Aujourd'hui nous allions fêter l'anniversaire de Mélody, tout était prêt depuis hier. La fête allait se dérouler à 16h pour le goûter.
Je me réveillai en voyant que Peter n'était plus dans le lit et avant même que je me lève du lit, il débarqua dans la chambre avec un plateau en main.
— Ho ! Madame va se rallonger et savourer son petit déjeuner qui a été préparé avec amour par son chéri préféré !
Je rigolai à ces mots, et me mis bien assise pour qu'il pose le plateau sur mes genoux. Il m'embrassa et partit.
— Bon appétit mon amour, je te laisse je dois préparer le déjeuner de Mélody.
Il referma la porte derrière lui sans que j'eus le temps de répondre. Je baissai les yeux vers le plateau et vis un bol de céréales que j'avais l'habitude de prendre. Décidément il savait ce que j'aimais, cependant sur le côté du plateau, j'aperçus un papier plié en deux, je le pris et l'ouvris pour lire:
"Je souhaite un bon appétit à la meilleure des mamans mais aussi à la meilleure des petites-amies. Je t'aime ! <3 "
Ce petit mot était tellement mignon, il me portait tellement d'attention mon petit dragon. Sur ce bout de papier, le mot "petites-amies" me faisait beaucoup rire parce que c'était un peu enfantin mais en même temps il ne pouvait pas dire "femme" puisque nous n'étions pas mariés. Enfin, je commençai à manger quand soudain j'entendis un bruit de verre qui s'écrase au sol. Le bruit venait de la cuisine donc je posais le plateau à côté de moi et rejoignis la cuisine pour voir Peter ramasser des éclats de verre à terre, il avait cassé une tasse.
— Toujours pas doué en cuisine à ce que je vois !, rigolais-je.
— Oh ça va hein ! Tu sais très bien que la cuisine n'est pas mon fort !
— Oui ça je le savais mais au point de casser une tasse, là tu fais fort !
— Oui et bien on ne peut pas être parfait partout !
— Mais si toi tu es doué partout. Regarde, tu m'as fait mon petit déjeuner et il est délicieux mais je n'ai même pas eu le temps de manger 5 cuillères que tu fais déjà une catastrophe.
— C'est mignon mais des céréales ce n'est pas compliqué à faire. Aller remonte finir tes céréales je vais finir de ramasser tout ça.
— D'accord ! Alors astique bien Cendrillon, je veux que ça brille !, criais-je en rejoignant ma chambre.
Cependant, il courut vers moi me pris sur son épaule et m'emmena dans le salon, me mit sur le canapé pour me faire des chatouilles alors que je détestais ça. Je le suppliais d'arrêter mais il continuait en me disant de m'excuser mais je ne voulais pas alors il continuait jusqu'à temps que je lui dise " pardon ! ". Il rejoignit la cuisine pour continuer de ramasser la tasse qu'il avait cassée et moi, la chambre pour continuer de manger mes céréales.
Il était maintenant 11h et mes parents venaient d'arriver pour le dîner. Nous étions tous à table à part Mélody qui était encore dans sa chambre.
— Je vais appeler Mélody pour qu'elle descende, proposait Peter.
— Non !, disais-je.
— Quoi non ?
— Il faut en profiter le temps qu'elle n'est pas avec nous, commençais-je.
Peter me comprit juste à cette phrase et vint s'asseoir à côté de moi en face de mes parents.
— Que se passe-t-il ?, demandait ma mère.
— Papa on a un service à te demander, lui annonçais-je gênée.
— Oui ma chérie, dit moi.
— Il faudrait que tu parles à Mélody, s'il te plaît.
— Par rapport à quoi ? demandait-il.
— Mélody se sent mal dans la famille, pour elle, elle est comme l'intrus dans cette famille à cause de l'absence de ses ailes... Donc comme tu es le seul à ne pas avoir d'ailes je pensais que tu pouvais lui parler.
