Dans la peau.

Chapitre 5.

Le lendemain matin, je me réveillai de bonne heure, le sourire aux lèvres: mon plan allait pouvoir commencer! Je textai Lily.

To: Lil'
From: Me
Hey miss! Cette semaine je serai peut-être absente quelques fois, ne t'inquiète pas, je reste en vie.
Bises, Kass.

Puis je rangeai mon cellulaire en apportant bien plus que le nécessaire pour me rendre en cour.

Je regardai mon horaire ; premier cour de la journée: Philo, ennuyant. Au moins j'avais Sebastian dans ce cour-ci, ce qui me permetterai de me marrer pour bien commencer la journée.

Mon cellulaire vibra dans la poche de mon jeans, je le déverouilla et lu le message qui suit:

From: Lil'
To: Me
Tu t'es pas trop mis dans le pétrin dis-moi? ;-). Pas de bétise, je t'ai à l'oeil LOL. Et je voudrais m'excuser pour hier, je n'ai pas voulu te mettre en vrogne, on est correcte dis?
À toute, Lil. X

Je souriai, toujours là pour s'inquièter cette Lily... franchement. Je lui répondit rapidement avant d'aller toquer à la porte de mon père pour lui faire une accolade rapide, lui souhaiter bonne journée et partir rapidement pour l'école.

Arrivée dans le stationnement, je garrai rapidement ma moto et pris mon sac bien chargé encore une fois le sourire aux lèvres.

Plusieurs étudiants étaient déjà arrivés et étudiaient en vu d'examen ou faisaient leur devoirs qu'ils n'avaient pas finis la veille. Je me rendis directement dans ma salle de classe et repérai la place habituelle de mon adversaire. Je plaçai un cousin péteur sur sa chaise et je le dissimula avec de la peinture qui se voulait d'une couleur semblable au banc. Je posai ensuite une carte qui contenait une surprise à laquelle il ne devait pas s'attendre. J'avoue être légèrement enfantine.

Après avoir jeté un coup d'oeil avec satisfaction à mon oeuvre je m'installai à ma place habituelle et vis pile à ce moment Monsieur Populaire faire son entré entouré de minettes qui se frottaient littéralement sur lui.
Beurk.

Il s'installa alors à son bureau et repéra immédiatement la carte. Il fit signe à ses chiens de poches de le laisser seul.

Pauvre chou, pensai-je, ce besoin de te savoir autant aimé menera à ta perte.

PDV Sébastian.

Elle me fixait depuis que j'étais entré en classe. Je sentais son regard dur et froid me brûler le dos, ce qu'elle pouvait être énervante.

Je m'approchai de mon bureau et vis une carte muni d'un coeur dessus. Trop mignon, une autre admiratrice. Je fis signe aux chaudasses qui me suivaient qu'elles pouvaient aller s'asseoir et que je m'occuperai d'elles plus tard.

Enfin seul, je m'assis pour pouvoir mieux me délecter des mots romantiques que comportait la carte.

Et le silence fut.

Mais que c'était-il passé? À peine avais-je ouvert la carte qu'un bruit de pet sonore résonna d'en dessous de moi. Déjà, des murmures amusés résonnaient dans la salle avec quelques petits rire.

Je sentis une fois de plus son regard moqueur sur moi. Elle n'avait pas osé... Je rougis de colère et de honte et décidai de lire la carte qui m'étais adressé afin de calmer les palpitations de mon coeur et mes envies de meurtres.

C'est alors que je relachai la carte en lisant c'est simple petits mots:

Attention, peinture fraîche.
X

Je me retournai lentement, très lentement vers elle.

Elle me regarda et pointa ma chaise avec une moue amusée. Elle me fit un clin d'oeil et reporta son attention vers le professeur non sans me jeter quelques petits coup d'oeil.

PDV Kassandra.

Je le vis se lever et j'explosai de rire avec plusieurs personnes dans la salle. Son pantalon avait une énorme tâche d'un brun/verdâtre. Surtout qu'il avait eu la bonne idée, pour moi, de mettre un magnifique pantalon blanc.

Voyant que tout le monde riaient de lui, il rougit une nouvelle fois de colère probablement et se rassit provocant une nouvelle fois un pet qui résonna dans toute la salle.

Cette fois s'en était trop, même le prof souriait et tout les élèves étaient pliés sur leurs chaises. Quel magnifique spectacle!

Je vis alors Monsieur Parfait sous mes larmes prendre son sac et sortir de la classe avec fureur non pas sans renverser sa chaise au passage.

Je souriai de satisfaction;

La petite nouvelle 1- Monsieur Parfait 0.

J'avais l'avantage sur lui.

Malheureusement pour lui, la journée était loin d'être terminée et je n'en avais pas encore fini avec lui.