de garder les yeux ouverts, Martin eu un petit instant de sommeil. Il ne rouvrit les yeux qu'au bout d'un quart d'heure. Il s'en voulut puis, par précaution, se leva pour vérifier la chambre de ses collègues, fusil à la main -le fusil qui appartiendrait au blessé grave. Tony trouvait cela stupide mais pour Martin, ce n'était qu'une précaution de plus dans un monde très incertains. Son cœur commença à battre rapidement. La porte de la chambre du blessé grave était ouverte. Et son lit... vide.

- Oh merde...

Il continua sa course dans le couloir, accélérant le pas, il atteignit la chambre de Emma. Porte ouverte. Il s'arrêta sur le pas de la porte et ce qu'il vit lui donna un haut le cœur. La fenêtre était ouverte, sur le rebord était posé le corps inanimé du blessé grave, le crâne percé d'un petit trou. Près du lit, dos à la porte, Martin aperçut Sophie, le stylos ensanglanté à la main, elle s'apprêtait à planter le crâne de Emma.

- NOOON ! hurla-t-il.

Il regarda le meurtrier qui venait de se retourner, l'air surpris. Puis il enchaîna, fou de rage :

- Je le savais, j'avais des doutes, mais j'ai espéré que tout soit faux. On a tous voulu croire à la théorie du suicide, mais ces gens là, dehors, ils avaient raison de vouloir votre mort. Et maintenant, c'est moi qui veux la votre...

Une flamme dans les yeux, il ne prit que quelques secondes à se décider. BAM !

Le coup provoqua la panique dans tout l'appartement. Des bruits de pas résonnèrent dans toutes les pièces. Même Emma semblait avoir bougé, mais Martin ne pu confirmer, Franck venait de sortir d'une chambre et le regardait, ébahi.

- Il se passe quoi là ?!? demanda-t-il.

Martin fût incapable de répondre. Il ne comprenait pas ce qu'il venait de faire. Tout ce qui suivit passa au ralenti, la découverte des corps par les autres. Tony avait compris le premier ce qu'il se passait, et avait ainsi pu raisonner les autres.

Et maintenant ? Martin était inquiet, ils devraient sans doute quitter les lieux après un tel coup. Mais Emma était encore tellement faible, ils ne pouvaient pas partir, ce serai les condamner à mort. Après tout, peut-être était-ce la solution...

Humanité : Tome 1 - ConfianceOù les histoires vivent. Découvrez maintenant