— Qu'est ce qui te fait dire qu'elle ne se sent pas à sa place dans la famille ?
— Elle est toujours dans sa chambre..., leur révélais-je.
— Oui mais tu ne sais pas ce qu'elle y fait, m'interrompit-elle.
— Maman laisse-moi finir s'il te plait ! J'ai trouvé ça dans sa chambre.
Je sortis de ma poche le dessin que j'avais pris dans la chambre de Mélody hier soir. Ma mère resta bouche-bée devant. Andy quant à lui le prit et monta en direction de la chambre de Mélody sans dire un mot. Après avoir vu le dessin il était très en colère contre sa petite-fille. Comment pouvait-elle croire qu'elle était mise de côté alors qu'on faisait tout pour la rendre heureuse ? C'était n'importe quoi ! Arrivée devant sa porte il enfouit sa colère au plus profond de lui, il n'allait pas lui hurler dessus. Il ne fallait pas laisser ses émotions prendre le dessus. Il toqua à la porte.
— Ma petite luciole, laisse entrer papy, il voudrait te parler.
— Oui attend papy.
Il entendit un peu de raffut car elle rangeait des affaires, plus précisément des feuilles vu le bruit. Puis elle vint lui ouvrir la porte pour le laisser rentrer. Les mûrs étaient violet très clairs, avec à la gauche des étagères de livres car elle adorait lire, à côté son bureau avec un carton posé dessus, une grande garde-robe et son lit avec la fenêtre au-dessus. Tous les meubles étaient blancs avec quelques touches de violet très clair comme les murs. (média) Elle l'invita à s'asseoir sur son lit et elle s'assit face à lui sur sa chaise de bureau.
— Que viens-tu faire dans mon château papy ?, demandait-elle.
— Il faut que l'on parle tous les deux !
— De quoi ?
— De ça !, lui disais-il en sortant de sa poche le dessin que je lui avais donné.
— Où as-tu eu ça ?, rétorquait-elle.
— Ce n'est pas la question. Tu te sens mal dans la famille ?
Elle baissa la tête pour regarder ses pieds.
— Je prends ça comme un oui... C'est à cause de l'absence de tes ailes ? C'est ça ?
— Oui papy, je me sens tellement pas à ma place avec vous...
— Mais regarde moi je n'ai pas d'ailes et pourtant je me sens chez moi. En plus nous faisons tout pour te rendre heureuse, lui expliquait-il.
— Oui je le sais mais quand je vois papa et maman je me dis que ce n'est peut-être pas mes parents...
— Oh ! Comment peux-tu dire une chose pareille ? Moi j'étais là, je t'ai vue dans les bras de ta mère après que tu sois venue au monde et je peux te garantir que tu es bien leur fille et que tu es la chose la plus chère à leurs yeux, tu es la plus belle chose qui leur soit arrivée de toute leur vie. Et puis regarde, Marine, ta marraine, elle non plus n'a pas d'ailes et pourtant elle est de la famille.
— Oui... Je sais...
— Donc ne t'en fais pas. D'accord ? Tu as beaucoup plus de chance d'avoir des ailes que de ne pas en avoir et je suis sûr que tu en auras !
— J'espère papy...
Il lui fit un bisou sur le front et sortit de la chambre mais avant de passer la porte elle l'arrêta.
— Papy ?
— Oui ma libellule ?
— Je peux te montrer quelque chose ?, lui demandai-elle.
Il se dirigea vers son bureau où il y avait le carton et elle sortit son contenu. Il resta bouche-bée devant ce qu'il voyait.
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La fille papillon [Tome 2] / Terminée
ParanormalA ses 405 ans (10 ans en âge humain) ma fille, Mélody, découvre pour la première fois ses ailes qui font elle aussi partie d'une légende. Ses ailes sont particulières tout comme les miennes. Elle est destinée à combattre une créature que je n'aurais...