« Tout va bien se passer, tout va bien se passer... »
Matin se répétait cette phrase en boucle. Vers 8h10 ils avaient tous entendus ce coup de feu provenant du camp. Ils étaient encore sur la route à ce moment. Ils s'étaient alors arrêtés quelques instants, décidant ensembles de ce qu'il fallait faire. Mais vu que deux coups seulement avaient été tirés, ils avaient tous conclus que ce n'était rien de grave. Alors ils avaient repris la route. Cependant, un silence pesant les accompagnait depuis ce moment. Martin était avec Louis à l'arrière du véhicule. Devant, Alexandre conduisait, sachant où se trouvait l'entrepôt où ils iraient récupérer un camion. Où ils iraient normalement récupérer un camion. Noham aussi les accompagnait, il était côté passager, jetant des regards agités partout autour de lui. Il était vigilant, peut-être un peu trop. « On dirait un fou » ricana Martin intérieurement. Il ne l'avais jamais vraiment apprécié. Ce gars faisait ce qui lui semblait juste, bien sûr, mais il était trop... nerveux ? Oui c'était ça, il était trop nerveux. Il sentait bien qu'il était ce genre de mec à répondre à la moindre provocation. Martin jeta un œil à sa montre pour la cinquième fois en 10 minutes : 8h30.
- Merde, grogna Alexandre, les deux mains crispées sur le volant.
- Qu'est-ce qu'il se passe ? Interrogea Louis en se penchant vers le conducteur.
- On ne peu plus avancer. C'est la seule route qui mène l'entrepôt, c'est un espace réservé aux pro qui travaillent là.
En effet, sur la route devant eux s'étalaient quelques dizaines de véhicules abandonnés, Martin en voyait même deux qui avaient dû brûler à en voir leur carcasse sombre. Leur voiture à eux était arrêtée. Noham proposa, mêlant le geste à la parole :
- On a qu'à continuer à pied, on ne doit pas perdre une seconde.
Il sortit de la voiture et claqua la porte, levant déjà sa batte de base-ball pour frapper un mort qui avançait doucement vers lui en titubant.
Martin interrogea les autres du regard. Alexandre le regarda et lui dit en soufflant :
- Tu sais ce que je pense de lui, mais sur ce coup on a pas le choix.
Il imita Noham. Louis et Martin firent de même.
- Le... coin... à l'air... plutôt dégagé, articula Noham tout en frappant violemment sur le crâne du rôdeur traînant à ses pieds.
- Illusions, répondit Alexandre en souriant.
Noham s'essuya le front d'un revers de manche, puis demanda :
- Comment ça ?
C'est Louis qui donna la réponse, avec un ton posé et sérieux :
- Toutes ces caisses, elles appartenait à des gens qui sont venus ici quand tout à dégénéré. L'armée avait utilisé ce lieu comme « centre d'accueil ». Des centaines de personnes ont rejoint l'endroit en pensant y être en sécurité, -il grimaça- mais ça n'a jamais été aussi peu sûr qu'ici. Ils étaient enfermés dedans pour éviter que des infectés entre, sauf que lorsqu'ils se sont aperçus que des infectés apparaissaient dedans...
Louis marqua une pause, regarda le sol, puis poursuivit :
- Ces enfoirés ont laissé fermé, ils avaient peur de ce qu'il pouvait leur arriver, alors ils ont laissé les gens se faire bouffer.
- Waouh, dit Martin, choqué par le récit de Louis. Et comment tu sais tout ça ?
- Des... Des échos.
« Non, il n'y avait pas que des échos », pensa Martin, soudain suspicieux quand au rôle qu'aurait pu jouer Louis dans cette histoire.
- Peu importe, dit Noham, on y va, on trouvera bien une façon d'entrer et de ressortir avec l'un de ces gros engins, non ?
Puis il commença à serpenter entre les carcasses, en direction de l'entrepôt, qui ne devait plus être très loin. Martin ferma la marche, main sur le manche de la machette qui était attachée à sa ceinture. Il avait beau être content d'avoir trouvé ce groupe, il se rendait de plus en plus compte qu'il ne les connaissait pas. Et il le savait, une mauvaise surprise avait vite fait de tout détruire...
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Participez à l'aventure de Daryl en prenant les décisions qui vous semblent les meilleures...
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Bonne journée/soirée ! :)
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Humanité : Tome 1 - Confiance
Fanfic"Quand le ciel bas et lourd pèse comme un couvercle" - Tu as déjà été confronté à des êtres humains... je veux dire, encore vivants ? "Sur l'esprit gémissant en proie aux longs ennuis" - Les gens veulent survivre, pas faire du copinage. "Et que l'ho...
