La fille papillon [Tome 2] / Terminée

Chapitre 4

Les années passaient et aucune aile en vue. Peter et moi pensions que ses ailes allaient pousser plus tard comme moi, si elle en auvait bien sûr. Cependant, vu l'état dans lequel elle se mettait quand elle y pensait, j'espérai qu'elle les aurait vite car je n'aimais pas voir sa petite tête toute mimi être triste. Si elle venait à ne pas avoir d'ailes, elle sera complètement dépitée. Heureusement que mon père avait parlé avec Mélody. Je connaissais vaguement leur discussion mais ça avait marché et c'était le principal. Elle passait plus de temps avec nous et moins de temps dans sa chambre. Elle dessinait encore des modèles d'ailes mais au lieu de les dessiner dans sa chambre, elle les dessinait avec nous dans le salon sur la petite table ou dans la salle à manger. De plus elle s'était rapprochée de nous et surtout de son papy. En plus, mon père avait tenu sa promesse il avait publié certains de ses dessins dans son journal, chaque semaine il mettait un de ses dessins à la fin et ma petite puce était ravie.

Aujourd'hui était le jour de ses 12 ans convertit en année humaine et nous lui avions organisé une surprise: nous allions l'emmener dans un endroit magnifique où elle avait toujours rêvé de se promener.

Nous étions en train de préparer le pique-nique car nous allions manger là-bas en famille à 3 pour passer plus de temps ensemble et un bon moment. J'entendis des petits pas très légers à l'étage, j'en conclus que Mélody venait de se réveiller. Quand j'entendis soudain des cris. Oui des cris c'était bien ça. Des hurlements qui venaient de ma fille, j'accourus en haut c'était la première fois que j'avais monté aussi vite les escaliers. J'entrai dans sa chambre et ne vis personne, je partis voir dans la salle de bain et là je vis des ailes ! Des ailes sur le dos de ma fille qui avaient enfin fini par pousser. Ses ailes étaient enfin là, elles étaient comme celle de Peter c'est à dire des ailes à plumes mais elles étaient blanches et beaucoup plus grandes que celle de Peter (média).

— Ma chérie ! Tu as enfin tes ailes comme tu les attendais !

— Oui maman. En plus regarde comme elles sont très jolies et elles me vont parfaitement bien.

— Oui ma..., commençais-je à bloquer sur ses ailes.

Ses ailes me disaient quelque chose, elles m'étaient familières. Puis j'eu un flash-back :

Elfy posa le livre "Les secrets de la forêt magique" devant moi et chercha la page où était la légende de mes ailes. Devant mes yeux défilait une série de pages illustrant des monstres fantastiques: des ogres, elfes, insectes insolites,... Tous étaient spéciaux certains détenaient des pouvoirs, d'autres étaient destinés à combattre le mal, d'autres à sauver le monde. Il y avait aussi des arbres, plantes, racines,... Certains étaient faits pour guérir, soigner, d'autre tuer, empoissonner. Puis nous arrivions sur la partie des ailes spéciales il y avait des ailes de toutes les couleurs, de toutes les formes, il y avait des ailes noires, des ailes rouges en formes de cœur, des violettes avec une forme aléatoire, des ailes rouges et noires, des ailes vertes et bleues pour la nature et l'eau. La dernière que je vis avant qu'Elfy me tende le livre à la page de ma légende était des ailes blanches à plumes.

— Maman ?, me sortit Mélody de mon souvenir.

Ces ailes étaient elles aussi dans le livre. Je la pris par le bras et l'emmena au salon en dévalant les escaliers tellement vite que ma mère, qui était venue nous rendre visite, criait de la cuisine "Doucement dans les escaliers tu vas tomber !". Dans les escaliers Mélody me demandait ce que je faisais et pourquoi j'étais si pressée mais je ne lui répondais pas. Arrivée au salon tout le monde était étonné de voir Mélody avec des ailes, ils étaient tous les yeux grands ouverts et limite la bouche ouverte.

— Mélody ?, interrogeait Peter.

— Oui ?

— Ce sont bien des ailes ? Des vraies ?

— Bin oui papa ! Tu crois quoi ? Que je les ai dessinées sur une grande feuille et que je les ai collées sur mon dos ?

— Mais non, rigolait-il, je suis juste étonné de voir qu'elles ont poussé aussi vite.

— Ma petite fille tu as vu je t'avais dit qu'elles allaient arriver un jour ou l'autre, disait Andy d'une voix réconfortante.

Elfy arriva dans le salon accompagné de ma mère qui restèrent surprit par les ailes de Mélody car elles étaient vraiment énormes. Elfy et ma mère se regardèrent et reportèrent leurs regards sur Mélody puis moi. Il savait eux aussi que ces ailes étaient spéciales. Elfy comprit rien qu'à mon regard inquiet que j'étais déjà au courant.

— L'un de tes dons !, dit Elfy.

— Qui ? Moi ?, lui demandais-je.

— Oui !

— Quel don ?

— Le don de pouvoir enregistrer les détails que tu vois, m'expliqua-t-il.

— Ah bon ?

— Oui la preuve tu t'es rappelée des pages du livre quand je cherchais celle sur tes ailes.

— Oui... C'est exact, mais c'est peut-être une coïncidence, j'étais très attentive aux pages car je suis très curieuse.

— Non ! Tu as une mémoire visuelle c'est l'un de tes dons. Regarde un exemple : Décris moi le bureau de Mélody avant de descendre.

— Il est en angle droit, il y a sa lampe violette à l'angle, une pile de livres à côtés, avec à droite du bureau 2 classeurs bleus qui vont sur le violet posés debout, ses dessins éparpillés un peu sur son bureau.

— Décrit moi les dessins, me demandait Elfy.

Plus je décrivais le bureau de ma fille plus je me rendais compte que j'avais une mémoire visuelle et que Elfy disait vrai. Il y avait des dessins d'ailes comme les siennes, et puis des dessins bizarres et effrayants comme elle faisait d'habitude. Comme une ombre noir, un démon, une fée comme nous violette et noire un peu gothique et les autres dessins étaient cachés.

— Tu vois !

— Oui ! J'ai bien un autre don !, avouais-je.

— Bon allons voir de quelle légende est issue notre petite princesse, disait-il en quittant la pièce.

Elfy ramena le livre "Les secrets de la forêt magique" et le posa sur la table et l'ouvra à la page où était illustrées les ailes de Mélody. Il commença à lire la légende silencieusement quand il me regarda avec un air que je n'arrivais pas à déchiffrer. Je pris le livre à mon tour et lus la légende silencieusement, je restai choquée par ce que je venais de lire.