Chapitre 2 (1/2)

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Point de vue de Skylar :

Moi : Sinon, comment ça va à l'école ?

L'école se finit à l'âge de 14 ans ici.

Cristal : Eh bien, il y a des filles qui sont méchantes. Elles n'arrêtent pas d'embêter d'autres filles. Mais il paraît qu'une nouvelle va arriver dans ma classe.

Moi : J'espère que vous serez amies toutes les deux.

Cristal : Seulement si elle est belle et gentille, elle répond, catégorique.

Moi : Tu sais, la beauté physique n'est que mensonge. Seule la beauté du cœur compte.

Cristal : D'accord. Je suivrais ton conseil grande sœur. Tu as toujours raison. N'as-tu jamais eu d'amie ?

Moi : Euh... et bien si ! Une fois, j'en ai eu une, mais je ne sais pas où elle est et on n'a pas vraiment eu le temps de se présenter.

Cristal : Ah, d'accord. Il reste combien de temps de trajet ?

Moi : Demandons à Pierre (le cocher). Pierre, dans combien de temps arrivons-nous ?

Pierre : Dans 30 minutes, princesse.

Cristal et Moi : Merci, Pierre.

Le reste du trajet nous parlons avec Pierre. Une fois arrivés, Pierre nous dit :

Pierre : Ce fut un plaisir de parler avec vous.

Moi : Nous de même, très cher.

Pierre et moi avons l'habitude de parler comme ça. Nous trouvons ça amusant car cela prend toujours une tournure bizarre.Bon. Nous sommes arrivées. Je dois donc entrer dans le personnage que ma belle-mère veut que je représente. Je n'aime pas trop mentir mais les conséquences seront terribles si je suis découverte. Ma sœur souffrirait encore plus que maintenant. Ma belle-mère est toujours absente. C'est donc moi qui ai élevé ma petite sœur chérie Cristal.

Moi : Allez ! Viens Cristal. Mais rappelle-toi : il faut faire attention.

Cristal : Oui. Sinon, on aura de gros problèmes avec maman.

Moi : Allez ! Souris un peu.

J'affiche un grand sourire et elle fait de même.Un homme nous guide au jardin, derrière la maison et nous apercevons notre mère ainsi qu'une femme, assez belle d'ailleurs.

Cristal et Moi : Bonjour à vous mère, Madame McAllister.

Nous faisons une révérence élégante, et baissons tête en signe de respect.Notre mère nous répond d'un hochement de la tête et la femme nous répond :

Madame McAllister : Bonjour mes enfants. Enchantée de faire votre connaissance. Vous êtes tellement belles.

Cristal et moi : Nous de même. Merci beaucoup.

Madame McAllister : Gordon, veuillez présenter ces charmantes demoiselles auprès de mes enfants, s'il vous plaît.

Gordon : Oui. Tout de suite, Madame.

Mme McAllister : Oh ! Et apportez ces verres avec vous en cuisine.

Gordon : Tout de suite Madame. Si vous voulez bien me suivre Mesdemoiselles.

Waouh ! Jamais je n'ai vu une noble traiter un employé de la sorte. Cette femme semble si gentille pour une noble. Je n'arrive pas à le croire. Nous suivons donc Gordon.

Gordon : C'est par ici.

Il ouvre la porte avec difficulté et Cristal me demande du regard si elle peut intervenir afin de l'aider. J'acquiesce d'un mouvement de tête. Elle ouvre donc la porte et Gordon écarquille les yeux pendant que nous sourions, Cristal et moi. Il la remercie, mais lorsque la porte s'ouvre en grand, une poupée vole à pleine vitesse et percute violemment le plateau que Gordon lâche finalement. Je rattrape bien évidemment le contenu du plateau, intact, pendant que ma sœur aide Gordon à se relever, tombé à cause du choc. Je tends le plateau à Gordon en souriant. Il le reprend, bien que surpris.

Gordon : Je suis infiniment reconnaissant de votre geste princesses.

Cristal et Moi : Ce n'est rien, nous répondons en chœur avec un grand sourire.

Soudain, une jeune fille de l'âge de cristal apparaît derrière la porte. Elle applaudit, ravie. Je suppose qu'elle m'a vu ! J'espère qu'elle n'en parlera à personne.

Gordon : Mademoiselle McAllister ! Vous devriez faire plus attention. Vous pourriez blesser quelqu'un.

... : Je suis désolée Gordon. Je vais faire plus attention, elle dit, les mains derrière son dos.

Elle fait une petite moue triste.

... : Mais vous savez, je ne veux pas allez dans cette école où je ne connais personne. Je serais toute seule et les autres enfants pourront se moquer de moi.

Une petite larme perle son visage enfantin.

Gordon : Mademoiselle... , il répond en affichant un sourire triste. Ne soyez pas aussi pessimiste. Restez-vous même et tout ira bien.

Moi : Si je peux me permettre, quel âge avez-vous princesse ?

Elle : Je ... j'ai 6 ans. Pourquoi ?

Je lance un regard à Cristal.

Moi : Cristal, je pense que j'ai trouvé la nouvelle princesse de ta classe.

Elle : La nouvelle princesse ?

Cristal : oui parce que moi aussi j'ai 6 ans. C'est fantastique ! Je m'appelle Cristal et toi ?

Elle : Moi c'est Wendy.

Cristal et moi : Enchantée Wendy !

Moi : Moi je m'appelle Skylar mais ma sœur m'appelle Sky.

Je m'approche d'elle et me baisse.

Moi : Tu sais Wendy, une princesse n'est belle que lorsqu'elle sourit. Les larmes ne lui vont pas.

Cristal continue.

Cristal : Mais seule ton cœur te rendra belle car le physique n'est que mensonge.

Cristal, Wendy, Gordon et moi : hahahahaha

Wendy : C'est drôlement beau ce que tu viens de dire. Les filles que je connais ne pensent qu'aux robes et aux habits. Mais vous deux, vous êtes différentes.

Gordon : Ce n'est pas tout. Une grande sagesse se porte dans leurs paroles.

Moi : Merci beaucoup. Nous ne méritons pas ces compliments.

Soudain, nous entendons un bruit provenant d'une pièce adjacente à celle qui semble être la pièce de jeu de Wendy. Cristal me prend la main par réflexe. Et Gordon ainsi que Wendy se précipitent vers le bruit. Cristal et moi ne tardons pas à les suivre.

Gordon : Monsieur Jordan et Monsieur Aiden, que se passe-t-il ? Vous n'êtes pas blessés ?

Aiden ? Jordan ? Cela me dit vaguement quelque chose.

Wendy : Grand frère ça va ? Tu n'as rien ?

Wendy panique un peu, sans doute un peu trop pour un pot cassé.

Wendy : pourquoi as-tu cassé le vase ?

... : Wendy retourne dans ta chambre ! Tu n'as rien à faire là.

Cristal et moi nous approchons un peu plus et je reconnais les deux hommes d'hier qui nous ont sauvé. Cristal ne supporte plus les cris causés par un saut d'humeur de la part d'un des hommes, et elle me saute dans les bras. Je la serre donc dans mes bras, comme pour la rassurer. Elle me lâche finalement, et se cache derrière moi. C'est à ce moment que Wendy s'avance pour agripper le bras de l'homme appeler Aiden et celui-ci, toujours pris d'une colère folle, la projette vers un mur. J'attrape le bras de Wendy d'un geste protecteur et la tire vers moi pour éviter qu'elle ne se fasse mal. Et nous...

Une Cendrillon du XXIIe siècle :Où les histoires vivent. Découvrez maintenant