La fille papillon [Tome 2] / Terminée

Chapitre 20 : partie 2

Il ne manquait plus qu'à traduire la phrase. J'agitai mes mains devant moi en disant:

De cette phrase incompréhensible
Va naître une phrase lisible

Les lettres se changeaient en lettres de notre alphabet pour se mettre ensuite dans l'ordre, pour laisser paraître : "Le diable arrive à huit heure du soir".

— Il nous reste donc 11h devant nous avant que ce monstre arrive.

— Nous avons donc le temps de nous préparer, nous rassura Elfy.

— Vous ne pourrez pas y échapper je vous dis ! La seule se sera votre fille ! Tous les rois et reines vont y passer.

— Elfy je te confie ma fille ! Tu iras te cacher au sous-sol avec elle, tu es le seul à pouvoir l'aider à combattre ce monstre, disais-je.

— Pas de problème ! Je ferais de mon mieux, essayait-il de nous apaiser.

— J'ai confiance en toi Elfy, mais ne la fait pas partir tout de suite au combat attend qu'elle grandisse s'il te plaît.

— Bon aller ! Remettons nous à notre vie normale !, proposa Peter.

— Oui ! C'est peut-être notre denier jour..., désespérais-je.

— Ne dis pas ça, tout va s'arranger !

À ces mots je partis à l'étage pour réveiller ma fille car il était déjà neuf heures. Elle se réveilla, alla se laver et partit déjeuner. Quand elle vu le Gomy et les dessins sur la table, elle fouilla dans tous les dessins pour sortir celui du Gomy. Elle me regarda ensuite étonnée.

— C'est lui !, criait-elle.

— Je sais ! Ma puce tu as un don !

— Je sais maman, je m'en suis aperçu quand un de mes dessins se réalisait, mais je n'étais pas sûre.

— Et bien maintenant tu es sûre ! Sûre d'avoir le don de voir l'avenir.
Mais j'ai une question comment tu vois tout ça ?

— Des fois ce sont des rêves, des fois c'est mon imagination j'ai envie de dessiner et je dessine ce que j'ai vu ce qui me passe par la tête. Mais du coup, comment s'appelle cette petite créature ?

— Appelez-moi Gomy !, disait-il encore debout sur la table.

— D'accord ! Que dis-tu d'aller faire un tour au village des elfes avec moi après ?

— Avec plaisir !

Mélody finit son petit déjeuner et emmena Gomy au village des elfes pendant que moi je prévenais mes parents de ce qui allait se passer ce soir. Ils ont donc décidé de venir manger ce midi. Je préparais donc le repas pour ce midi. Peter et moi allons-nous promener et allions rechercher notre fille.

Arrivée à la maison nous attendions mes parents pour passer à table. Ils étaient arrivés, nous avions mangé, joué dehors toute l'après-midi et mes parents étaient retournés chez eux. En plein milieu de l'après-midi le ciel avait commencé à s'assombrir, comme si la nuit était tombée et c'était assez inquiétant.
L'heure approchait et j'angoissais de plus en plus... C'était affreux de se dire que c'était peut-être notre dernière journée en famille. Qu'allait faire ma fille si elle perdait ses parents ? Tant de questions résonnaient en moi, sans jamais y trouver de réponse.
Nous étions dans le canapé et ma fille était dans la cuisine avec Gomy en train de dessiner, quand je commençai pleurer. Peter en me voyant me prit dans ses bras.

— Que se passe-t-il ma petite fée ?

— Tu imagines que c'est peut-être la dernière fois que nous reverrons notre fille ?, sanglotais-je. Si on meurt, comment Mélody va faire sans ses parents ? Elle a encore tellement de choses à apprendre. Et si on est enfermés pour le restant de notre vie ! Comment je vais survivre sans ma fille ?

— Écoute notre fille est destinée à combattre ce monstre, pourquoi n'y parviendrait-elle pas ? Tu as bien réussi à sauver l'arbre enchanté toi ! Crois en elle ! Elle va s'en sortir Elfy sera avec elle et tes parents aussi.

— Oui mais elle est si jeune. C'est encore mon bébé, je ne veux pas qu'il lui arrive quoique ce soit.

— Elle est peut être jeune en âge mais elle est très mature. Elle est beaucoup plus mature que les filles de son âge, elle s'en sortira ! J'en suis convaincu !

Je me blottis contre lui pour m'endormir devant la télévision. Soudain, Peter me réveilla c'était l'heure. Elfy prit Mélody au sous-sol comme la voyante m'avait dit de faire. Elle était apeurée ma petite princesse, elle se demandait ce qui se passait, pourquoi on courrait partout et on était si angoissés. Elle n'était pas encore au courant et j'avais demandé à Elfy de la prévenir après le drame. Je voulais la réconforter, la prendre une dernière fois dans mes bras avant de partir pour toujours mais Peter me tira par le bras pour que nous montions au grenier accompagné de Gomy. Nous nous mettions dans un coin du grenier attendant qu'il soit huit heures. Les minutes me paraissaient des heures.
Quand soudain, on entendit des bruits d'ailes frappant le vent. Puis plus rien. Mais soudain d'énormes griffes se plantèrent dans le toit, les griffes arrachèrent la toiture pour laisser place à deux créatures. C'était des sortes de loups avec des ailes de démons ou chauve-souris, l'un avait le pelage marron et l'autre noir et ils avaient des yeux verts, c'était des morlocks. 

Ils étaient énormes et ce monstre me rappela l'ombre sur le dessin de ma fille sous la phrase en grec. Je commençais à prendre mon envol pour essayer de leur échapper mais une course poursuite s'engagea. Peter et moi volions à l'aveugle sans s'avoir où nous allions, juste pour essayer de leur échapper. Tandis que Gomy était descendu prévenir Elfy.

— Ces bêtes ne te rappellent pas quelque chose ? criais-je à Peter.

— Si le dessin de Mélody de ce matin !

— Exactement ! Faut essayer de les semer !

— Nous ne pouvons pas ils sont trop rapides, paniquait-il.

Soudain l'une des bêtes saisit Peter par les épaules et l'emmena, quand quelques minutes plus tard ce fut mon tour. La bête me saisit par les épaules avec ses énormes pattes et griffes qui me rentraient dans les épaules. J'essayais de me débattre mais plus je le faisais et plus ses griffes resserraient leur étreinte. C'était donc finit pour nous.